Le Cercle d'Or

chapitre IX

Son sentiment de culpabilité n'arrêtait pas de croître à mesure qu'elle chevauchait. Comme quand ses parents avec disparu, comme quand sa sœur était décédée. Ce sentiment de honte et d'effroi que seule le survivant peut ressentir. Cela broyait ses entrailles et polluer son esprit de penser obscure. Néanmoins la chaleur de Tikky qui c'était logé dans la poche de sa chemise au niveau de son cœur lui offrir un peu de sérénité.

Le soir de sa première nuit, dans la chambre de l'auberge qu'elle avait louée, elle se perdait dans des réflexions sans fin. Heureusement un brouhaha joyeux émanant du rez de chausser lui rappeler des heures joyeuses. Pour occuper son esprit, elle décida d'ouvrir le mystérieux paquet. Il contenait un livre. Le cuir ancien était rapiécé, les pages craquaient en répandant une odeur de poussière.L'inscription en or sur la couverture avait ternis; « Registre Céleste ». Elle effleura les lettres d'or, jamais elle prit le temps de s'instruire des différentes religions bien que cela la fascinât comme tant d'autres sujets. Vers le début du livre elle y trouva une lettre. Le pincement au cœur qu'elle eut en se rendant compte que cela pouvez venir que d'un seul destinataire était violent...

Aïyline.

«Chère Shivane quand tu recevras ceci qui sait ou tu seras ? Ta vie al'air remplie d'aventures et d'énigme fascinante. N'oublie pas de mes les raconter ! Je suis pour ma part déjà rendu à Sülan. Notre rencontre m'a donné le courage de continuer à avancer malgré ma peur. Ma détermination est renouvelée.

Comme promis, voici un passage que tu pourrais trouver intéressant.Peut-être que mes croyances affectes mon jugement...mais tu admettras sans doute que les coïncidences sont troublantes. La prêtresse du temple m'a gentiment donné son exemplaire.

Prend soins de toi »

L'écriture droite, petite et régulière l'émouvait. Elle collait parfaitement à la réserve de la servante de la Lumière. Des larmes noyaient ses yeux. Il ne fallait pas qu'elle disparaisse. Pas encore.

Le passage raconte l'histoire d'un Trône une créature ailée gigantesque à écailles rouges et aux yeux d'or.

Sa respiration se bloqua avant qu'elle ne reprenne la lecture.

Il se nommait Ikarus, un être de Lumière une des premières créatures à avoir vu le jour. Alors qu'il arpentait le ciel, une flèche se logea dans une vieille blessure. Affaiblie il se retrancha derrière une cascade.

Une jeune femme qui allait boire au lac remarqua son inhabituelle couleur doré. Elle perçut un râle d'agonie. En prenant son courage à deux mains et passa la cascade. Ikarus perçut la grandeur d'âme de celle-ci et n'attaqua pas. Il lui permit même de la soigner. Quand il retrouva sa vigueur pour la remercier il lui offrit son sang en lui assurant que sa lignée aurait une récompense éternelle pour sa générosité.

Elle s'arrêta...impossible...Hormis le battement sourd de son cœur rien d'autre ne plus parvenait aux oreilles.

Le temps c'était comme suspendu. Les bras croisés elle imaginait de grands yeux semblables aux siens. Cette fable sur une créature surnaturelle y croyait-elle seulement? Voulait-elle tellement une explication qu'elle accepterait de croire n'importe quoi? Non..il lui fallait des peuvent...mais c'était déjà trop tard l'idée c'était frayer un chemin dans ses certitudes.

La Lumière.

Cette chaude aura qui avait émané d'Aïyline quand elle soignait les gens, sa peau en avait encore des frissons rien quand y repensant.Son pouvoir à elle n'était pas aussi doux. Il était violent,ardent.