LUI POUR MOI (EN PAUSE)

Chapitre 3.

(Matt en média)

- Tourne toi.

Voilà deux fois qu'il me répète la même phrase sans que je n'exécute aucun geste. Où veut-il en venir ?

- Fais pas chier tourne toi.

Ce ton était ferme et pleine d'autorité, ce qui me fait de suite retourner.

Il s'approche et décale mes cheveux de ma nuque avec ses mains froides qui me font frissonner.

- Je le savais...chuchote-il.

Ne comprenant pas où il veut en venir je passe ma main sous ma nuque et ressens ma fameuse cicatrice.

Alors c'était ça qu'il voulait voir.

- Angel... Souffle t-il.

Sans savoir pourquoi, j'avais l'impression de mourir sur place, je ne voulais plus entendre ce qu'il avait à dire.

Allait-il me dénoncer pour avoir la récompense ?

Des larmes perlent le long de mes joues, une puis deux puis des centaines.

Cependant, je ressens une étreinte se serrer contre moi. J'enfouie mon visage au creux de son cou et ferme les yeux pour contrôler et stopper mes stupides larmes.

Je sens des regards sur moi, mais je n'y prêt aucune attention.

Quelques secondes qui me parurent des heures, je desserre mon étreinte de lui et sèche mes larmes à l'aide de mon haut.

- Tu sais que je ne dirais rien ? J'ai juste peur pour toi, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose de grave, donc s'il te plaît présente toi devant eux et explique leur que c'est bien toi l'une des victimes de cette -je ne sais- injection.

Je me contente d'hocher la tête sans pour autant le regarder dans les yeux. Je n'irais jamais dans un foutu hôpital. Jamais.

Je ne sais vraiment pas comment j'ai pu douter de mon meilleur ami, je mérite vraiment de consulter après ça.

Matt et moi continuons de parler, sans oublier de commander des boissons. Je voyais dans ses yeux qu'il essayait de me faire oublier ces problèmes, il racontait qu'hier soir après qu'on se soit quitter pour retourner dans nos appartements respectifs, il avait butté une personne qui l'avait cherché en l'insultant je cite : "Calme ta tête de citrouille, Kpop de mes deux".

J'avoue, j'ai rigolé à l'entente de ces mots.

- Donc maintenant si t'es un coréen au cheveux orange t'es une citrouille de la Kpop ? Rigolais-je.

- Les gens sont vraiment stupide, je l'ai de suite calmé en lui disant qu'il ressemblait trait pour trait à Maître Yoda et s'il pouvait crier "Merci jeune padawan".

Je rigole tellement que je failli m'étouffer avec mon thé glacé à la pêche. Il continua de parler sans même me demander si j'allais bien.

- Puis Joda s'est énervé et il s'est levé de sa chaise pour se battre, j'étais prêt à le faire mais d'autres personnes se sont lever pour nous séparer... Pfff je l'aurais défoncé.

C'est la goutte de trop qui fait déborder le vase. Je rigole tellement haut et fort que cette fois je m'étouffe réellement et pâlit.

Il se lève quand il remarque la gravité des choses et tape mon dos pour m'aider à reprendre respiration.

- Meurs pas bordel ! Je veux pas ta mort sur ma conscience ! Et tu mourras sans avoir eu l'hamster de tes rêves !

Mais il fait exprès ou quoi ? Il me fait rire même entre la vie et la mort ce fou.

Après quelques secondes ma respiration redevient normale et je n'hésite pas à l'insulter.

- Connard, t'es vraiment un psychopathe !

Il rigole à son tour et je le suis, son rire est vraiment contagieux. J'ai tellement de chances d'avoir un ami comme lui.

Je me sépare de lui une heure après, il faut dire que j'ai des choses à faire pour demain.

Avant de partir, il me tire le bras pour me chuchoter à l'oreille.

- Je veux que tu réfléchisses à notre première conversation et que tu choisisses le bon chemin.

Je lui souris faiblement avant de retourner chez moi. Je ne ferai absolument rien, les médias abusent très souvent, je suis persuadée qu'il ne m'arrivera rien.

Comment ai-je pu être victime d'une expérience ? Je n'ai jamais connu mes parents. J'ai vécu toute mon enfance chez ma grand-mère. Elle m'a toujours raconté que mon père était mort avant ma naissance, et ma génitrice au moment de son accouchement.

Une anomalie.

Je vis maintenant seule, dans un appart loué, je passe voir ma grand mère un week-end sur deux pour lui donner des nouvelles c'est la seule de ma famille et poisse que j'ai, elle a la maladie de l'Alzheimer.

Premièrement, je me vête de mon pyjama qui n'est rien d'autre qu'une robe m'arrivant mis cuisse et je me dirige directement sur mon bureau pour préparer mon stage qui se déroulera demain.

Prions pour que ce stage de deux semaines se passe bien, ce n'est pas mon premier stage mais une boule au ventre fait surface.

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Sur ce, au prochain chapitre !

Tchüüüss ♥️