Je t'aime...connard !

Chapitre 26.

Nous sommes samedi après-midi, et ma mère vient de m'annoncer que nous allions manger chez les Anderson, ce soir. J'ai l'impression de passer tout mon temps dans cette maison, c'est dingue ! Je ne suis toujours pas réconcilier avec Andrew, ni même avec mon frère. C'est assez compliquer avec le groupe, parce que l'ambiance n'est pas vraiment cool. Personne ne fait de remarque, mais je vois bien que notre dispute les embêtes tous un peu.

Quand à ma dispute avec Ilian, je ne sais pas trop quoi en penser. En gros, c'est actuellement le bordel dans ma vie !

Prise d'une soudaine détermination, je me leva et je commença à fouiller. Je trouva finalement ce que je voulais après quelques minutes de recherche. Il s'agit d'un pantalon fluide beige avec un top noir qui possède des boutons que je mets avec un gilet de la même couleur que le pantalon. J'assortis ma tenue avec des talons noirs et des colliers. Alors que je déposais le tout sur mon lit, quelqu'un ouvrit la porte de ma chambre. Je me tourna et je me retrouva en face de mon frère.

-Je ne suis pas heureux dans ma vie et j'ai peur de ne jamais l'être. J'ai toujours cette boule au ventre, à longueur de journée. J'ai mal et je ne sais pas comment y remédier. Et le plus merveilleux dans tout ça, c'est que je n'arrive même pas à me confier. Je garde ce mal-être en moi depuis tant d'années, déjà. Et ce n'est pas près de changer. J'ai mal, je souffre, mais je me tais. Et parfois, j'me mets à pleurer sans savoir pourquoi. Et c'est là que j'me dis que j'suis vraiment triste, au fond de moi, parce que je suis incapable de savoir ce qui me détruit, monologua-t-il alors que les larmes commencèrent à coulées sur mes joues

-Ne doute jamais de toi. Ne change jamais qui tu es. Fous toi de ce que les autres pensent de toi et vis ta vie à fond, murmurais-je avant qu'il ne sorte

Je resta debout, dans ma chambre, pendant quelques temps, à essayer de réfléchir sur les paroles d'Ilian. Je suis perdu. Vraiment. Je ne comprend rien de tout ce qu'il se passe en ce moment. Ma vie est d'un compliqué, c'est un truc de dingue. J'allai vers la salle de bain, afin de prendre une bonne douche. Une fois sous l'eau, je repense à ce que m'a dit mon frère il y a moins d'une heure, dans ma chambre. C'est bizarre. Il nous a toujours montrer de lui qu'il était heureux, qu'il vivait sa vie malgré tout, et qu'il avait confiance en lui. Mais, un jour, quelqu'un m'a dit que c'était tellement simple pour une personne mal de faire genre que tout va bien. Une part de moi s'en veux de ne pas avoir vu qu'il vivait dans un mal-être constant depuis longtemps. Mais une autre partie de moi me dit qu'il n'a rien dit parce qu'il voulait sûrement nous protéger ou ne pas nous inquiéter, ma mère et moi. Et le pire, c'est que ça a marcher. On n'y a vu que du feu. En faite, s'il ne veux pas que je sois avec Andrew, c'est parce qu'il est peut-être "jaloux" de cette relation. Peut-être qu'il a peur pour moi, pour lui, pour maman. 

Je sortis finalement de ma douche, et je me dirigea vers ma chambre après mettre entourer de serviettes de bain. Je m'habilla avec la tenue que j'ai choisi en amont une fois que je suis sèche et brosse mes cheveux encore mouiller. Je retourna dans la salle de bain, et je brancha le sèche-cheveux. Une fois ce séchage de tignasse fait, je débrancha le sèche-cheveux pour brancher à la place mon boucleur. Et une fois celui-ci chaud, je boucla mes cheveux. Après cette petite séance bouclage de cheveux, j'allai me maquiller. Je fis simple un petit dégrader de marron au beige sur chaque oeil ainsi qu'un trait d'eye-liner. Je mis un petit gloss sur mes lèvres et me voilà finalement prête.

Je pris mon téléphone, et je sortis de ma chambre, afin d'aller retrouver ma famille dans le salon. Lorsque j'y arrive, seul mon frère y est. Je m'avança vers lui et je le pris simplement dans mes bras.

-T'es le meilleur, je t'aime, murmurais-je avant que le voix de ma mère ne résonne dans la pièce

-Bon, on y va !, s'exclama-t-elle

Elle est magnifique, comme toujours. Ses longs cheveux bruns sont accrochés en une queue de cheval et tombe en cascade. Elle posa ses yeux bleutés sur nous. Ilian et moi se levons en même temps. Rapidement nous arrivons à la voiture, et ce serait vous me mentir de dire que je ne suis pas du tout stresser face à la soirée qui m'attend. C'est même tout le contraire: je suis tétanisé. J'ai peur de ce qu'il va se passer devant nos familles: on va devoir faire genre tout va bien, alors que deux un, on est ensemble, et de deux, on s'est engueuler -pour de la merde, en plus.

Nous arrivons assez vite chez Andrew, ce qui est assez étonnant un samedi soir dans Paris.

La porte s'ouvrit à peine avions-nous poser un pieds hors de la voiture, laissant place à Matthew et Mabel. Les deux vinrent directement me voir. Ca ne fait qu'une semaine qu'ils ne m'ont pas vu, on dirait que sa fait six ans.

-Tu m'as trop manquer !, cria Mabel dans mes oreilles

Je lui souria, puis, ensuite, nous rentrons tout les cinq dans la maison, parce qu'il y a le chauffage à l'intérieur, chose qu'il n'y a pas dehors. Je fis la bise à Jen et Chris. Andrew descendit au même moment.

Je bloqua. Il est magnifique -comme toujours.

Ses cheveux bruns sont -pour une fois- à peu prêt bien coiffé. Il porte un jean noir avec une chemise blanche, laissant bien voir la masse de muscle qui se cache en-dessous du tissu. Son parfum vient chatouiller mes narines. Il s'avança vers nous, avant de faire la bise à ma mère et d'offrir une poignet de main à Ilian. Il s'approcha de moi, posa une main dans le creux de mes reins, avant de m'embrasser à la limite de mes lèvres.

-Tu es magnifique, chuchota-t-il avant de se dégager

On alla tous s'assoir à table, et le repas commença. Je me retrouva en face d'Andrew. Il n'arrête pas de me jeter des petits regards ou de faire des têtes bizarres pour me faire sourire -et le pire c'est que ça marche.

Tu est censé lui faire la tête, Iris...

Tout se passer pour le mieux à table, jusqu'à ce que Jen pose une question, qu'elle n'aurait peut-être pas du poser.

-Alors, ma petite Iris, que pense-tu de mon fils ?

-Tu lui as déjà demander le soir où elle a manger là après nous avoir ramener, maman !, intervint Matthew

-Sa réponse à peut-être changer ! Alors ?, insista Jen