Chapitre 11.

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La soirée battait son plein ! Je dansais avec Marvin, Ma' était avec Julian, Oleyana avec Jim, Andrew avec l'autre pute, et Elio avec je ne sais pas qui. De là, je sais juste qu'il est avec quelqu'un d'assez petit. Nous dansons donc au rythme des différentes musiques qui défilent dans les enceintes.

Ayant une envie pressante d'aller au toilette, je m'éclipsa à l'étage. J'allais ouvrir la porte des WC, quand quelqu'un me retint par le bras. Je me retourna, et je vis un gars assez grand et musclé, avec des cheveux blonds et des yeux sombres. Il s'approcha de moi, avant de déposer une main sur ma taille. Ce contacte me dégoute. Je sais très bien ce qu'il veut. Je me recula, mais ma tête tapa le mur froid derrière moi. Il s'approcha encore plus de moi, avant de baisser sa tête dans mon cou, et d'y déposer des baisers horribles. Un grognement de dégout s'échappa de ma gorge.

Je le sentis suçoter mon cou, et c'est à ce moment que mon cerveau se connecta de nouveau à mon corps. J'essaya de le repousser, en vain. Les larmes me montèrent aux yeux. Je me débattais. Je criais. C'était inutile, les seuls personnes présentent dans ce couloir et les environs sont des gens qui baisent. Le gars colla soudainement son bassin au mien, avant de se frotter à moi. Son érection se frotta grossièrement à moi.

-Ca, commença-t-il en se collant encore plus à moi, c'est ce que les putes dans ton genre provoquent chez des mecs comme moi...

Il laissa un main longeais mon corps, avant de passer sa main sur ma cuisse nue, et de la remonter jusqu'à ma culotte. Mon corps réagit enfin, et je lève mon genoux droit, dans le but de lui donner un coup bien placé. Et sa marcha.

Il s'écroula au sol dans un cri, me laissant le temps de m'échapper. Je courra à toute vitesse vers l'escalier. Je me cacha dans un coin sombre, et je sortis mon téléphone. Mes larmes m'empêchent de voir nettement, mais je réussi à l'appeler.

Moi: Andrew...

Lui: Iris ? Ca va ? Tu pleures ?

J'entendis des cris. Il arrive, il arrive.

Moi: Andrew, vient, s'il-te-plait ! Il arrive !

Lui: Qui, Iris ?!

Les cris se rapprochèrent de plus en plus. Je suis foutu.

Moi: ANDREW !

Lui: Sort de cette maison !

Je raccrocha, et je me mis à foncée comme une folle jusqu'au rez-de-chausser, où je m'empresse de sortir. Devant la maison se trouve Andrew, les yeux inquiets. Je courra dans ces bras, et je m'effondra dans une crise de larme. Il referma ces bras musclés autour de moi, tandis que je sers son t-shirt de toute mes forces. Il me caresse doucement les cheveux, tout en me chuchotant des paroles rassurantes. Petit-à-petit, je me calme de mes larmes.

Je me dégagea peut-être trente minutes plus tard. Plusieurs personnes nous regardaient. Mais, je m'en fous un peu, pour tout vous dire.Andrew prit mon visage en coupe, avant de plonger son regard sombre dans le mien. Je n'arrête pas de frissonner, depuis tout à l'heure. Et je peux vous assurez que ce n'est pas du tout à cause du froid.

-Explique-moi, Iris, mumura-t-il

Je baissa la tête, avant de me dégager de son emprise.

Je ne peux pas lui dire. Il va me dire que je l'ai chercher, peut-être même me traiter de salope ou de pute. C'est comme sa qu'il avait réagi.

-Iris..., me supplia Andrew

-Je veux juste rentrer. S'il-te-plait..., soufflais-je tout bas

Il finit par hocher de la tête, avant de passer un bras protecteur autour de ma taille, et de ce pas, on se dirigea vers sa voiture. A l'intérieur, on s'y attache, puis, je posa ma tête sur la fenêtre. La ville rose endormie passait vite sous mes yeux. Je tourna doucement ma tête vers Andrew, et je le vis très concentré sur la route, la mâchoire contractée, les mains serrant fortement le volant en cuir noir de la voiture.

PDV Andrew

Nous venons d'arriver chez moi. Mes parents ne m'ont posés plus de questions que sa quand j'ai débarquer avec le corps endormit Iris dans mes bras. J'avais eu tellement peur quand j'avais entendu sa petite voix toute tremblante à l'autre bout du fil. Si je retrouve celui qui l'a fait pleurer et qui a failli la...je vous jure que je le bute de sang froid. Je ne sais pas comment ou pourquoi, mais cette petite m'attire. Vraiment. Et pas sur le plan sexuel. Pas seulement, en tout cas. Elle est belle, drôle, intelligente, attachante...bref, elle est tout !  Mais depuis que j'ai parler avec Oleyana de cette chose, je me demande si je n'en ai pas été victime.

Flashback

-Mec, tu peux pas arrêter de parler d'elle au moins trois minutes ?, me demanda Oleyana en me souriant

-J'arrive pas..., soufflais-je

-Dit...on se posait la question avec Jim tout-à-l'heure. On trouve ça tôt mais...tu ne serais pas tomber amoureux d'Iris, par-hasard ?

D'un coup, plein de chose se déclenchent dans mon corps, dans mon cerveau et surtout, dans mon cœur. Et je réalisa. Je réalisa que ce que me demande mon amie est très probablement vrai. J'adore être avec elle, la voir sourire, rire, parler, me clasher...j'aime tout sa, chez elle. J'adore quand elle mordille son stylo quand elle ne comprend pas quelque chose, comment elle triture ces cheveux quand elle est gênée, comment...J'aime tout !

-Tu vient de te rendre compte de quelque chose, là ?

-C'est pas un peu tôt ?, demandais-je tout bas, honteux

Elle sembla réfléchir, puis, ces yeux se mirent à briller d'une lueur que je ne lui connais pas.

-Et si...et si tu avais eu un coup de coeur...ou même ! UN COUP DE FOUDRE !, s'exclama-t-elle soudainement

-Ca n'arrive que dans les films, ça..., soufflais-je

-Nan, regardes tes parents, ils sont ensemble depuis le lycée, et dès qu'ils se sont rencontrer, baam ! Ils étaient amoureux. 'Fin, c'était pas aussi facile que ça, mais..., s'exclama Oleyana, c'est carrément possible !


Je t'aime...connard !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant