Snk Yandere X Reader

Chapitre 5: Marco Bodt - chevalier servant

Marco Bodt était adoré par la population féminine de la 104ème Division de la formation. Il était infiniment doux et démontrait un sens remarquable de la chevalerie qu'on ne voyait pas souvent chez la plupart des jeunes hommes de son âge. Pour les faibles, les petits et les négligés, il était généreux avec son attention et sa gentillesse. Généreux avec sa chaleur. Généreux avec ses sourires. Le jeune homme avait un cœur infini, une image de force même associée à de la bienveillance  et avec son charme et sa beauté parée de taches de rousseur, il était plus que tout ce qu'une jeune fille rêveuse pouvait espérer.

C'est pourquoi tu avais été choqué, presque évanoui, quand Marco t'a soudainement avoué son affection pour toi. Cela devait être un rêve, avais tu pensé. Mais non. Tu t'es soudainement senti lié à lui par quelque chose d'incassable. Un serment de fidélité, sanctifié devant les yeux du ciel. Et ainsi il a juré de rester à vos côtés, pour toujours.

À partir de ce moment-là, Marco arbora un sourire qui t'appartenait à toi seul, un sourire que les autres filles avaient l'air envieux de loin. Leur jalousie était toxique, mais votre ardent défenseur a facilement repoussé leur dépit, et t'assurant que ce n'était pas de ta faute, que si le monde vous haïssait, il t'en protégerait. Parce que c'était la promesse qu'il t'avait jurée, un devoir qu'il était résolu à accomplir dans la tombe et au-delà.

En réalité, cela signifiait détourner l'attention des autres hommes qui te désiraient aussi. Pour Marco, le lien que tu partagais n'était pas plus menaçant que ceux qui cherchaient à te voler. Tandis que tu maintenais tes amitiés et tes plaisanteries espiègles avec les autres hommes du régiment, Marco observait avec anxiété et désapprobation. Il renfrogna à la façon dont tu répondais avec amusement aux taquineries affectueuses de Bertholdt, à la manière dont tu souriais à l'affection affectueuse d'Armin, à la façon dont tu rougissais quand Eren se rapprochait de toi.

Vous pouviez le voir dans ses yeux son mécontentement. C'était comme si la seule pensée de sourire à quelqu'un d'autre l'envoyait dans un état de tourment.

Sentant que Marco, habituellement enjoué, était déconcerté, tu t'assis à côté de lui pendant que tous les garçons prenaient leur repas de l'après-midi à l'extérieur. Ses traits couverts de taches de rousseur étaient rassemblés dans un froncement de sourcils inquiet alors qu'il commençait à couper une pomme en tranches gérables. Mais alors que tu le poussais du coude et que tu manifestais ta présence, il leva les yeux et te sourit, vif et attentif comme toujours.

-"C'est le Marco que j'aime le mieux, joyeux et ensoleillé. Cet air renfrogné ne te vas vraiment pas. Alors, rassure-toi un peu, n'est-ce pas ? Pour moi, au moins ?"

Le sourire de Marco disparut légèrement, devinant déjà ce qui motivait cette déclaration.

Sans un mot, il t'offrit une tranche de pomme, la peau rouge sang avec une chair blanche comme neige. Le jus brillait allègrement sur le bout de ses doigts. En lui souriant gentiment, tu as saisi le fruit avec tes dents, en savourant son goût incroyablement doux. Tout à coup, Marco pencha son visage plus près du tien, te tenant par le menton et inclinant ton visage vers le haut. Et t'embrassa.

Tu avais rougi d'un rouge cramoisi. Les hommes à proximité vous ont regardé tous les deux avec une observation aux yeux écarquillés. Eren toussa brusquement. Marco les ignora tous, ne regardant que toi. Son moment d'audace inhabituelle disparut apparemment et il redevint son soi innocemment et souriant. "Tout pour toi, mon amour. Je suis à ta merci."

Tu as ri nerveusement à cet affichage de la chevalerie, même si cela s'était accompagné d'un changement soudain de personnalité. Cependant, lorsque tu avais jeté un coup d'œil par-dessus l'épaule de Marco, quelque chose d'extrêmement étrange et effrayant s'est déroulé sous tes yeux, faisant disparaître ton sourire.

