Chapitre 13

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Il y a toujours dans le bonheur, même des meilleures gens, un peu d'insolence aimable qui défie les autres d'en faire autant 

Après avoir terminé ma conversation téléphonique avec Manon, je raccrocha et retourna dans la chambre. Je fus étonnée qu'elle ai accepté ma demande. Après le peut de soutien que j'avais reçu après mon arrestation par les flics, je ne savais plus vraiment en qui avoir confiance. Et je ne vous cache pas que ça ma fait chaud au cœur de savoir que je pouvais toujours compter sur elle. Je partis me préparer pour rejoindre Manon, ça faisait longtemps que je n'étais pas sortis, déjà plus de deux mois que j'étais enfermée ici, que j'avais ne serais ce que mis un pied dehors. Cela allait me faire du bien de prendre un peu d'air frais. Je me lava, m'habilla puis me maquilla. Je retourna dans la chambre et ouvris la fenêtre, je passa une jambe sur le rebord de la fenêtre quand :

Harry : Qu'est ce que tu fais ?

Moi : Rien, je reviens dans 10 minutes à peine

Harry : Pourquoi ? Où tu va ?

Moi : Je vais voir quelqu'un 

Harry : Qui ? 

Moi : Vous avez fini votre interrogatoire monsieur l'agent ? Je serais de retour dans pas longtemps je t'ai dit. Je vais voir une vielle amie. 

Harry : Moue...

Je passa ma deuxième jambe au dessus de la fenêtre et sauta dans l'herbe à quelques mètres. Je me réceptionna sur mes deux jambes et marcha jusqu'à quelques pattés de maison là où je devais retrouver Manon et tout le monde, je les vis entrain de rires tous ensemble en fumant, tout cela me manquait vraiment, les délires entre potes entre deux verre de vodka ou quelques taffes de juin. Une fois arrivée à leur niveau on se serra tous dans nos bras en se faisant la bise, c'est fou se qu'ils avaient pu me manquer.

Christopher : ça fait trop longtemps – me dit il en me soulevant dans les airs

Flo : Tu nous a trop manqué

Moi : Vous m'avez manqués aussi

Caroline : Alors comment c'est là bas ?

Moi : Horrible je viens de passer une semaine enfermé avec un gars parcequ'on c'était battu

Julie : Vous vous êtes battu ?

Matt : Là je reconnais ma Aria !

Moi : Oue c'est une longue histoire, mais ça va mieux maintenant, c'est notre dernier jour là bas. Après on retournera dans nos chambre respective. Je me suis fait une nouvelle pote. Elle s'appelle Vanessa, elle dans l'Asile pour les mêmes problèmes que moi à quelques détails près. Elle est sympa.

David : Et pourquoi ils vous ont enfermez ensemble si vous pouvez pas vous voir.

Moi : Apparemment ça nous aiderait à nous réconcilier, en à apprenant plus sur l'un et l'autre

Jacky : Et alors... ça à marché ? Vous vous êtes réconcilier ?

Moi : Peut être bien.... mais je suis pas là pour parler de ça. Vous avez amené tout ce qu'il faut ?

Greg ''me tendant le sachet'' : Oue, je sais pas comment t'as fait pour tenir aussi longtemps sans en prendre j'aurais pas supporté

Tous : Moi non plus

Moi : Je me le demande aussi, vous inquiétez pas. Bon c'est pas que je vous aime pas mais vaut mieux pas que je m'absente trop longtemps ça risque de se remarquer

Je leur fis une dernière fois un câlin et repartis en direction de l'asile. Sur le chemin je me dépêcha de peur qu'Harry se fasse du soucis, je ne sais pas pourquoi ça m'inquiétais autant qu'il se fasse du soucis, mais ça m'inquiétais. Une fois de retour j'escalada l'arbre qui se trouvait à côté de la fenêtre, m'agrippa à une branche et passa par le fenêtre, une fois dans la chambre je la referma et posa le sachet sur mon lit. Harry m'attrapa direct, il était dans le même état que quand je l'ai laissé toute à l'heure c'est à dire en panique.

Harry : Où est ce que t'étais passée ?

Moi : Je te l'ai dit j'ai étais voir une vielle amie 

Harry : Et ça t'a pris une heure, ne te fous pas de ma gueule Aria

Moi : Je me fous pas de ta gueule ça fait longtemps que je ne l'avais pas vu donc on a discuté un moment.

Harry : On est même pas censé sortir d'ici, qu'est ce que t'as été foutre dehors ?

Moi : Lâche moi 5 minutes Harry tu veux 

Je partis avec le sachet dans la salle de bain et referma la porte en la bloquant de mon côté car il n'y avait aucun verrou sur toutes les portes de l'asile, c'était une question de sécurité. Une fois la porte de bloqué je m'asseya en tailleur sur le carlage froid de la salle de bain, sorti un briquet, je regarda tout ce que ma bande m'avait mise dans le sachet, ils m'avaient mis un peu de tout, juin, seringue, herbe, crack et tout ce qui s'en suit. Je sortis une seringue déjà remplis et me l'injecta dans le bras, en à peine cinq minute elle fit effet. Je m'appuya contre la cabine de douche pour éviter de tomber, j'avais cette incroyable sensation de flotter dans les airs, je me sentais légère, heureuse. J'étais bien, j'avais l'impression que tout mes problèmes c'était envolé. Je me demandais comment j'avais pu tenir aussi longtemps sans consommer, j'avais oublié le bien fou que ça pouvais provoquer. J'entendais une voix qui me paraissait lointaine, je ne voulais pas me lever, je me sentais comme.... j'avais l'impression d'avoir les jambes collés au sol, je ne pouvais plus bouger.

Harry : Aria, qu'est ce que tu fais bordel ? Ouvre la porte !

Aria : Harry vient m'aider, on m'a collé les jambes à terre

Harry : Qu'est ce que tu racontes ? La porte est fermée à clef

Aria : Ba ouvre la

Harry : Je peux pas mongole, c'est toi qui la fermée de ton côté

Aria : C'est même pas vrai d'abord puis la mongole, ba... ba... C'EST CELUI QUI LE DIT QU'IL Y EST nananananèreuhhhhh

Harry : Qu'est ce que t'as foutu la dedans ? Me dit pas que.... eh merde

Il y eu quelques secondes de silence puis la porte s'écroula. Harry l'avait défoncé 

Aria : OUEEEEEEEE, t'es trop fort, Harry ! Harry ! Harry !

Harry : Où est ce que t'as été ? Comment t'as trouvé cette drogue

Aria : C'est un secret.

Harry *faisant la moue* : Et tu veux pas me le dire à moi

Aria : Ok, je vais de le dire, mais à une seule condition

Harry : Laquelle ?

Aria : Embrasse moi

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