Chapitre 1.

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Je me levai péniblement de mon lit, le regrettant déjà. Je m'habillai et descendis prendre mon petit déjeuner. Ma chambre se trouvai dans le sous sol aménagée de la maison tandis que ma petite soeur de 14 ans,elle, dort dans les combles également aménagée de la maison.
Je pris des croissants tout chaud achetée à la boulangerie quand Cleila, ma soeur débarqua, énervée au téléphone.
"Non mais laisse tomber Jacob !! Tu me sur-saoules là !! Tu sais quoi?! Je vais te quitter si tu continues!" Et elle raccrocha sèchement. Je baissai la tête sur mes croissants. Rien que d'entendre les mots : couples, amour, rupture, ex, petite amie... cela me crispe. Et oui j'ai 17 ans et je n'ai jamais eu de petite amie. Pire personne ne s'est jamais intéressé à moi. Et cela est la pire honte de toute ma vie surtout que tout le monde dans mon lycée est au courant et quand je passe dans les couloirs j'ai l'impression qu' on me fixe et qu' on rigole dans mon dos. Pourtant je ne suis pas le premier à avoir parcouru ce genre de chemin mais c'est devenu un complexe horrible qui fait que maintenant je me sens minable, inutile et surtout MOCHE !
"Bon salut toi là !" Dis ma soeur en me voyant.
Elle c'est un peu... comment dire... tout l'inverse de moi ! C'est une reine dans son collège, ses "amis" doivent remplir une feuille A4 entière et ses exs doivent au moins se compter sur les deux mains. Toujours dans la provoque avec moi, ce n'est franchement pas la petite soeur que j'aurai aimé avoir quand elle est née. Au début on s'entendait bien jusqu' à ce qu' elle rentre dans l'adolescence. D'ailleurs je la critique qu' elle a changé mais il n'y a qu'à me voir. Au primaire j'étais apprécié de tous, je faisais de nombreuses bêtises qui amusait toute ma classe mais lorsque que j'ai changé d'école en cinquième, ma vie a basculé! Au début c'était le paradis jusqu' à ce que je me dispute avec mon meilleur ami. Après cela celui ci devint le garçon le plus populaire du collège et son influence sur tous fit que tout le monde me rejetta petit à petit. Après les deux horribles années de quatrième me voilà propulsé cette fois ci dans un lycée dans lequel je me sens assez bien. Actuellement j'ai une bande de trois potes, avec moi quatre! Ensemble on fait toutes les conneries du monde et on s'amuse tous terriblement bien. Je suis assez apprécié mais mes deux ans de harcèlement m'on laissé des séquelles qui ont du mal à se soigner. Je garde des réflexes de victime et j'ai souvent l'impression que l'on me juge et critique en permanence alors que ce n'est pas forcément le cas.
Je contactai ma montre pour voir que j'étais en retard comme d'hab'! Je suis en filière littéraire car j'adore écrire et je déteste surtout les matières scientifiques. Arrivé en cours je pris une place du fond étant donné que déjà tout le monde était installé et se racontait les dernières nouvelles du lycée. Personnellement je ne suis pas très ragots à part ceux qui concerne la vie de mes amis ! Mon téléphone se mit soudainement à vibrer en pleine rédaction, je le rangea illico dans mon sac. Sorti du cours je contactai ma messagerie pour écouter le message oral laissé par l'appel téléphonique. Mais on entendait rien à part des grésillements et juste une voix de femme disant: dans le train. Je l'effaçai tout de suite étant donné que cette personne avait du se tromper de numéro. Trop occupé à regarder la dernière vidéo YouTube de Amixem je ne fis pas attention à la personne me rentrant dedans.
"Pardon..." dis je en me massant mon épaule qui me faisait terriblement mal.
