On invente toujours des histoires quand on est amoureux. On invente des rivales, on invente des rivaux. On invente des complots, on invente des baisers volés, des accidents d'avion, des silences qui ne disent pas leur nom, des téléphones qui ne sonnent pas, on invente des trains ratés, des courriers qui se sont perdus, on n'est jamais tranquille. Comme si le bonheur était interdit aux amoureux. .. Comme si ce bonheur là n'existait que dans les livres, les contes de fées ou les magazines. Mais pas pour de vrai. Ou alors d'une manière si fugitive qu'il glisse comme l'eau entre les doigts d'une main étonnée de ne rien attraper.
Je continuais d’interroger Vanessa qui n’accepter plus de dire quoi que se soit ce qui m’énervais au plus au point mais je n’allais pas lâcher le morceau. Fini de me cacher des choses, j’ai l’impression de toujours être celle à l’ouest, jamais au courant de rien.
Vanessa : Je ne peux vraiment rien te dire, de un parce que ce n’est pas à moi de te raconter cette histoire très compliquée et de deux parce que je ne l’a connais pas entièrement
Aria : Tu veux que ce soit qui, qui me la raconte alors ?
Vanessa : Qui d’autre que le principal intéressé ?
Aria : Harry ? Mais t’es malade !!
Vanessa : Ecoutes Aria prends le pas mal mais il serait peut être temps de t’imposer un peu, depuis que t’es ici tu laisses tout le monde te mener en bateau en ne te posant pas les bonnes questions. Prends le taureau par les cornes pour une fois.
Aria : T’as raison, dis je en me levant de table déterminée à obtenir des réponses d’Harry.
Arrivée dans sa chambre je trouvai cette dernière vide, à chaque qu’il n’est pas dans sa chambre, il soit dans la mienne, soit dans le hall. Je décidai d’essayer la première option, accompagnée de Vanessa.
Bingo !
J’entrai en furie dans la chambre,
Aria : Ecoutes Harry, commençais je
Harry : NON ! Toi écoutes dit il se retournant face à moi, un paquet de poudre blanche à la main. J’en ai marre de tes conneries, avec tes saloperies de drogues, je sais bien que c’est dur d’arrêter et c’est pour ça que jusqu’ici je n’ai pas relevé toutes tes rechutes, mais si tu n’y mets pas un peu du tien ça ne pourra jamais fonctionner et encore moins si tu me ment. Je t’ai dis que je t’aiderai, que je serais toujours à tes côtés dans les moments difficiles alors pourquoi tu me mens bordel de merde !!!
Aria : Quoi ? Mais n’importe quoi je t’ai pas mentis, c’est Sindy qui m’a donné ce sachet.
Harry : Oh je t’en prie Aria, tu sais que je suis le premier à ne pas avoir confiance à elle, mais ce n’est pas la peine de rejeter toutes les fautes sur elle.
Aria : Mais putain c’est la vérité, c’est elle qui me l’a donné quand j’étais dans sa chambre
Harry : Quoi ? T’as été dans sa chambre alors que je t’avais interdis de l’approcher ? Tu te fou vraiment de ma gueule la
Aria : Mais c’est elle qui m’a interpellé dans le couloir putain
Harry : Oh, et je suppose que c’est elle qui t’a forcé à accepter ce sachet de merde, elle t’a mis un couteau sous la gorge ?
Aria : Non… mais
Harry : Mais rien du tout, tu savais parfaitement ce que tu faisais en acceptant ce sachet
Aria : Je n’avais l’intention d’en consommer
Harry : Oh s’il te plaît, pas à moi. Je te connais très bien.
Aria : Tu peux développer, je te prie ?
Harry : Tu n’as aucune volonté, il suffit qu’on t’agite un sachet de drogue sous les yeux et tu rappliques comme un petit chien
J’étais sous le choque, bouche bée par les paroles d’Harry. Je voulais résister mais c’était trop tard, je sentis une goutte d’eau dévaler ma joue, puis deux, puis trois, mais au lieu de m’effondrer je bondis sur Harry le faisant tomber par la même occasion pour le frapper de tout mon être malgré ma force pratiquement inexistante.
Harry lui ne faisait que me maîtriser, mais je me foutais de sa force et même si je devais probablement être entrain de frapper dans le vide je ne m’arrêtai pas, j’avais besoin de me défouler. J’étais tellement concentrée sur ma colère et sur Harry que je ne remarquais pas les deux gros bras musclé d’un homme me prendre par l’arrière pour me dégager d’Harry
Il me releva et m’éloigna de lui, Harry se releva au même moment où madame Wilson arriva
Mme Wilson : Qu’avez-vous encore fait monsieur Styles
…. : Non madame, répondit l’homme qui me tenait avant Harry. C’est cette demoiselle qui a commencé la querelle. Dit l’homme
Mme Wilson : Tiens donc est ce vrai ?
Aria : Oui, répondis je d’une petite voix, fuyant son regard
Mme Wilson : Et bien je suis dessus de vous… Veuillez me suivre Aria
Je sortis de la chambre tandis qu’Harry resta à l’intérieur.
Je suivis madame Wilson de l’autre côté du bâtiment, arrivée à l’intérieur nous entrâmes dans son bureau et je pris place sur une chaise tandis qu’elle s’installa dans son fauteuil.
Cette situation me rappelait beaucoup trop de souvenirs, la dernière fois que je suis venue ici, c’était lorsqu’Harry et moi se détestions et qu’elle nous avait mis une semaine en enfermement, la situation avait beaucoup évolué depuis... mais pas dans le meilleur sens.
Mme Wilson : Ecoutez, mademoiselle ce n’est pas la première fois que je vous retrouve dans une situation comme celle-ci et je crains que cette fois ci je ne puisse pas laisser passer ça.
Aria : Mais..
Mme Wilson : Il n’y a pas de mais qui tienne. J’ai pu remarquer que votre semaine d’enfermement ne vous a pas servis de leçon. Nous allons donc monter la punition d’un cran... je ne vais pas vous faire de cadeau cette fois en ne vous mettant qu'une semaine d’enfermement mais 10 jours. Sauf que cette fois ci vous ne serez pas dans endroit aussi confortable.
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Après avoir été récupérer mes affaires je suivis Mme Wilson et Kenny dans une pièce que je n’avais encore jamais vue jusqu’ici. La pièce était sombre, les murs étaient fait en pierre ce qui la rendait encore plus sombre, il n’y avait qu’un lit sans couverture, des toilettes et une douche rien d’autre, la porte n’était même pas une porte, c’était un grillage. J’entrai dans cette pièce et Kenny referma la porte à clef derrière moi. Je posai ma valise à terre et m’assis sur le lit. J’avais entendu des bruits de couloirs qui disaient que jamais personne ne passait près de cette pièce, ce qui veut dire que je n’allais avoir aucun contact pendant 10 jours.
Je fus étonnée quand je vue une silhouette arrivée, elle se rapprochait de plus en plus jusqu’à ce que je pus voir le visage de cette personne…… Sindy
Sindy : Je t’avais prévenue salope, Harry est à moi, et tu ne peux rien faire pour changer ça