Tout a un début

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Pdv Émilie

Je m'appelle Émilie et je vis à Liones avec mes parents. Je suis fille unique, j'ai 16 ans et j'ignore pourquoi mais je ressent comme un manque dans mon coeur. Hier en rangeant ma chambre, j'ai trouvé une lettre. Bizarrement il n'y a pas de destinataire et n'a jamais étais ouverte. Je ne sais même pas ce qu'elle fait là et qui la mise. J'ouvre délicatement l'enveloppe. Une douce odeur de rose m'envahit, j'adore cette odeur. Le papier est magnifique et l'écriture est soigné. On voit que la personne a vraiment pris le temps pour la rédiger.

" Ma douce,

J'ignore ci un jour tu pourra lire cette lettre, mais j'avais besoin de te l'écrire. J'aurai préféré te le dire mais les choses ont fait que je n'ai pas eu le courage. Je pense que c'est surtout pour ne pas t'oublier et également par égoïsme.

Bref je m'égare. Je t'écris ces quelques mots pour te dire à quel point tu as changé ma vie. Tu risque de m'en vouloir pour ce que j'ai commis et surtout de ne pas comprendre. Je ne pouvais tous simplement pas le faire. Déjà par égard pour mon frère et surtout que je tient plus que tout à toi. Quand il m'a parlé de son amour pour cette femme, je n'étais pas apte à comprendre.

La première fois que je t'ai vu, je n'ai pu détacher mon regard du tient. Tu es tellement magnifique, merveilleuse, douce... J'ai tellement de compliments qui me viennent à l'esprit que ca me prendrait une éternité pour tous te les citer. Ce sentiment que j'éprouve pour toi me rempli de joie et de bonheur. Je risquerai ma vie sans hésité une seule seconde pour te protéger. Tu es simplement ma raison de vivre. Te perdre ne m'est pas envisageable. J'ai découvert ce magnifique sentiment qui es l'amour. Tu me manques terriblement. Ne pas pouvoir voir ton sublime sourire, d'entendre ta merveilleuse voix ou te prendre juste dans mes bras, m'attriste au plus au point. Malheureusement, je ne pourrais sans doute plus être avec toi. Nous venons d'un monde si proche et pourtant si éloigner. J'espère te revoir au moins une fois avant de mourir.

Je t'embrasse,

Je t'aime,

Zeldris"

À ses mots je verse une larme. J'ignore pourquoi mais son nom ne met pas inconnu. Je met ma main sur mon coeur et ferme les yeux. Les larmes coulent toutes seules. Je suis incapable de me calmer. Ma mère entre dans ma chambre et me voie dans cet état.
Maman : Qu'es ce qui t'arrive, ma chérie ?
Émilie : Ce n'est rien de grave. Ne t'en fais pas.
Maman : Tu es sûr ? Tu sais que tu peux tout me dire.
Émilie : Oui je le sais. C'est juste un petit coup de blues.
Maman : N'hésite pas.
Ma mère fini par sortir avec ce regard inquiet. Je décide de faire une balade en ville. Je prend une veste. Il m'est impossible de me sortir son nom de la tête. Ces mots sont profondément encré dans mon esprit. J'ai envie de le connaitre, de savoir comment il est, de le voir, de me blottir dans ces bras... Je crois que je m'égare. Penser de telles choses alors que je ne le connais même pas. Il faut que j'arrête d'y penser et que je me concentre vraiment sur ce que je veut faire. Ça m'a vraiment chambouler. Je fais le tour de la ville plusieurs fois sans trop d'intérêt. Je ne fais que penser à lui. J'ai cette sensation étrange de le connaitre. Je décide finalement de rentrer à la maison. Mon père me regarde bizarrement. Je suis dans mes pensées. Il m'appelle plusieurs fois sans que j'y prête attention. Je retourne dans ma chambre. J'entends quelqu'un toquer à ma porte.
Émilie : Entrez.
Ma mère fais irruption dans la pièce.
Maman : Je le vois qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Tu peux tout me dire tu sais.
Émilie : Je sais. C'est toi qui m'a donner cette lettre?
Maman : Quelle lettre?
Je lui tend alors le papier. Elle le lis puis me regarde.
Maman : Tu sais qui c'est?
Émilie : Non.
Maman : Comment tu l'a eu? Et c'est pour qui?
Émilie : Je ne sais pas. J'aimerai le retrouver pour lui redonner. Cela doit être une erreur. Je suis triste. Tellement triste pour la destinataire ainsi que pour lui.
Maman : Je vois. C'est une bonne chose. Tout à l'heure j'étais venu te dire quelque chose d'important.
Émilie : À bon?!
Maman : Par vers Camelot, les chevaliers sacrés qui sont au le château sont bizarres. Là bas tu sera en sécurité. En plus tu pourra essayer de le retrouver.
Émilie : Je suis contente que tu me dise ça. Pour être honnête je voulais partir explorer le monde. Cette lettre me donne l'occasion de le faire.
Maman : Tu prépareras tes affaires ce soir et part demain matin à l'aube.
Émilie : Tu en parlera à papa?
Maman : Non ne t'en fais pas. Je te souhaite bon courage.
Émilie : Merci.
Ma mère sort de la pièce avec le sourire. Je me lève de ma chaise. Je regarde autour de moi pour trouver un sac assez grand pour prendre quelques affaires. Malheureusement, je ne trouve qu'une sacoche. Je met le strict minimum. Je cache le sac au cas ou mon père le verrais. Je sort de ma chambre et vais manger. Le repas fut long et silencieux. Je suis pressée d'être à demain. À la fin de mon plat, je retourne dans ma chambre, m'allonge dans mon lit et repense encore à Zeldris. Je l'imagine plus grand que moi, bien musclé, très fort et très beau. C'est sur ces pensées que je fini par trouver le sommeil.

Mon seul et unique amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant