Chapitre 4:

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Pdv de Yingsok:

J'avais tellement peur de sa réaction... tellement peur de ce que j'allais lui dire...  allait-elle m'en vouloir ?

Je sentais ses petites mains devenir moite dans les miennes..., elle s'était crispée...mais me faisait face toujours fière et forte.

Mais même si elle faisait la forte je savais mieux que quiconque à quel point elle était faible...

Je pouvais le voir dans ses yeux; il y avait de l'angoisse..., de la peur..., la peur d'être blessé..., la peur d'être abandonné ...

Je lisais aussi... de l'amour ... elle tenait énormément à moi et je m'en voulait de devoir la blessé comme ça...

mais j'étais obligé et cela me faisait souffrir moi aussi.

Mais je dois lui dire, justement parce que je tiens à elle... justement parce que je l'aime.

Je me doit d'être honnête avec elle comme elle l'a toujours été avec moi et ne rien lui caché puisque c'est ce que nous avons toujours fait.

C'est sur ces paroles que je me lance









...























Moi: Je vais devoir partir... partir loin... très loin... et partir longtemps et je ne pourrais surement pas venir te voir, je tenais à te le dire car je pars bientôt et que je veux passer le temps qu'il me reste avec toi.

Pdv Myriam:

C'est pas possible... tout mais pas ça... alors lui aussi va m'abandonner...

Je sens ma gorge se serrer et les larmes me monter aux yeux; mais je m'efforce de les retenir et finit par articuler difficilement

Moi:  Q-q-quand pars tu ?

Yingsok: Dans deux mois dit-il d'une traite.

Il ne seras même pas là pour me soutenir pour the voice..., lui qui m'a toujours encourager et m'a toujours pousser à surmonter toutes les épreuves .

Un silence lourd s'ensuit ensuite, avant qu'il ne le brise en disant

Yingsok: Pour tout te dire je pars en Corée... c'est l'état qui m'envoie là-bas... pour un contrat de minimum 4 ans... ils veulent que je fasse des recherches sur une maladie rare dans leurs labos.

Et ils pensent réussir à trouver un traitement en seulement 4 ans. C'est un piège à rat.

Il s'est fait avoir.

On s'est fait avoir.

Je me retenait tant bien que mal d'éviter de pleurer et je lui fait savoir que je veux rentrer.

Il ne se fit pas prier et se lève immédiatement pour me raccompagner.

Je le sens très tendu et je comprend que ça a du être dure pour lui de me le dire mais je l'en remerciais au moins il ne partira pas comme un voleur... pas comme certains.

Le reste du trajet pour le retour à mon appart se passa dans le silence le plus total et je l'en remerciais je n'avais vraiment aucune envie de parler.

Pdv Yingsok:

Je la sens sur le point de craquer, je la vois souffrir mais je ne peut rien faire.

Et surtout je me fis violence pour éviter de la prendre dans mes bras afin de ne pas la faire craquer.

Elle déteste se montrer faible.

J'attends donc en silence un signe de sa part ce qu'elle ne tarde pas à faire. Elle veux rentrer.

Je comprends qu'elle ne tienne pas à parler, si elle a besoin de silence alors je lui donne n'ayant moi même pas trop envie de parler.

La nouvelle étant déjà assez douloureuse.

Élypse du trajet

Pdv Myriam:

Quand la voiture s'arrête devant mon immeuble, c'est limite si je ne cours pas hors de la voiture pour aller m'enfermer chez moi.

Yingsok me rejoins, m'embrasse furtivement et me laisse me sauver.

J'ai tellement envie de courir me cacher dans l'immeuble pour qu'il disparaisse de ma vue et que je puisse réfléchir tranquillement au comportement à adopté mais j'ai beaucoup trop de dignité pour le faire et me contente de partir normalement comme si de rien n'était. 

Je me dirige tranquillement vers mon appart mais des que la porte se ferme je me mets à pleurer violemment en glissant le long de ma porte.

Soudain la colère m'envahit et pour me vider de mon trop plein d'émotion je prend mes affaires de course et pars courir.

Je cours sans m'arrêter faisant défiler toutes les musiques de mon répertoire.

Les larmes qui coulent sur mes joues sont glacés et je frissonne mais je m'en moque et continue de courir jusqu'à ce que je n'est même plus la force de rester debout.

Je part m'asseoir dans un parc environnant pas trop loin de mon immeuble et pousse un cri qui déchire la nuit.

Maintenant je me sens comme une coquille vide, je ne ressens plus rien, j'ai vidé toutes les émotions que j'avais gardé emprisonner en même temps que toute les larmes de mon corps et cela me fit du bien.

Une fois calmé je pars du parc et rentre chez moi, à peine posé sur mon lit je m' endors aussitôt plongeant  dans un sommeil sans rêves.

Je pris une décision qui peut être me coûtera mais je m'en moque je suis prête à tout et j'y arriverai...
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Salut les cocos,
voici pour ce chapitre 4

N'hésitez pas à me laissez vos avis en commentaires pour que je puisse progresser.

Et surtout si l'histoire vous plais n'hésitez pas à la partager. Ca me ferai super plaisir.

Je compte sur vous et bonne lecture 😉

Merci

Et comme d'hab désolé pour les fautes d'orthographe : )

Lorsqu'un rêve devient réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant