CHAPITRE 21

1.1K 73 106
                                    

La toile de l'Araignée

Alysanne se trouvait sur son petit balcon, les étoiles et le ciel sombre de cette nuit déclinaient pour laisser place, en quelques minutes, au soleil. Elle se souvenait, jadis, petite fille se trouvant à Winterfell nichée dans les draps de son lit. Comparée à ses sœurs, elle avait toujours rechigné à se lever quand Septa Mordane venait la réveiller - ah cette bonne Septa n'était plus. Elle n'était plus la petite fille qui aimait la chaleur de son lit. La petite fille qui dévorait les histoires de la bibliothèque de Winterfell,qui montait à cheval, et qui savait tirer à l'arc malgré la désapprobation de sa jumelle. « Je ne pourrais plus faire tout cela » pensa-t-elle le cœur lourd.

Son regard bleuté tomba sur son ventre, preuve qu'elle allait devenir mère. A en croire le mestre Pycelle et la sage-femme, qui n'étaient point d'accord sur la fin du terme de sa grossesse, dans trois lunes ou deux. Alysanne avait insisté auprès de son époux pour choisir la sage-femme, on ne lui présenta que les meilleures, certaines s'étaient vantées de mettre tel héritier allant de l'autre côté du détroit jusqu'à certaines assister à la naissance du Roi Joffrey. Toutes ont été refusées, elle ne souhaitait guère avoir une veille piqueuse lui rabattre comment la Reine régente s'était si bien conduite lors du travail, elle en avait par-dessus la tête de manger Lannister, de dormir Lannister simplement parce qu'elle était entourée de lions. Encore heureux qu'il ne lui infuse pas de penser comme les Lannister, elle les aurait volontiers étripés mentalement.

Fort heureusement ,elle avait trouvé une sage-femme qui venait des terres du Conflans,là où vivait sa défunte mère dans sa jeunesse. La veille femme avait était formée par une autre qui avait servi les dames de la famille Whent, ce nom lui disait quelque chose mais sur le coup, sa mémoire lui joua un tour. Ce n'était que pendant la nuit, elle se souvenu, Vassaux de la maison Tully. Et sa grand-mère maternelle se trouvait être une Whent, de ce fait elle envoya quérir la veille dame. La jeune femme prit le plus grand soin de choisir chaque mot qui sortait de sa bouche :

« J'espère que ce n'est pas ma recherche qui vous a contraint à entreprendre ce long voyage des terres du Conflans jusqu'à la capitale ? »

« Nullement noble dame, l'une de mes petites-filles s'est mariée, et mon fils m'a convaincue de présenter ma candidature. Je ne vais pas vous mentir, je suis âgée et l'Etranger viendra me chercher. Et je comprends pourquoi vous n'avez pas donnez suite, alors puis-je me permettre de vous demander pourquoi vous m'avez demandée, ma Dame ? » demanda la veille dame.

Elle était de petite taille, et par rapport aux autres candidates, elle n'avait pas le dos courbé et des cheveux gras et filasses. Des joues creuses et des petites yeux gris la fixaient.

« Ma grand-mère est de la famille Whent, maison vassale de la noble maison Tully. Vous ou votre fils, sait que ma mère était Catelyn Tully. »

« Je vous l'es dit je suis veille et ma mémoire s'effrite donc, oui mon fils me l'a dit à de nombreuses reprises ! En toute honnêteté il m'a dit que de mettre au monde votre enfant serait mon plus bel accomplissement de ma profession, ma Dame. »

« Serait-ceux honneur pour vous ? » demanda la jeune femme.

Sa chaise, sur laquelle était assise la veille dame, était ridiculement grande pour elle. Si quelqu'un était entré dans la pièce on aurait peut croire qu'Alysanne, la jeune épouse Lannister, discutait avec une naine.

« Chaque nouveau-né qui vit est un accomplissement pour moi ! Mais, quel'Aïeul soit témoin de ma vantardise, je ne suis pas contre le fait de vous aider à mettre au monde un enfant d'une Stark et d'un Lannister. » avoua la veille femme.

Game of Thrones - l'Hiver VientOù les histoires vivent. Découvrez maintenant