Huit

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Ma vision commence à ce brouiller mais je parvient difficilement à distinguer une autre silhouette masculine s'approcher. J'ai froid... Mes yeux s'embuent de plus en plus... Je me laisse faire en voyant l'autre personne. Je ne comprend plus... Je croyait que les deux hommes étaient contre moi mais nan, le second à l'air de me défendre... Après avoir mis à terre mon agresseur, ce dernier me prend dans ses bras et me porte... Je me sens partir... Tout devient noir autour de moi... Je perd connaissance...

Je me réveille le lendemain dans mon lit avec un gros mal de crâne. Quelque seconde après, je sens un bras, venant de derrière moi, m'enlacer l'épaule, pourtant il n'y a qu'un mur derrière moi... Nan c'est pas possible...Ne me dit pas que... Je me retourne et vois...

JI WON !!!

C'est bien lui... A côté de moi...Dans le même lit...Collé à moi... Il n'est pas comme d'habitude, il a les cheveux décoiffer mais a toujours son magnifique teint parfait. Envoûté par sa beauté je pose délicatement ma main sur sa joue. A ce geste il commence à ouvrir légèrement les yeux. Gêné je me laisse tomber du lit et fuit à quatre pattes vers la salle de bain.

- Bo yung ! C'est moi, Eun ae, ouvre la porte !

Je lui ouvre la porte.

- Bon, je vois que tu as trouvé mon petit cadeau.

- Quoi ?! Lui, un cadeau ?!

- Oh ta gueule, il t'as quand même sauvé la vie.

- Quoi ?! Lui me sauver ?! Mais qu'est-ce-que tu me racontes ?!

- Oui oui, tu m'as bien comprise. Sans lui tu te serais faite violer !

- ...

- Bref, il t'as sauvé la vie donc tu lui dois quelque chose.

- Oui je sais...Mais pourquoi est-il resté ici et POURQUOI dans mon lit ?!

- Bah tu sais il fait noir la nuit et on sait jamais...

- Ouais, c'est bon j'ai compris...

J'ouvre la porte et sort. Je vois Jiwon encore allongé dans mon lit. Il me fixe et me dit:

- Ton lit est pas dégueulasse quand même, je crois que je vais dormir ici maintenant.

-Ah nan ! C'est mon lit !

Il rigole.

-Ouais ouais, vas-y rigole.

-Bo yung...?

Son ton a changé, il est plus grave, plus sérieux...

-Oui ?

- Tu te souviens de ce qu'il c'est passé hier soir ?

-...

Il soupire et lève les yeux au ciel.

- Et tu ne me dit même pas merci...

- ... Merci ?

Même si je n'ai aucun souvenir d'hier soir j'ai quand même le sentiment de lui devoirs quelque chose... Quelle conne ...

AirplaneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant