arc 8 ; 1

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changkyun, affalé sur le canapé, observait son petit ami mettre la table en souriant. plusieurs semaines étaient passées depuis leur dispute. hyunjoon allait bien mieux, du moins physiquement, et pouvait se débrouiller seul chez lui malgré qu'il se rendait fréquemment à l'hôpital.

jaehyun était un sujet tabou. personne n'en parlait, ne le mentionnait ou n'y faisait allusion.

c'était mieux comme ça.

le couple se reconstruisait, uni et surtout heureux l'un avec l'autre.

kihyun ayant accompli sa tâche, il vint s'assoir sur les genoux de son amant et prit une de ses mains dans les siennes.

- je dois aller acheter des nouilles. attends moi ici, je Mr depeche, promis ! tu veux que je te prenne quelque chose ?

- non, rien de particulier, ne t'inquiète pas ! depeche toi et reviens vite bébé.

le rosé claqua la porte de l'appartement et se dirigea vers la supérette la plus proches d'un pas rapide.

changkyun quand à lui, resta échoué dans son canapé, le regard dans le vague, ennuyé par l'absence de kihyun.

le téléphone fix de leur appartement sonna soudain, le sortant de ses pensées. il décrocha sans regarder de qui venait l'appel.

- oui allo, im changkyun.

- bonjour. je souhaite joindre yoo kihyun. me serais-je trompé de numéro ?

- absolument pas monsieur. il est mon petit ami. dois-je lui faire passer un message ?

- pardon ?!? mon fils n'a toujours pas laissé tomber cette stupide lubie ?!?

le blond cendré, choqué, fronça les sourcils.

- une... lubie ? pardon ?

- et je suppose qu'il veut toujours être photographe et déshonorer notre noble famille ? grand bien lui fasse ! en plus d'être une erreur de la nature, il ne fait rien de sa vie ! ce vaurien ne mérite même pas d'exister !

changkyun se mordit la lèvre, énervé au delà des mots, et répondit au père de son copain d'un tons froid et cassant.

- monsieur, avec tout le respect que je vous doit, je me permet de vous remettre à votre place. kihyun est un homme plus qu'admirable, il a su accomplir ses rêves et s'assumer alors qu'apparement même sa famille s'oppose à sa réussite. il mérite tout l'amour du monde, je l'aime et je ne laisserai pas une ordure de votre espèce le critiquer. vous n'êtes personne pour décider de qui mérite de vivre ou pas. désormais, dégagez de ma ligne téléphonique et aller chier un bon coup. bonne journée.

le jeune homme raccrocha et soupira de frustration. les connards étaient bien trop nombreux sur cette planète.

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oooooops, plus que 2 ou 3 arcs avant la fin 🙈

pas a pas ; changkiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant