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Dans deux jours, Le chaos sera de retour. Le Diable reviendra pour une ultime attaque, Car dans tout Yokohama, Explosera tout un tas d'éclats. Et ainsi se terminera sa sombre traque.
« Le taux de criminalité a augmenté dans tout le pays. Suite au direct morbide de celle qu'on appelle plus communément le Diable, les criminels se sont sentis pousser des ailes. Expliqua un journaliste sur l'une des chaînes informatives de la télévision.
— Il va de soit que la menace pèse toujours suite au dernier message qu'elle a envoyé aux journaux du pays. Continua un invité, s'affalant sur son fauteuil, les bras croisés.
— Nous avons affaire à une personne atteinte de troubles psychotiques, elle est en demande d'attention. Imprévisible, cette jeune femme n'a plus aucune limite ! Expliqua un autre invité.
— Pouvons-nous avoir son profil ? Demanda le journaliste à un enquêteur de police présent sur le plateau.
— Dénommée Koharu Tooru, jeune femme de 22 ans, anciennement commandante à la Mafia Portuaire d'après les rumeurs. Elle était aussi connu sous le surnom "la fille sans pouvoir".
— Cela voudrait dire qu'elle n'a aucun pouvoir ? Alors pourquoi avoir été dans la Mafia Portuaire, pourquoi la très performante Agence n'arrive pas à l'attraper ?
— C'est une femme dangereuse. C'est très inquiétant de savoir qu'elle a monter les échelons sans pouvoir, cela indique qu'elle est bien plus puissante qu'on ne le pense. Il va falloir prendre au sérieux sa toute dernière menace. Continua un invité. »
Chuuya éteignit la télévision d'un geste ennuyé. Avec nonchalance, il attrapa son verre de vin rouge et l'apporta jusqu'à sa bouche. Ses cheveux roux lui tombaient au dessus de ses yeux rougis et vitreux. Il se remémorait la demande de Mori qu'il avait reçu la veille.
« Tu devras, pour sauver cette charmante ville, retrouver Koharu et la tuer. »
En une soirée beaucoup de choses s'étaient passées. Après cet ordre reçu, il avait été mis au courant sur le fait que pour cette opération, la Mafia s'alliait avec l'Agence. Et bien sûr, Dazai devenait ainsi son partenaire.
Koharu n'avait plus aucune chance.
Il posa brusquement son verre, puis se frotta les yeux. Chuuya se releva avec quelques vertiges, et se dirigea vers sa veste noir. Le rouquin l'attrapa, et sortit rapidement de son bureau et du QG de la Mafia. Il était dix heures du matin, il faisait bon. Doucement, le commandant regagna le pont, là où quelques semaines plus tôt il avait demandé de l'aide à celui qu'il détestait tant.
Il était assis, sur le bord du pont. Les cheveux dansant avec la brise, le regard dans l'horizon de l'océan au loin. Comme à son habitude, Dazai dégageait une aura calme, sereine. Le brun tourna la tête vers le petit roux, esquissa un sourire puis descendit du rebord pour se retrouver devant lui.
« Bien le bonjour Chuuya. »
Chuuya se pinça la lèvre, serra sa poigne froissant un peu la veste qu'il tenait.
« Quel est ton plan Dazai ? »
Le bruit de ses chaussures résonnait dans le couloir. La tête haute, confiante. Koharu dégageait un certain charisme. Tout le monde parlait d'elle, beaucoup la craignaient et elle n'était pas peu fière de cette nouvelle réputation. La jeune femme entra dans sa cuisine, se préparant comme à son habitude un chocolat chaud. Elle attrapa sa tasse, puis s'assit à sa table, là où était posées de nombreuses armes, un plan de la ville, et une petite télécommande.
La rousse prit une gorgée du liquide chaud, afficha un sourire narquois et appuya sur le bouton de la télécommande.
« Le compte est lancé. »
Une fois sa boisson terminée, Koharu attrapa un chiffon et commença sa routine habituelle, nettoyant chacune de ses armes. Mais soudainement, son téléphone vibra. Curieuse, la rouquine l'attrapa. Elle décrocha brusquement l'appel, sa respiration devenu rapide.
« Papa ?
— Oui ma fille. »
Les larmes lui montaient aux yeux. Ce n'était pas une illusion, pas un de ses énièmes rêves.
« Ma fille, je veux rattraper le temps perdu. Je veux m'excuser en face de toi, te prendre dans mes bras.
— Rejoins moi au cimetière papa, j'arrive. »
Elle raccrocha, et rapidement enfila une tenue, des chaussures, coiffa sa chevelure puis accourra en dehors de son appartement. Koharu se rua vers le cimetière, les larmes lui coulant sous les yeux. Son cœur battait la chamade, et un léger sourire ne voulait pas se décrochait de son visage. Elle courra à vive allure, ne faisant plus attention au monde qui l'entourait.
Koharu allait revoir son papa.
La rousse pénétra dans le cimetière, jeta des coups d'œil tout autour d'elle pour enfin l'apercevoir. Il était debout, son dos légèrement courbé. L'homme avait pris de l'âge. Son visage marqué par des rides affichait un léger sourire. Koharu ralentissait le pas, n'en croyant pas ses yeux. Sa respiration était saccadé, ses yeux brouillés par les larmes. Face à face, tous les deux s'observaient.
« Tu es aussi belle que le jour où je t'ai laissé. »
Ni une ni deux, Koharu enlaça son paternel. Elle enfonça sa tête contre son coup, pleurant à chaudes larmes. Des souvenirs lui remontèrent, les nombreuses fois au centre de tir, les sorties en ville avec sa mère, tout ça avant qu'elle soit vendue à la Mafia.
Koharu lui en voulait beaucoup, mais elle le comprenait. Ils n'avaient plus rien pour survivre. À cette époque, c'était un fardeau pour ses parents car ils n'avaient plus l'argent pour s'occuper d'elle.
« Tu m'as tellement manqué papa... »
Il frotta doucement et délicatement sa main sur le dos de sa fille, la repoussant légèrement. Puis, l'homme la regarda tristement. Koharu lui lança un regard interrogateur.
« Je suis désolé ma fille. »
Soudainement, tout un tas de lasers se posèrent sur Koharu. Son père recula tandis qu'il laissait tout un tas d'hommes de mains de la Mafia apparaître.
« Pose tes mains sur ta tête et ne bouge plus ! Hurla un des hommes. »
Koharu jeta un regard à son père puis s'exécuta. Elle affichait un léger sourire plein d'amertumes. Chuuya et Dazai arrivèrent, l'attrapant sauvagement.
« C'est terminé Koharu, tu es fichue. Annonça Dazai. »