"Pas de problème. Est ce que tu pourrais m'indiquer le cours de philosophie?!" Me demanda la jeune fille que j'avais percuté. Elle était assez grande, 1 mètre 70, des cheveux bruns, une belle bouche rouge, bien maquillée naturellement mais surtout ces yeux chacun d'une couleur différente! Un bleu et un marron. Elle dégagait une étrange sensation dans l'air et mon corps. La fille avait l'air sûre d'elle et légèrement froide tout en étant chaleureuse. Son parfum sentait une odeur indescriptible que je n'arrivai pas à identifier. Je me sentais comme hyptnotisé par son regard et elle dut répéter sa phrase pour qu'enfin je réponde:
"Oui bien sûr! C'est mon cours suivant !" Dis je et je l'emmènai. De ce que je compris de ce qu' elle me racontait, elle était nouvelle et avait aménagée il y a quelques jours dans notre belle ville. Je parvenais difficilement à la comprendre à cause de son accent qui ne me rappellai aucun pays connu. L'épaule dans lequel elle était rentré me faisait encore mal et une étrange douleur m'élançait partout dans le bras.
"Hey !!! Mon frère ça va ?!" Me demanda Rick, un de mes meilleurs amis. Rick est petit, blond, yeux bleux, toujours souriant et maigre comme une crevette. En gros il est un peu mon opposé moi qui suis grand, bruns, visage plutôt ovale, épais sourcils, assez musclé grâce à deux ans d'abonnements à la salle de sport.
"Oui ça va bien merci et toi ?" Répondis je.
"Ouais ouais. Alors c'est qui ?!" Haussa t il les sourcils en direction de la fille que j'avais amenée jusqu'ici.
"Je m'appelle Kleilie. Et vous ?!" Dit elle en nous serrant la main en signe de présentation officielle.
"Moi c'est Rick et mon copain c'est Valentin comme quoi... la saint Valentin !" Je lui assainai un coup de cahier sur la tête et m'installa à côté de lui et Keilie fit de même près de moi.
"Alors, alors ?! Cette fille elle est plutôt pas mal, non ?!" Fit Rick en me donnant des coups de coude.
"Oui elle est belle! Mais on ne s'emballe pas pour autant..."soupirai je.
"Mouais mouais il serait temps de passer aux choses sérieuses et de la conquérir un peu, elle ou une autre! Y en a pleins dans la salle. Elle, là bas non ?" Proposa mon acolyte.
"Écoute, ça fait depuis septembre qu' elles sont dans notre cours. Je commence à les connaître et tu vois bien que ça ne marche pas. " dis je perdant tout espoir.
"Mais c'est toi le mâle, non !? C'est toi qui doit passer à l'attaque en premier ! Évidement si tu restes assis sur une chaise en attendant qu' il pleuve de l'amour, tu peux toujours t'assoir sur ton cul!"
Rick était vraiment le pire en terme de conseils. Même si il a raison, il ne donne pas beaucoup de soutien. Le cours débuta alors et je fis silence tout de suite. Mes vieilles habitudes de collège... au primaire j'en aurai profiter pour faire le bazard, j'aimerais revenir cette personne car je sais que je suis réellement comme ça dans le fond. J'essayai de me concentrer et de ne pas me perdre dans mes pensées mais surtout arrêter de me plaindre ! La présence de Keilie me dérangeait au plus haut point et je voulais à la fois m'éloigner d'elle le plus loin possible et à la fois me rapprocher... Je ne connaissais pas cette sensation, étrange qui me faisait rêver mais aussi peur... Peur ?! Pourquoi cette jeune fille rien que par sa présence faisait que ma raison me hurlait de partir mais que mon coeur me chuchotait d'approcher. Le cours était porter sur un sujet encore inabordé jusque là : La Mort.
"Vous devriez faire une dissertation sur ce sujet en travail de deux. Mr Boazt,pourriez vous, vous occuper de Mlle Clazt votre charmante voisine ?!" Me demanda le professeur
"Oui oui monsieur!" Répondis je.
La sonnerie retentit et je quittai ma place.
"Attend! Est ce que tu pourrais me passer tout les cours et m'expliquer un peu le fonctionnement de ce lycée?" M'appella Kleilie.
"Oui oui pas de problème. "
Elle griffonai quelque chose sur une feuille qu' elle me tendit.
"Au cas où tu veuilles me contacter" et elle partit sans rien ajouter.
Sur ce papier je pouvais lire :
K. C. : 02 13 06...ect ect...

La Mort a un numéro en 02 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant