chapitre 1

312 11 0
                                    

Un dernier aller-retour vers ma salle de bain et je me jetai sur mon lit. J'ai enfin fini de ranger mes affaires, bien que ce sois devenu une habitude, en quelque sorte. Partir longtemps et changer aussi régulièrement d'environnement est vraiment géniale mais avoir à déplacer plus de quatre valises tous les trois mois est un peu fatigant. Mais le voyage en valait la peine. Oui, définitivement.

Au bout d'à peine quelques minutes de répit, mon téléphone se mit à vibrer dans ma poche arrière. Dans un effort surhumain j'apportais le téléphone au niveau de mes yeux. A la vue d'un message d'Alice, une de mes meilleures amies , je soufflai ne me sentant plus capable de faire fonctionner aucun de mes muscles. Et par conséquent de me déplacer au bar où elle me proposait de fêter notre retour, à judy et moi, une autre de mes meilleures amies et colocataire depuis quatre ans. Voir plus si les années collège/lycée, où nous passions notre temps l'une chez l'autre compte. M'enfin bref, c'est vrai qu'on est rentrée depuis trois jours et que nous n'avons toujours pas vu tout ce petit monde. Je répondis alors positivement et laissai retomber mes bras à mes côtés. Je traînai encore quelques minutes puis me décida à me préparer et prévenir Ju.

Après une douche rapide, ayant rendez-vous au bar seulement quarante cinq minutes plus tard, je fis rapidement un maquillage assez naturel. Enfila une chemise blanche légèrement ouverte, laissant apparaître un de mes tatouages art. , ainsi qu'une jupe en jean et mon fidèle perfecto.

 , ainsi qu'une jupe en jean et mon fidèle perfecto

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je fermai la porte après que Judy m'ait confirmé n'avoir rien oublier et descendu les escaliers rapidement, ma paire d'Air max 97 à la main

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je fermai la porte après que Judy m'ait confirmé n'avoir rien oublier et descendu les escaliers rapidement, ma paire d'Air max 97 à la main. Malgré toute notre fausse volonté d'arriver à l'heure, ça fait bien cinq minutes que notre Uber nous attends en bas. Le trajet du quatrième étage a la voiture fut plutôt comique, j'ai bien failli me rétamer une trentaine de fois dans les escaliers à force de rire aux bêtises de la brune. Cela pourrait être une preuve de notre incapacité à rester centrer sur un but en étant sérieuse. Nous dirons plutôt que si l'ascenseur n'avait pas été en panne, nous serions à l'heure et que le genou de ma coloc serait intact. Tout est la faute de l'ascenseur.

A quelques mètres du Plug in café, on pouvait déjà entendre un morceau de rock en fond. En ouvrant la porte on se prit une vague de chaleur, on entendait d'ici le rire étrange d'Alice et les cris de Jonathan et cela me fit tourner le regard vers eux dès notre entrée. Ils étaient installés au fond du bar, à la limite de la terrasse, autour d'une table ronde. L'ambiance du bistro est chaleureuse, des vinyles sont accrochés au mur à côté d'une planche de surf qui me rappelle Hossegor. Autour des multiples tables, des fauteuils en cuir ou des tabourets vintage. En face de l'entrée un beau bar où je me presse d'aller des boissons. Je commande pendant que Judy rejoignait le petit groupe. Deux Desperados, clairement nos favorites, celle d'à peu près tout ce beau monde en fait. Il n'y a qu'à jeter un coup d'œil sur la table pour le deviner.

 les yeux noirs, Nabil AndrieuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant