843 79 16
                                    

Seokjin avait peut être raison après tout

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Seokjin avait peut être raison après tout.

'L'université change les gens.'

Nous n'étions pas dans la même école, j'étais en psycho et toi en sport étude on était simplement sur le même campus. Au début j'avais été un peu déçu puis finalement je m'étais dis que mon comportement était enfantin, toi aussi tu me l'avais dis. J'habitais avec toi c'était déjà amplement suffisant et puis nos bâtiments n'étaient pas si loin l'un de l'autre alors on pouvait se voir n'importe quand.

C'est ce que je m'étais dis avant que l'année ne commence enfin. Mais la réalité avait été tout autre. Déjà ta personnalité attrayante n'était pas passée inaperçu et sans grande surprise en moins d'une semaine tu t'étais déjà fais un nombre incalculable de nouveaux amis. En plus il avait fallut que tu fasses du sport et c'était seulement en arrivant à l'université que je m'étais rendu compte à quel point les sportifs pouvaient être populaires. J'avais même entendu des filles de ma classe parler du grand Jeon Jungkook, de sa beauté incomparable et de ses exploits sportifs incontestés.

'L'université change les gens.'

La première semaine nous ne nous étions pas beaucoup vu en dehors de l'appartement, voir pas du tout. Mais je m'étais dis que cela devait surement être normal parce que tu apprenais à connaitre les lieux et tes nouveaux camarades. Alors quand je t'avais proposé de manger avec moi un midi et que tu m'avais dis que tu mangeais déjà avec des amis je n'avais pas insisté. Ne voulant pas que tu ne te trouves pas d'amis j'avais simplement mangé seul toute la semaine.

'Habiter avec quelqu'un encore plus.'

La rupture entre les grandes vacances et les cours avait été dur pour moi. Non pas à cause de la quantité de travail mais à cause de toi. Passer de ta présence constante à ponctuelles avait été compliqué. Alors tous les soirs quand je rentrais j'étais en manque de toi. Tu finissais tout le temps les cours avant moi donc je savais que tu m'attendais à la maison ce qui me réjouissait d'autant plus. Alors pendant les trois premières semaines j'avais développé une habitude, lorsque je passais la porte de l'appartement j'allais te rejoindre sur le canapé pour t'enlacer pendant de longues minutes.

Au début tu me racontais ta journée et je faisais de même. Tu avais l'air heureux de cette nouvelle vie et je n'avais pas voulu t'inquiéter avec mes histoires alors je n'avais rien dis en ce qui concernait mes amis inexistants et ma solitudes quotidienne.

De toute manière tu ne m'avais pas demandé.

Un jour tu avais fini par arrêter de me parler de toi le soir quand je venais te prendre dans mes bras sur le canapé. Et puis tu avais même stoppé de me rendre mes étreintes, alors même que mes bras te serraient fortement contre moi, les tiens n'en faisaient rien.

'Habiter avec quelqu'un encore plus.'

Un soir je ne t'avais pas retrouvé sur le canapé mais sur une chaise haute de notre comptoir, de cette façon je ne pouvais plus procéder à ma recharge quotidienne en tendresse. Mais c'était surement parce que les chaises étaient plus confortables que le canapé.

N'est ce pas ?

J'avais cru que vivre dans la même pièce que toi augmenterait ta présence à mes côtés mais j'avais eu tord. Et plus les jours passaient et plus ce que mon meilleur ami m'avait dis tournait dans mon esprit. Mais je devais croire en toi alors j'avais tenté tant bien que mal de chasser ces mauvaises pensés.

Après un mois tu avais commencé à sortir le soir et parfois je ne te voyais pas pendant quelques jours, tu rentrais tard et tu repartais tôt. Tu ne me disais rien ou très peu de chose, quand tu me parlais c'était pour m'enfermer un peu plus, m'empêchant de sortir et de voir du monde alors que tu étais la personne que je voyais le moins souvent.

Et puis il avait fallut de quelques jours supplémentaires pour me rendre compte d'une chose. On ne couchait pratiquement plus ensemble et je savais combien ton amour pour la chaire était trop grande pour que tu t'arrêtes du jour au lendemain.














Et l'espace d'un instant je m'étais dis que tu avais peut être été voir ailleurs.





























Mais je te faisais confiance, alors tout allait bien.

He Trusted HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant