chapitre XXII

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Le cœur de l'alchimiste n'avait même plus assez de force pour battre d'excitation. Il clignant plusieurs fois des yeux pour ajuster sa vision. La Magi n'avait pas enlever sa main, observant les formes prendre de plus en plus de netteté. Petit à petit des corps nus apparurent, une quinzaine d'individus à la peau bleu se levèrent faiblement en regardant perdus autour deux. Il y avait douze adultes et trois enfants de différents âges. Akala resta à genoux incapable de faire le moindre geste alors que des larmes de soulagement perlaient sur son visage fatigué.

- Peux-tu t'occuper d'eux ? (Il lui désigna une malle dont elle ignorer la présence) c'est à peine si je peux parler.

- Tu aurais pu me prévenir que tu aller te sacrifier, lui lança-t-elle furieuse en allant vers la malle.

En ouvrant le coffre elle fut surprise de voir des vêtements de Magi. Elle essuya ses propres larmes. Il avait pensé à tous, cette pensée la fit sourire. Elle alla vers chaque personne pour leurs proposer de quoi se vêtir avant de retourner auprès de l'alchimiste. Elle ne reconnaissait aucun d'eux, elle constata qu'Akala était dans le même cas. Elle l'aida à se relever un bras autour de sa taille.

Ils s'approchèrent d'eux d'une démarche faible. Il déglutit, sa gorge était sèche et son corps souffrait encore de l'effort. Depuis combien de temps n'avait-il pas parlée Magi ? Tout à l'heure avec la femme il avait parlé commun. Il avait autant rêver que redouter ce moment.

-Vous devait vous demander ce qu'il se passe et où nous sommes, annonça-t-il se sa voix cordiale et mélodieuse.

Il n'aimait pas l'accent qu'avait pris sa voix après des décennies à parler d'autres langue que la siennes. Les Magis hochèrent timidement la tête le dévisageant avec curiosité.

- Je m'appelle Akara. Je vous ai ramener à la vie...peut import l'époque dans laquelle vous vivez, elle est révolue. Si vous êtes là c'est qu'une injustice à étaient commise. (des murmures s'élevèrent, alors que les individus se rapprochaient les uns des autres) Nos ancêtre se sont sacrifier pour que la guerre entre Anges et Démons prenne fin. Ils ont réussi mais cela scella le destin de notre race.

Désormais c'était le trouble qui animait les Magis, il leva les mains pour les apaiser. Il tacha de calmer son amertume.

- Mais j'ai refusé ce destin pour vous mes frères et sœurs. Vos descendant aurez dû faire partis de ce monde. Votre place est ici, dans ce nouvel air. Votre intelligence, votre dévotion vous honore. Les Hommes de ce monde ont petit à petit oublier leurs valeurs. Mais vous vous êtes différents.

Une flamme d'espoir brillait dans les yeux des individus devant lui tandis que leurs postures se fit plus fière. Peut à peux des voix s'élevèrent, l'alchimiste fit du mieux qu'il put pour répondre à toutes leurs interrogations malgré la fatigue. Certains comprenais son point de vus, d'autres étaient plus réticent mais cela lui était égal seul comptait se groupe de personnes vivantes. Ils finirent par raconter leurs histoires, deux avaient péri dans le sacrifice, l'un avait était assassiner par un Démon, trois autres de maladies et ceux restants de morts naturel. Leurs seuls points communs étaient qu'ils avaient vécus dans cette pyramide.

Quand la lumière du jour disparut de la pièce Akara apporta quelques provisions pour eux et se retira dans la salle hypostyle où le silence lui fit le plus grand bien. Il s'assit dos à un pilier sentant le sommeil venir. Il ferma les yeux goûtant au délice du devoir accomplie.

C'est un miracle que tu es tenue jusqu'au bout. Ton amour pour eux est fascinant.

-Dit le Dieu ancien qui était aduler par des foules entières.

-Tu parle à ton ami ?

Il ouvrit un œil bien qu'il avait reconnus la voix. Akala se tenait devant l'entrée une pomme à la main. Elle lui lança l'objet qu'il rattrapa sans même y pensée.

- En effet. Je l'imagine au milieu d'une ville entière adulé.

Il étouffa un rire avant de croquer dans sa pomme. La Magi s'approcha de lui d'un pas hésitant.

- Merci de m'avoir permis de voir cela.

Elle s'installa près de lui, il pouvait sentir la chaleur de son corps contre son épaule.

- Même si tu à du m'enlever, rectifia-t-elle.

- Tu es plutôt tomber dans mes bras, corrigeât-il.

Elle leva les yeux au plafond l'espace d'un instant cherchant ses mots.

- Tu à accomplie un miracle.

C'était une victoire en demi-teinte pour lui, il avait sacrifié beaucoup pour arriver jusque-là...il ne lui répondit pas pour ne pas gâcher sa gratitude.

-En fait, je m'appelle Akala. Et en effet je suis la princesse de la dynastie A-cō. La dernière à avoir existait. (Son regard s'assombrit avant qu'elle reprenne) Tu ne m'as jamais demandé pourquoi j'étais encore en vie.

- Je suis bien trop galant pour ça.

Elle sourit avant de raconter son histoire, elle évoqua Shivane et leur pérégrination. Tous deux se sentait heureux mais tiraillait par le remord. Prendre des vies pour en remplacer d'autres cela n'avait rien de noble. Il fut ému de sa tragédie mais soulagé de savoir que pendant tout ce temps où lui aussi se sentait seul il ne l'était pas vraiment.

-C'est toi qui les guideras. Tu à çà dans le sang. Demain je dois partir tenir une promesse.

Elle le regarda surprise, ses sourcilles fronçaient.

-Mais c'est ton miracle ! s'emporta-t-elle. Sans toi rien de cela n'aurait était possible. Ils te considèrent comme leurs nouveaux Dieux.

Il soupira, ce titre il n'en voulait pas. Il avait réfléchi à différents plans d'actions si cela arriverait. Son attention se reporta sur Akala, s'inquiétait-elle vraiment pour lui où voulait-elle simplement que le sacrifice de son amie ne soit pas vain. La fatigue le rattrapa doucement il se sentit partir.

Elle le regardait, il c'était assoupi sur son épaule. Pendant un instant elle eut peur qu'il ne soit mort épuiser par l'énergie qu'il avait fourni. Comment avait-il pu accomplir un tel chose ? Il avait toujours affiché un air digne et décidait qui lui rappelait sa mère, un air que seul ceux qui porte le poids du monde sur leurs épaules arborait. Elle observa son visage, sa mâchoire carrée, il portait un bouc, ses cheveux blancs lui tombait aux épaules. Il avait des lèvres fines, quelques petites cicatrices çà et là. Quel genre de vie avait-il pus mener pour arriver à son résultat ?

Elle repensa à ses yeux aussi blanc et lumineux que la lune. Ils étaient toute aussi déroutants que le personnage. Après ce qu'il venait de faire elle lui devait sa gratitude éternelle et pourtant. Pouvait-elle avoir confiance en lui ? Ses sentiments oscillaient entre reconnaissance et désarrois qu'il se soit jouait de Shivane. Qui sais combien d'autres personnes étaient mort pour eux.

Le brouhaha plein de vie des Magi à l'étage la rassurait, l'espace d'un instant l'atmosphère lui rappela son foyer. Ses yeux commencèrent à se fermer, la chaleur de l'alchimiste la réchauffa....

Le Cercle d'OrOù les histoires vivent. Découvrez maintenant