He Trusted Him

다섯

Borné ?

Je l'étais. Mais j'aurais préféré ne pas l'être, de cette façon cela m'aurait peut être permis de me débarrasser plus tôt de cette toxicité que tu représentais à mon égard.

Maintenant que j'y pensais peut être aurais-je voulu l'être d'autant plus finalement, cela m'aurait surement permis de ne pas souffrir autant lors de mes questionnements concernant ta sincérité, ou concernant tout ce que l'on pouvait dire à ton propos.

J'ai dis borné ?

Naïf serait probablement plus adéquat.

Naïf.

Je l'avais été quand j'avais placé ton erreur de prénom sur le compte de l'alcool et que je t'avais demandé de me prendre dans tes bras pour dormir.

Naïf.

C'est de cette façon que je m'étais montré quand je t'avais laissé partir l'air de rien le lendemain matin et que je ne t'avais rien dis quand tu m'avais annoncé que tu dormirais chez ton meilleur ami le soir.

Naïf.

Je l'étais quand j'avais vu que ce n'était pas en compagnie de ton meilleur amis que tu te trouvais mais plutôt avec de nombreuse jolies filles et que je m'étais dis que j'avais surement mal compris ce que tu m'avais dis le matin même.

Naïf.

C'est comme cela que je m'étais senti lorsque j'avais vu sur les réseau sociaux de cette fille de ma classe, une photo d'elle sur tes genoux.

Quand le lendemain en classe elle avait proclamé avoir fait bien plus que dormir avec toi.

Quand je t'avais demandé où tu avais dormi et que tu m'avais affirmé une seconde fois « chez mon meilleur ami. »

Quand tu avais soufflé pour me dire « je t'aime » alors que je te l'avais demandé.

Mais surtout quand j'avais cru chacun de tes dires, contradictoires avec ce que j'avais pu voir.

Idiot ?

Je ne l'étais pas j'avais remarqué que tu ne m'aimais plus. Enfin peut être que j'étais idiot de l'avoir remarqué et de n'avoir rien fait.

Et puis peut être même que tu m'aimais toujours.. mais plus avec la même intensité. Peut être avais-tu fini pas te lasser. Tu n'étais visiblement pas encore prêt pour être avec quelqu'un, comme tout le monde me l'avait répété.

Tu te rappelles quand je t'avais offert la chance de t'immiscer dans mon corps et dans mon esprit si profondément de façon à ce que si tu venais à partir de ma vie tu devrais m'arracher une partie de moi ? Parce que cette chance était toujours d'actualité, je t'aimais quitte à me briser complètement.
Je t'aimais et je savais que tu ne faisais que m'utiliser. Mais je l'avais gardé pour moi même parce que je savais que si je ne le faisais pas tu irais utiliser quelqu'un d'autre.

Alors je m'étais dis une chose, je m'étais mis d'accord avec ma conscience et mon amour pour toi pour faire en sorte de te quitter si je voyais de mes propres yeux ton adultère. Et jusqu'à ce moment là je pourrais continuer d'être avec toi même si tu n'étais plus si présent que cela et je pourrais continuer de t'aimer même si je continuerais de t'aimer encore longtemps et bien après.

Un jour j'avais pris mon courage à deux main pour t'envoyer un message.

✉️Jungkook ❤️:

Dis moi, si « je t'aime » était une promesse... est ce que tu la briserais ?
Envoyé à 15H54.

✉️Jungkook ❤️:

Si tu es vraiment honnête. 
Envoyé à 15H55.

Vu à 16H00.

Tu n'avais pas répondu mais peut être étais-tu occupé. Alors comme ceci ne prouvait pas cela j'étais passé outre.

Et puis quand on s'y attend le moins, la nature trouve des façons rusées pour découvrir nos points faibles.

D'appuyer là ou ça fait mal.

De nous tirer toujours plus vers le fond.

De nous montrer ce que l'on redoute le plus.

Cette fois là elle m'avait poussé à regarder par la fenêtre de notre salon, pour te voir là en bas de notre chez nous, entrain d'embrasser un autre garçon.

Pourtant...

Je t'avais fais confiance.

✘