Je t'aime...connard !

Chapitre 14.

PDV IRIS

Oh.
La.
Débile.

J'ai oublié mon téléphone chez les Anderson, tel l'idiote que je suis. Je ne sais pas comment je vais faire, mais il faut que je le récupère. Il ne manquerait plus qu'Andrew se mette à fouiller et il découvrira ce que je me tue à lui cacher depuis le début. Et ça, ça ne va pas trop me plaire.

Pff, la débile...

-IRIS ! ILIAN ! VENEZ VOIR !, cria la voix de ma mère depuis le salon

Je me levai donc de mon lit, alors que la seule chose dont j'ai envie, c'est de dormir jusqu'à ce que les scientifiques trouvent un moyen de pouvoir volé comme un oiseau ou de lire dans la tête des gens ; c'est-à-dire, pas maintenant. J'alla rejoindre ma mère dans le salon. Vu sa tête, Ilian s'est fait réveiller par le cri de ma mère. Ses cheveux sont en bazars, ces yeux mi-clos, et il est en caleçon.

Quant à ma mère, elle est déjà bien à fond, alors qu'il doit être un truc du genre neuf heures du matin. Et neuf heures, un dimanche matin, c'est tôt. Très tôt. Trop tôt.

-Quoi ?, soufflais-je en même temps que mon frère

-Ce soir, on va manger chez des gens !, s'exclama-t-elle

-Chez qui ?, demanda Ilian

-Vous verrez bien !

Je soufflai en même temps que mon frère. On retourna chacun dans nos chambres. Et, étant prise d'une grosse fatigue, je m'écroulai de fatigue dans mon lit. Et je me fis réveiller vers quatorze heures par une sirène de policier dans la rue. Je me levai, et j'allai chercher un truc à boire dans la cuisine, parce que je crève de soif. Je prends donc un verre d'eau frais, puis, je me redirigeai de nouveau vers ma chambre, où je m'installai à mon bureau, sans grande conviction.

Je commençai ensuite mes devoirs, et je levai le nez pour la première fois aux alentours de dix-huit heures trente, où je me décide à aller me préparer pour ce soir. Je me dirige donc sous l'eau de la douche, et une fois cela fait, j'allai choisir ma tenue dans ma chambre. Étant donné que je ne sais pas chez qui on va, je m'habille simplement d'un jean bleu, avec un top noir et un gilet assez original de plusieurs couleurs, ainsi que des bottines noirs et une pochette Yves Saint-Laurent, elle aussi noir.

J'attachai mes cheveux en une queue-de-cheval haute, puis, je me maquillai juste d'un coup de mascara sur chacun de mes yeux ainsi que d'un rouge à lèvre de couleur corail assez clair sur mes lèvres.Je regardai l'heure : dix-neuf heures trente. Je sortis de ma chambre après avoir pris mes clés et d'autre petites choses. Je retrouvai ma mère et Ilian dans le salon. Ma mère porte un jean noir avec un chemisier blanc tandis qu'Ilian est vêtu d'un jean gris et d'un pull bleu marine.

Rapidement, nous montons dans la voiture, ma mère au volant. Ma mère semble surexcitée à l'idée d'aller manger chez ces fameux gens dont on ne connaît rien. Même pas le prénom ou qui ils sont.Mais, lorsque ma mère arrive dans les quartiers avec de grandes et belles maisons, j'ai un mouvement de recul. Et quand elle s'engage dans cette allée, je comprends que nous allons manger...chez les Anderson. Et qui dit Anderson, dit Andrew.

GE-NI-AL !

Je soufflai. Ma mère se gara, et on sortit de la voiture. Je regarde s'il y a sa voiture ; avec un peu de chance, il n'est pas là. Mais, manque de bol, sa voiture est là. Il est donc là. On s'avança tous les trois vers la porte d'entrée. Ma mère sonna, et la porte s'ouvrit quelques secondes plus tard sur Mabel dans les bras de son frère, Andrew. Mabel descendit des bras de son frère pour venir se réfugier dans les miens. Elle m'embrassa la joue, et me sourit. Quant à Andrew, il nous détailla, avant de nous faire entrer. Il embrassa la joue de ma mère, offrit une poignet de main à mon frère. Mabel en avait profité pour partir de mes bras et courir à toute vitesse vers l'intérieur.

Andrew profita du fait que soyons seuls dans l'entrée pour m'embrasser près des lèvres. Très près. Trop près. Je rougis violemment, mais je ne le montre pas, et je me contente de rejoindre les autres dans le salon. Matthew vient rapidement me faire la bise, suivit de Jen qui est toujours aussi belle et souriante. Chris fut le dernier à me faire la bise. Nous sommes en un instant arrivés dans le salon, où nous nous installons dans le canapé.

Ma mère et Ilian sont dans le canapé en face de celui où sont Jen et Chris, tandis que Mabel et Matthew sont sur celui en face de celui où je me trouve avec Andrew. Nous fûmes rapidement servis en champagne. Quant à Mabel et Matthew, ils sont au Coca-Cola, et c'est très bien vu leurs jeunes âges. Nous parlions ensemble, quand, d'un coup, Jen proposa quelque chose à son fils.

-Vous pouvez aller là-haut, les jeunes !, s'exclama-t-elle en nous regardant, Andrew et moi

Andrew soupira à mes côtés, tandis que ma mère souri, et qu'Ilian se crispa. Et quant à moi, et bah...je me contente de rougir simplement. On se leva tous les deux, sachant très bien que si on éprouvait la moindre résistance, ça allé gueuler. En silence, nous nous dirigeons donc vers la chambre d'Andrew à l'étage. La gêne est présente.

Une fois dans la chambre, Andrew me tend mon téléphone, et il s'assoit ensuite sur son lit, tandis que je reste planté comme une idiote devant lui. Il m'analysa de haut en bas, puis, il posa son regard sur mes yeux. Et dans son regard, je lis une certaine peine mélangé à de l'inquiétude, de la colère et de la déception. Je ne comprends pas trop ce que son regard veut dire, mais dès qu'il ouvre la bouche, je comprends.

-Qui est Valentin, Iris ?, me demanda-t-il posément