Misa Ravan : l'Histoire de la Reine Corbeau [VOIR EPINGLE]

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Je m'étira, me leva puis partis vite me laver. 

J'enfila par la suite une armure légère et une longue cape bordeaux. 

Je descendis précipitamment les escaliers et lorsque j'arriva dans la salle du trône, j'y vis siéger Fran qui triturait un objet brillant entre ses mains.

« - Pourquoi tiens-tu la couronne de Père ? dis-je en m'approchant.

- Tu sais qu'il ne l'a jamais porté ? Il était fait prisonnier au moment où mère en avait fait la demande. Elle voulait qu'il la porte lorsque qu'il reviendrait. Mais il ne l'a jamais fait.

- On pourrait parler de Mère ? S'il-te-plaît ?

- Que veux-tu savoir exactement ? dit-il en fronçant les sourcils.

- Ça ne l'a concerne pas vraiment. La malédiction... Elle ne fait plus effet. Je ne sais pas comment mais rien ne se passe quand j'essaye de faire tu-sais-quoi. »

Il se leva et posa la couronne sur le trône.

« - Toi aussi ? 

- Et si c'était en lien avec le Roi de la Nuit ? Ça pourrait expliquer certaines choses.

- Comme ?

- Comme le fait qu'on ait eu un contact particulier avec la nature mais qu'on ait jamais pu contrôler d'autres éléments que le feu, par exemple. »

Il fit son fameux visage penseur avant de me répondre.

« - C'est possible, il s'arrêta et regarda par l'une des fenêtres. Il faut que tu y ailles vite. San et Kifye t'accompagneront. Maintenant dépêchez vous ! »

Je le pris dans les bras et il m'embrassa le front.

« - Reviens-moi. »

Et c'est sur ces paroles que je m'en alla sous le soleil qui pointait à peine ses rayons, en direction de la capitale.

On avait pris les trois chevaux dorniens pour aller plus vite.

Le bruit des sabots résonnait tout le long du voyage.

La brise se faisait froide,

L'hiver était encore là.

En plus du fait qu'on s'approchait de la Néra.

« - Ils ont déjà installé un camp, commenta Kifye en indiquant du menton les bannières Targaryennes. 

- Ça veut dire qu'on doit se dépêcher. Le restant des Nordiens peut arriver à tout moment. »

On se mit d'accord pour laisser nos chevaux au camp et continuer à pied à l'intérieur de la ville. 

Mais vu le monde qui s'attroupe devant les portes, on aurait eu du mal à rentrer. 

On avait d'ailleurs croisé des groupes d'habitants et soldats qui allaient dans l'autre sens, sûrement du fait qu'ils se doutaient de ce qui allait se passer.

On laissa nos montures avant de prendre la route pour les portes de Port Réal. 

On se couvrit le visage d'une capuche, nous aventurions dans la foule et arrivons à passer les gardes Lannister. 

On s'aventura alors dans les rues bondées et gardées de la capitale.

« - On se sépare pour aller plus vite. Cherchez les endroits où ils se rassemblent. Faites passer des mots et sortir le plus de monde. J- »