Sonnet

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{Sonnet écrit pour les cours, je le trouve néanmoins assez sympa.}

Je longe les rues interminables. Le noir,
Comme un poids au fond de mon coeur frigorifié,
M'effraie, m'alourdit. Le noir me fait prisonnié
Dans son âme sans fond, dans son âme illusoire.

J'avance, sans but précis dans cette forteresse,
Je suis abandonné dans ce monde fantôme
Ou je veux vivre et souffrir et mourir. Un dôme
Où plus rien ne peut être pourvu de tendresse.

La ville m'aimait trop pour que je la déteste
Je reste donc au coeur de ce monde funeste.
Un bruit sourt me fit sursauter. Le grondement

Infernal des boîtes de conserves roulantes.
J'essaie de m'accrocher à de bons sentiments
Mais je perds le pied au coeur de cette épouvante.

Le Vrac d'une DuchesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant