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Notre histoire ? Elle s'est faite assez rapidement non ?
Finalement au Lycée tout était plus simple. Toutes mes pensées étaient tournées dans ta direction, chaque seconde, malgré le fait qu'on ne se connaissait pas tant que ça. C'était juste un amour sincère et aveugle, j'étais sûr que tes sourires charmeurs et ton visage parfait pouvaient justifier le fait que tu puisses être gentil et avenant. Et puis un jour tu avais jeté ton dévolu sur moi.
Je me rappelle très bien à quel moment tout à commencé. Comment pourrais-je oublier de toute manière ? Mon coeur lui n'a pas pu faire la sourde oreille lorsque tu t'étais retrouvé à coté de moi en cours d'anglais. J'étais timide, j'étais gêné et tout ce que je voulais c'était ne pas me faire remarquer. J'avais juste peur que tu me remarques enfin et que je ne puisse plus t'observer sans que tu ne me vois. Malheureusement ou heureusement, mes regards fuyant ta personne absolument et mes mouvements que je minimisait un maximum pour ne pas attirer ton attention avaient produit l'effet inverse.
J'avais remarqué ton regard pesant dans ma direction alors que j'essayais tant bien que mal de rester concentrer vers le tableau. Et j'étais fier de moi parce qu'à aucun moment mes pupilles s'étaient reportés sur toi.
Sauf que tu n'es pas aussi facile à éviter. Et tu le sais bien.
« Tu sais, regarder tout le temps la même personne ou au contraire l'éviter constamment ça revient à la même chose. »
C'était la première fois que tu me parlais et à ce moment précis je n'avais pas pu empêcher mes yeux de plonger dans les tiens. Et c'était seulement la première fois pourtant tu m'avais déjà percé à jour. Mon existence n'avait jamais rencontré ton quotidien, mais en un seul regard tu avais déjà deviné mes pensées. D'un autre côté tu étais tellement sûr de toi que tu ne pouvais pas imaginer que tu ne puisses pas me plaire.
Et tu avais affreusement raison.
« Comment tu t'appelles ? Fût la deuxième chose que tu m'avais dite. »
Et comment pouvais-tu seulement poser cette question ? Alors que je connaissais une grande partie de tes habitudes, de tes tics et des choses que tu appréciais.
Comment pouvais-tu affirmer d'une manière aussi simple que tu ne m'avais jamais remarqué ? Alors que mon existence entière tournait autour de la tienne,
Jeon Jungkook.
Par la suite les choses avaient été très simple pour toi. En quelque jours seulement tu avais réussi à avoir tous mes réseaux sociaux et mon numéro. Et en quelque semaine tu avais réussi à prendre une place tellement importante dans ma vie, bien plus que ce que tu n'avais déjà.
Tout ce qu'il t'avait fallut fût de faire un pas vers moi et j'avais sauté dans tes bras.
Mes amis m'avaient mis en garde contre toi et ces personnes que tu avais utilisé pour ensuite jeter ne faisait que renforcer leurs dires. Ils me répétaient qu'il ne fallait pas que je m'approche trop de toi parce que je n'allais pas échapper à la règle. Mais c'était trop tard.
Alors le jour où tu m'avais dis « je t'aime » pour la première fois en me regardant droit dans les yeux, de cette manière si sûr et franche, je n'ai pas pu faire demi tour. Et même après les mises en garde de mes proches et les nombreuses rumeurs à ton propos je t'ai offert la chance de t'immiscer dans mon corps et dans mon esprit si profondément.
De façon à ce que si tu venais à partir de ma vie tu devrais m'arracher une partie de moi.
Mais je te faisais confiance alors tout allait bien.
