Chapitre XXIII

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En ouvrant les yeux Akara fut ravie de constater que dans la nuit les Magis étaient venus les rejoindre dans la salle. Un des enfants c'était même endormis sur les genoux d'Akala. Il se leva doucement sans réveiller la princesse, il prit quelques instants pour apprécier le calme des lieux. Malgré la fatigue il se sentait ôté d'un point. Il n'avait jamais été un grand orateur mais il avait l'impression qu'il avait réussi à apaiser les cœurs.

Tu à était parfait hier je ne te pensais pas si douer.

-J'ai tant pensez à ce que je leurs dirais à leur retour, admit-il à voix basse.

Il lança un regarda à la princesse toujours aussi indécis sur elle. Il pivota pour sortir lentement de la pyramide, espérant qu'elle retrouverait sa splendeur d'en tant. Le golem se trouvait toujours devant l'entrée, ses yeux fixait sur lui.

-Pourrez tu me laisser passer s'il te plait ?

Il allait attraper sa stèle devant l'immobilier de la créature mais il sentit une présence se mouvoir derrière lui.

- Alors tu es du genre à t'éclipser sans un mot ?

Dans la voix de la princesse il n'y avait néanmoins aucun reproche seulement de la surprise. L'alchimiste lui sourit malgré lui.

- Je suis quelqu'un d'assez occupé.

- Ta promesse est-elle si urgente ?

- Je crains que mon ami ne soit lassé d'entendre ma voix.

C'est bien vrai !

Ses yeux se plissèrent en le scrutant de nouveau, Akara n'aimait pas qu'on le dévisage lui qui avait si souvent cacher sa peau.

-Il te parle en ce moment ?

-Oui.

-Cela doit être dérangeant.

-On s'habitue.

Dit plutôt que je suis un Dieu conciliant.

Elle fit un geste à son golem qui s'écarta de la sortie.

- Tu peux partir.

- Je compte sur toi pour prendre soin d'eux et redonner à ce lieu son éclat.

- Juste une question.

- Oui ?

- Si je n'avais pas été là, qu'aurais tu fais ?

Elle me plait cette femme.

Akara fit un geste agacer de la main.

-Je serais resté plus longtemps pour leur expliquer ce monde.

Elle haussa un sourcil peut convaincu.

- Tu ne sembles pas aimer les gens.

- Aurevoir, dit simplement l'alchimiste en s'éloignant peu enclin à se dévoiler.

- J'espère que tu reviendras.

Il monta sur son cheval sans répondre et partie en direction de Ming.

Voilà pourquoi tu n'as jamais eu de descendance.

- Je t'en prie pas maintenant.

Mais elle n'a pas tort la seule personne que tu aimes est ton apprentie...et l'autre alchimiste.

Akara remua la tête pour faire sortir de son esprit le visage de la jeune femme aux yeux d'or, sa longue chevelure blanche. Sa curiosité dévorante...Il frissonna en dépit du vent chaud qui balaya les dunes de sables.

Pendant les jours qui suivirent Isthar n'évoqua plus Shivane, il se permis quelques réflexions sur Akala qui fait rire son interlocuteur la plupart du temps. Le Dieu c'était toujours montrée cordiale avec lui, cela lui rappelait lorsque les Anges venait échanger avec son peuple. La douceur de leurs visages, leurs voix mélodieuses. De nombreuses fois ils les avaient vus disparaître dans le ciel azur, il leva la tête. Le disque sombre se trouvait bien plus au nord. L'Eden était donc apparut a l'humanité après tant d'années dans l'ombre. Il se demandait à quoi pouvait bien ressemblait cette cité construit par d'autres Dieux. Elle devait être fabuleuse, remplit de choses délicates, rares.

Je n'ai jamais rencontré d'Anges, quelques démons que je chassais de mes dévots tout au plus. Ces temps immémoriaux étaient sombres, comme pour ton époque le monde était ravagé par la guerre par une civilisation n'avait perdurait avant la vôtre.

L'alchimiste ressentait une pointe de fierté à ces mots, s'imaginant des monstres parcourant librement le monde chasser par des êtres ailés.

-Je suis content d'avoir pu voir ce futur de paix. Leurs sacrifices n'étaient pas vains.

Aucun sacrifice ne l'est vraiment. Cette époque est agréable à vivre grâce à tes ancêtres.

Il savait que le Dieu lui remonter lui morale. Lui qui n'était plus attacher à personnes dans ce monde se sentait privilégié de cette attention. Cependant il pouvait sentir l'empressement chez son ami. Il hâta donc sa monture pour rejoindre au plus vite Ming.

Une fois arrivée dans la fastueuse cité alors que le jour se leva, l'alchimiste retrouva avec plaisir à son domicile. Il avait pris la précaution de remettre ses bandages, sa capuche et ses gants pas une partie de peau bleu n'étaient vraiment visible. Ming était l'endroit où il c'était établie le plus longtemps, sa beauté et ses mystères l'aider à ne pas devenir fou.

Ses deux golems le saluèrent tout en lui apportant une tasse de thé et son courrier alors qu'il s'installa dans son bureau.

- Sigfrid est passé de nombreuses fois. Il s'inquiète pour vous Maître.

Katsu le fixait de ses yeux bleu surnaturel alors que sa sœur c'était déjà éclipsait ailleurs.

- Faite lui savoir que je suis de retour. Merci.

Il se plongea alors dans son courrier. Une lettre l'intrigua particulièrement. Le souffle rouge le traitait de monstre, il semblerait qu'il avait finis par découvrir son immortalité, exigeant qu'il quitte la cité. Il chiffonna la lettre en la jetant dans sa corbeille. Leur souhait sera bientôt exaucé.

Tu à était trop patient avec eux. Tu aurais dû les détruire au début de leur création.

Il rependant un bref instant au moment où il avait érigé l'académie d'alchimie afin de partager son savoir. Quand il avait eu vent de cet ordre, il avait fait l'erreur de penser qu'il était inoffensif. Désormais il exécutait des transmutations expérimentales. C'était un problème qu'il ne pourrait plus résoudre désormais, il en parlerait à Sigfrid.

Il finit par répondre à ses courriers, à informer ses vieux amis que le temps lui était compté. Il relut son testament ; tous étaient en ordre.

Tu es un peu trop cérémonials tu ne crois pas ?

-Qui me dit que quand tu partiras de mon corps je ne tomberais pas en poussière ? Après tout j'aurais dû mourir il y a bien longtemps.

Tu es si théâtral...je suppose que ça me plait après tous les Dieux aiment les misent en scènes grandioses.

Il imagina de nouveau son ami au sommet d'une colline à faire un discourt grandiloquent devant une foule d'adorateur. Quelqu'un toqua à sa porte.

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