Eren qui s'était étouffé avec une gorgée d'eau, a soudainement commencé à cracher, luttant pour respirer. Les autres hommes le regardèrent paniquer. Armin commença à frotter le dos d'Eren, lui demandant si tout allait bien. Ce à quoi le garçon aux yeux verts était incapable de répondre. Il a soudainement laissé échapper une toux douloureuse et larmoyante...

Armin retomba en arrière alors que des taches de liquide rouge foncé frappaient le sol.

Tes yeux s'écarquillèrent à la vue de tout cela.

Un sandwich à moitié mangé tomba dans la terre. Bertholdt s'effondra soudainement, les yeux exorbités alors qu'il commençait à convulser violemment. Le géant aux cheveux noirs se tordant horriblement sur le sol, gémissant de douleur, les dents serrées, était suffisante pour vous rendre malade. Pendant tout ce temps, Eren continuait à cracher du sang partout sur le sol, au grand dam du choc et de la répulsion des hommes qui l'entouraient.

Pendant tout ce temps, Marco regardait avec une expression impassible et cryptique. Comme un spectateur occasionnel, il observait avec une satisfaction froide, mordant vigoureusement la moitié non tranchée de sa pomme. Le couteau tourna adroitement entre ses doigts, sa lame tranchante et mortelle luisant dans la lumière pâle. Tu le regardais avec horreur. Non, ça ne pourrait pas être Marco. Il ne serait pas ...

Même si tu savais qu'il était doux et gentil, du moins devant toi, tu devais le lui demander.

- "Marco, est-ce que tu ...?" Ta voix n'était plus qu'un murmure.

Se levant brusquement, Marco s'éloigna de la scène et t'emmena avec lui. Tu regarda en arrière juste à temps pour voir que Bertholdt était maintenant en train de convulser faiblement sur le sol, en petites respirations, des veines sortant de sa peau. Eren s'effondrait dans une mare de son propre sang. Les hommes étaient tous terrifiés au-delà de toute croyance. Tu étais frénétique. "Marco, s'il te plait ! Dis-moi ! Ne me dis pas que tu essayes vraiment de-"

Tu as été coupé court par la vue de son sourire. De la part du sympathique Marco, tu ne l'avais jamais vu comme ça auparavant. Ses  yeux noirs et orageux étaient remplie de mauvaise intention. Des lignes de haine et de répugnance ont transformé cette image sainte en quelque chose de plus sombre, de plus sinistre. Le prince de conte de fées, que tu savais autrefois gentil et compréhensif, a été corrompu par la jalousie qui l'enveloppait autour du cœur, comme des épines noires.

Et pourtant, sa voix était aussi agréable et légère que jamais.

- "Oh, ça ? Ce n'est qu'un avertissement", dit-il, comme s'il s'agissait d'un fait simple et anodin.

- "Je leur donne à tous un message clair. C'est ce qui se passe si quelqu'un essaie de t'éloigner de moi."

Quelque chose au sujet de son choix délibéré et méthodique de mots t'a envoyé un frisson dans le dos. Cela ressemblait à une promesse et non à une menace, et Marco était un homme de parole.

Puis, souriant avec douceur, avec toujours la disposition angélique, Marco t'a rapprochés et t'a étreint chaleureusement, totalement inchangé de son personnage attentif et aimant. Et pourtant ... Tu avais senti le côté plat de la lame argentée se presser froidement contre ton dos, d'une manière à la fois protectrice et menaçante. Tu t'es senti paralysé.

Pendant tout ce temps, tu avais entendu l'agitation qu'il y avait dans la salle d'a côté pas trop loin de vous. Armin s'était effondré sur le sol et ces bruits de haut-le-cœur effrayants semblaient venir de Connie.

En les ignorant, Marco murmura à ton oreille.

-"Je ne jurerais que par l'amour sans fin et la loyauté envers toi, tu te souviens ? ... Le reste du monde peut mourir. Tout ce qui m'importe c'est toi."