ix. Sans pitié

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Chapitre neuvième,
Sans pitié.

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Les corps gisaient sur le sol, le sang ruisselait sur les pavés de la rue piétonne. La disparition du Diable avait été rapide, la simple preuve de sa présence était une rose blanche posée sur un banc. Cependant, la blancheur pure de cette fleur avait été salie par les traces d'hémoglobines des victimes. Symbole morbide de l'esprit tordu de Koharu. Les détectives avaient essayé d'aller au plus vite, les ambulances avaient tout donné. Mais le nombre de personnes défuntes ne cessait d'augmenter.

« Dazai, il faut faire vite. Murmura Atsushi terrorisé à la vue de ce massacre.

— Je le sais. Mais un renard rusé est dur à attraper. »

Les deux enquêteurs se firent interrompre par un policier.

« Des témoins annoncent que le Diable a des otages. Il a enlevé deux enfants de cinq ans. Prévint-il très inquiet.

— Le pire reste à venir. Répondit le grand brun.»

Dans un bâtiment en ruine, enfermés dans une cave isolée, criaient deux petits garçons. Ils pleuraient, affalés sur le sol froid de la pièce. L'un était claustrophobe, être coincé dans un si petit endroit, peu éclairé, semblait être une vraie torture. L'odeur du sang avait imprégné leurs vêtements mais les deux petits n'étaient pas blessés. Dans la pièce d'à côté, les mains tremblotantes dû à l'adrénaline, Koharu allumait un ordinateur, essuyait le sang sur son visage, attrapa son mascara et son rouge à lèvre puis se refit une beauté. Elle coiffa ses cheveux roux en queue de cheval, laissant deux petites mèches tomber.

Ensuite, la rousse se leva vers une étagère, attrapa une bouteille de whisky et un verre, puis se servit un peu de la boisson. Elle but une gorgée, et retourna à son ordinateur. Koharu avait au préalable branché tout un tas de câbles lors de sa sortie vers la rue piétonne. Ces câbles étaient reliés à une antenne qui était elle-même reliée à un système qui permettait la diffusion de publicités et autres sur tous les écrans du pays. Une fois finie de finaliser son installation, la jeune femme attrapa les deux gamins, les attacha à l'aide de cordes et alluma une vidéo en direct.

« Dazai ! Regarde ça ! Cria Kunikida en pointant du doigt la télévision de l'agence. »

Dans les rues, tous s'étaient arrêté pour observer les grands écrans. Un silence pesant flottait dans les airs. Le temps s'était comme arrêté un instant.

𝐇𝐮𝐧𝐭 𝐲𝐨𝐮 𝐝𝐨𝐰𝐧 | 𝘣𝘴𝘥 𝘧𝘢𝘯𝘧𝘪𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯Où les histoires vivent. Découvrez maintenant