Pléonasme: n.m. Répétition inutile de mots qui ont le même sens.
❝ Une légère odeur marine mêlée au lys vient titiller mes narines. Cette odeur enivrante me captive, d'où vient-elle ? J'ai besoin de plus.
La tête tournée vers la forêt se trouvan...
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La lumière de la lune se reflétant sur ces deux perles vertes d'une profondeur indescriptible.
On s'y noierait presque. Deux halos de lumière au beau milieu de l'obscurité, comme un phare sur la côte éclairant les chalutiers au petit matin.
Ces yeux d'un vert hypnotique, plus clair que le vert ornant les sapins d'une forêt nordique, plus foncé que le vert d'une clairière en été, vert émeraude. Vert émeraude sans la moindre tâche venant altérer ce tableau. Seules les pupilles noir profond s'intègrent au centre de ces orbes colorées.
Paralysée, mes deux pieds ancrés dans le sol, je me livre à un combat de regard avec l'animal qui se trouve à la lisière de la forêt.
Le regard du canidé se détache du mien afin de tomber sur mes bras nus.
C'est les yeux écarquillés que je les observe à mon tour. Ma peau blanchâtre brille alors à la lumière de la lune, des milliers de paillettes se reflétant tels des fragments de miroir. Versailles se dessine sur mon bras.
La bête s'avance à pas de loup tandis que je recule à la même allure, mais je me retrouve vite sur le bord de la route et me stoppe. " À pas de loup ", c'est le cas de le dire, puisqu'un énorme loup noir ébène s'avance avec sérénité.
Ses pas sont calculés, sans une once de crainte, il déambule tel un fauve vers sa proie. Tel un tigre vers une gazelle innocente.
Mon cœur ne ralentit pas et mon opposant non plus, alors qu'il se trouve à un mètre de ma personne, je m'écroule au sol, à genoux, la tête dirigée vers les gravillons, les observant comme si ils étaient la plus belle chose que je n'ai jamais vue.
Le regard du loup avait été trop fort, trop puissant, trop imposant pour que je puisse continuer à l'observer. Cet être majestueux avait réussi à me faire flancher, à me faire abdiquer en seulement quelques secondes, à l'aide de son regard pénétrant.
C'est une situation oppressante, plus qu'oppressante même. Les larmes me montent aux yeux d'effroi. Un loup d'une taille anormalement grande se trouve maintenant à quelques dizaines de centimètres de mon visage, pouvant à tout moment le lacérer, le déchiqueter, le broyer, le reste de mon corps avec.
