Une vision sans action n'est qu'une hallucination.
Une heure, seulement une heure que je me trouvais ici et je commençais déjà à craquer, le passage éclair de Sindy m’avait tellement paru irréaliste que je me demandais si je ne l’avais imaginé.
Je me trouvais assise sur le modeste matelas qui me servait de lit, pratiquement recroquevillé sur moi-même, j’étais inquiète, mais je ne savais pas pourquoi. Sûrement parce que cet endroit était tous ce qu’il y a de plus flippant, il est lugubre, froid, terne et avec ce grillage devant moi j’avais l’impression d’être un animal en cage, il n’y avait pas grande différence entre un animal de cirque et moi en ce moment, tous les deux en cage, traité comme une sous merde, n’ayant le droit qu’à 2 modeste repas par jour.
Je me sentais humiliée, trahie par Harry qui n’avait pas cru à ma version des faits et qui avait préférer croire cette salope de Sindy au lieu de moi. Rien que de repenser à ça je me mis à sangloter et je ne pus empêcher quelques larmes de couler et je sentis une boule se serrer dans ma gorge. Je devais ressembler à un petit chiot qu’on a mis en cage mais par-dessus tout je devais faire extrêmement pitié et j’ai toujours eu horreur de ça, pendant toutes ces années la mort de mes parents m’avait appris une chose ‘’Montre que tu es forte on te respectera, montre que tu es faible on t’achèvera’’
Aujourd’hui cette phrase prenait tout son sens, cela ferais trop plaisir à Sindy de me voir sortir effondrée dans trois jours, il fallait que je ressorte d’ici la tête haute, ma Sindy tu ne sais pas à qui tu as affaire.
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Harry : Je te remercie de m’avoir fait ouvrir les yeux sur Aria, sans toi je n’aurais jamais su qu’elle n’avait jamais, ne serais ce qu’essayer d’arrêter de se droguer
Sindy : Je t’en prie, depuis que je suis revenue j’essaye de te montrer que j’ai changé et même si je savais que ça allait te faire du mal, j’ai tenu à me rattraper en te disant la vérité.
Harry : Tu as bien fait, sans toi je n’aurais jamais su la vérité
Sindy : Merci…. Dit, tu crois qu’on pourrait essayer de tourner la page ? Toute cette c’est passée il y si longtemps, il serait peut être temps de tout oublier
Harry : Désolé mais non, je ne pourrais jamais oublier
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2 305, 2 306, 2 307, 2 308, 2 309.
2 309 petits carreaux sur ce putain de carrelage au sol.
Ça y est je commencée sérieusement à tourner en bourrique dans ce putain de cachot et en plus j’avais la dalle.
Aria : Hey, y’a quelqu’un ?
Il faisait vraiment sombre dans cette pièce, je n’y voyais presque, la seule partielle de lumière qui éclairée la pièce venait d’une petit fenêtre située en haut du mur à ma droit, j’essayai de grimper le mur mais il n’y avait que mon lit qui pouvait m’aider à me hissait et malheureusement il ne me procura que quelques centimètres de hauteur en plus.
Je fus saisie lorsque j’entendis la porte du cachot claquer.
Aria : Il y a quelqu’un ? criais je
Aucune réponse
Aria : Qui vient d’entrer ? retentais je
A nouveau aucune réponse
Je m’avança doucement de l’autre côté du cachot lorsque je percuta quelque chose avec mon pieds, une fourchette joncha le sol du a la force de mon pieds à coté de celui-ci se trouvais une assiette en carton, remplie du purée presque liquide, je grimaçai à la vue de la texture mais compris très vite que je n’aurais pas mieux comme nourriture.
J’eus un haut de cœur lorsque j’amena la fourchette à mes lèvres pour avaler cette immonde nourriture. Je finis l’assiette le plus vite possible, pour au moins avoir quelque chose dans l’estomac.
Une fois fini je posai l’assiette par terre et la fixa pour voir si quelqu’un apparaitrais pour la reprendre. Je resta à la fixer pendant une bonne quinzaine de minutes mais rien. Quelques minutes plus tard j’entendis une fois de plus des pas se diriger vers la cage, cette fois ci je pus apercevoir un homme, je poussa un hurlement lorsque je vis son visage, la moitié de sa figure était complètement brulée et de l’autre côté il avait un énorme cocard violacée, ses dents étaient aussi jaune qu’une banane moisie puisqu’il avait en plus de ça quelques carries et la peau de ses mains était arrachée.
Je me recula le plus possible vers le mur espérant que plus j’allais m’appuyer contre lui, plus il allait se reculer, mais rien.
L’homme sortit une clef de sa poche, je fis les gros yeux lorsqu’il l’inséra dans la porte et l’ouvrit, je me recroquevillai sur moi-même, ferma les yeux et cria le plus fort que je pus.
Mon cri résonna dans toute la pièce pendant quelques secondes et se fut le calme complet. J’ouvris doucement les yeux et regarda autour de moi… il n’y avait personne, je me leva prudemment du lit et avança jusqu’à la porte du grillage, je tournis la poignée, elle était belle et bien fermée. J’inspirai un grand coup et mis mon visage dans les mains quelques secondes, je me tapais juste des films à cause de l’endroit qui semble un peu bizarre c’est tout, c’est moi qui délire….