CHAPITRE 22

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Festivités Royale

Non loin de là, les cloches signalant midi retentissaient. Avec un léger grognement de contentement, Daven se retira des cuisses chaudes et douces de sa compagne de couche. Elle non plus n'avait pas retenu ses cris de plaisir, bien avant qu'il ne se retire pour déverser sa semence sur son ventre. Les amants attendirent quelques instants, reprenant leur souffle. Le jeune homme aux cheveux d'or se leva, laissant la chaleur du soleil caressait ses muscles saillant de son dos marqué par-ci par-là de quelques souvenirs de ses combats. Il prit une maigre bourse d'argent, non loin de là où se trouvait ses effets personnels. Il la jeta sur le lit, où se trouvait encore la jeune femme, les joues et les lèvres joufflues encore empourprées de leurs ébats.

« Me prenez-vous pour une fille de joie mon seigneur ?! » fit la voix douce de son amante.

« L'argent te servira pour éviter une conception ! » rétorqua Daven tout en nettoyant son membre.

« Qui vous dit que je connais la pratique ? » répondit-elle du tac au tac.

Il entendit un froissement de draps et attisant sa curiosité, il vit du coin l'œil ces longs cheveux châtains, fins et souples comme de la soie se balancer au grès de ces hanches étroites. Il se rhabilla et lui répondit de sa voix moqueuse.

« Je doute qu'une fille simple connaisse certaines pratiques de la chair, »

« Vous doutez grandement de l'imagination féminine messire ! » taquina-t-elle, elle a une voix de miel pensa Daven.

« Ce n'est pas ma femme qui imaginerait cela » pensa-t-il, un sourire narquois aux lèvres, non sans essayer d'imaginer cette possibilité. Il se mit devant un petit miroir, posé nonchalamment sur une commode, lui permettant de se donner une meilleur allure qu'un homme qui vient de sortir de la couche d'une femme et la cour, le voyant ainsi aurait vite deviné qu'il ne n'agissaient point de son épouse- son épouse, Alysanne avait fait une grave erreur. « Qui peut la blâmer » fit la petite voix en lui, il avait aussi perdu son père et portait toujours en lui son deuil non consommé, de par ses longs cheveux qui s'arrêtaient à ses larges épaules et une barbe qui lui donnait un air de marin. Tywin et Cersei l'avaient prié d'être décent au sein de la cour, autant vouloir apprendre à un chien sauvage à ne pas mordre.

Daven, prit un verre de vin et se délecta du liquide qui coulait dans sa gorge. En regardant la jeune femme se vêtir plus convenablement, il pensa qu'il ne pouvait continuer leur... relation. Est-ce le bon mot, il n'avait pas la même que les putains des bordels de la capitale. Elle était au service de la couronne, de sa famille maintenant. Le Roi Joffrey se pavanait d'un cerf et un lion couronné, décrétant que c'était son nouveau blason. « Va-t-il aussi broder une fleur pour sa reine de cœur ? » se moqua-t-il en son for intérieur.

Reprenant son sérieux, du moins essayant, il se racla la gorge, pour s'éclaircir la voix.

« Je vous remercie pour ces moments ! Mais, vous vous doutez que je devrais reprendre le chemin d'un bordel, sinon ils feront faillite »

« Vous devriez reprendre le chemin de la couche de votre épouse, mon seigneur ! » conseilla la jeune femme, son regard marronné le fixait intensément.

« Je pourrais vous punir pour vos mots... » répliqua Daven d'une voix plus austère.

« Pardonnez-moi mon seigneur, je ne devrais point vous donner de conseil. Je conçois n'être et ne serai que, la femme de chambre de votre épouse » répondit Keira d'un doux sourire.

Elle s'arrangea et s'arrêta devant une petite boite d'où elle prit un flacon, le contenant étant invisible. Avant qu'elle ne prenne congé il l'arrêta de sa voix rauque, il était intrigué.

Game of Thrones - l'Hiver VientOù les histoires vivent. Découvrez maintenant