Sweet home Alabama

250 22 3
                                    

Mes yeux s'écarquillent en voyants l'immense panneau. Je me retourne et prend la main de Roger, je suis tellement excité que je ne peux même pas me controlé. Brian se retourne vers moi et commence à me poser quelques questions sur l'Alabama.
–Tu vivait où exactement? Me demande-t-il.
–Dans la capitale, à Montgomery.
J'essaye de me concentrer le plus possible mais je suis déconcentré par le paysage qui défile devant moi. Je revois les endroits où j'allais jouer quand j'étais petite. Une vague de nostalgie monte en moi, je verse une petite larme en me rappelant les promenades avec me parents. Roger essuie mes larmes du revers de sa main. Je lui souris et dépose un doux baisers sur ses lèvres. Puis je me blotti dans ses bras. Après quelques temps nous arrivons dans l'hôtel où nous allons dormir. À peine sorti du bus, Freddie me demande déjà dans quels bars devrions-nous aller ce soir.
–Eh bien, il y a un bar country non loin d'ici si ma mémoire est bonne! Nous devrions y aller. Dis-je à Freddie.
–Très bien darling c'est toi qui décide!
Je monte mes valises puis redescend immédiatement dans le hall d'entrée. Alors que je m'apprête à partir Roger m'arrête.
–Où va tu? Me demande Roger.
–Je vais faire un tour.
–Tu est sur? Tu n'as pas peur d'être trop nostalgique? Insiste-t-il.
–Oui je suis sur!
Je prend un air déterminé et tourne les talons, je m'avance vers la porte mais Roger m'arrête encore une fois.
–Attend! Je viens avec toi! Me dit-il.
Je lui souris et ouvre la porte. En sortant à l'extérieur je retourne en enfance. Je remarque le magasin de bonbons devant lequel j'ai tant saliver quand j'étais petite. Je me mets à marcher pour me rendre à mon ancienne maison. Roger cours pour me rattraper.
–June! June! June attend! Crie-t-il.
Je me retourne et rit en le voyants courir avec une seul botte au pied.
–Putain tu marche vite! J'étais même pas habillé que t'es parti à toute vitesse!
–Désolé, je suis juste un peu excité.
–"Un peu".
–Bon d'accord "beaucoup" excité.
Roger et moi rions et reprenons notre chemin. Sur la route je croise l'église où mes parents m'amenait tout les dimanches.
–Roger? Sa te dérange si on rentre quelques minutes? Dis-Je en pointant l'église.
–Heumm...
–T'inquiète ça ne sera pas long! Dis-je en prenant ses mains et en les mettant autour de ma taille.
–Comment pourrais-Je dire non! Dit-il en m'embrassant.
Nous rentrons à l'intérieur, tout est comme avant. À un moment j'entends quelqu'un dire mon nom.
–June? June Williams?
Je me retourne et voie une madame plutôt âgée qui me regarde assied dans un banc.
–Oui c'est moi.
La dame se lève et s'avance vers moi.
–Mon dieu! June Williams! La petite June!
Après quelques instants je reconnais la dame. S'était Nia!
–Nia! Dis-je.
Je m'avance et la sert dans mes bras.
my lord! Tu as grandi! Dit-elle.
Ça faisait tellement longtemps! Quand j'étais jeune ma mère était une des bonnes amies de Nia. Nia m'avais appris à chanter dans sa chorale gospel. Je passais beaucoup de temp avec elle et les autres chanteurs et chanteuses de la chorale. Chaque soir après l'école je venais ici pour chanter!
–Qu'est-ce que tu fait ici? Me demande-t-elle.
–Eh bien, mes amis sont musicien et il font une tournée ici au States donc on a décidé de faire un petit arrêt ici à Montgomery!
Nia se penche vers la gauche et regarde en arrière de moi.
–Qui est ce charmant jeune homme? Demande-t-elle.
–Nia voici Roger, Roger voici Nia!
Roger sert la main de Nia puis elle se penche vers moi et me chuchote:
–Très beau jeune homme! Tu as le même don que ta mère, vous savez choisir les bons hommes!
Je glousse. Après 10 bonnes minutes d'échanges je remarque qu'il commence a se faire tard.
–Malheureusement je crois que nous devrions partir mais s'était vraiment génial de te revoir Nia! Dis-je.
–Reviens me voir quand tu veux chéri! Dit-elle.
Roger s'approche de Nia.
–Se fut un honneur de vous rencontrer madame! Dit Roger.
oh lord! Appelle moi Nia, j'ai horreur que l'on m'appelle madame.
–D'accord Nia! Dit Roger visiblement malaisée.
–A plus tard Nia! Dis-je en prenant Roger par le bras.
–À plus tard mes chéries!
Moi et Roger sortons de l'église et reprenons nôtre routes. Sur le chemin je croise une bonne dizaine de magasins et d'endroits où j'aimais aller avec mon père. Moi et Roger passons même devant le bar où nous allons veiller ce soir. Après 15 minutes de marche nous arrivons devant mon ancienne maison. Je m'arrête et regarde l'immense maison dans laquelle je vivais, elle avait 1 étages, 2 avec le rez-de-chaussée et étais toute blanche.
–Alors s'est ici que tu vivais? Me demande Roger.
–Oui! Avec mon père, ma mère et ma grand-mère avant qu'il... qu'il meurent.
Roger me prend dans ses bras. Je me blottis dans le creux de son cou puis me relève pour l'embrasser. Je me retourne et me mets à avancer vers la maison. Roger, qui me tient par la main, avance avec moi. Je monte les quelques marches du perron et cogne à la porte. Un garçon ouvre la porte.
–Tyrone?! Dis-je.
–June?!
Je saute dans ses bras, Tyrone étais le fils de Nia. Auparavant, Tyrone étais mon meilleur ami!
–Mais qu'est-ce que tu fait à Montgomery? Me demande-t-il.
–Mon petit ami est musicien et lui et son groupe font une tournée ici au USA. Dis-je en me retournant vers Roger.
Tyrone et Roger se sert la main. Ensuite Tyrone nous invites à rentrer. A l'intérieur nous nous assoyons dans la cuisine. Je m'assois à côté de lui pour lui poser quelques questions.
–Mais vous viviez près de l'église avant non?
–Oui, mais après l'accident de tes parents, ma mère a préféré garder la maison pour éviter qu'un inconnu s'en occupe.
–Alors tes parents on achetés la maison. Dis-je.
–Oui!
–Alors ça je ne mis attendais pas du tout!
Tyrone et moi parlons pendant près de 1h. Après une longue conversation Tyrone me fait visiter la maison et me montre les modifications qu'ils ont fait. Chaque pièce me rappelle de beau souvenirs. La chambre où je dormais n'avait pas changer. Elle était mauve et elle avait plusieurs peintures psychédéliques que mes parents avait acheter. Il y avait aussi une énorme fenêtre qui donnait une vue splendide sur la coure arrière.
–J'ai une surprise pour toi! Me dit Tyrone.
Tyrone monte a l'étage et redescend avec une pile de vinyles. En me tendant l'un d'eux je reconnais immédiatement le dessus de la pochette. On y voyait un couple. Mes parents!

1973Où les histoires vivent. Découvrez maintenant