L'Amour de l' Oni. (hakuouki)

Partie III.🌸

Le temps passait, et il gardait toujours un œil sur sa oni, Chizuru. Il était très patient, il ne voulait pas la brusquer. Car il se sentait encore un peu coupable de la manière dont il l'avait traité, où il avait voulu forcer Chizuru a être sienne : elle était magnifique et extravagantement maquillée, se fesant passé pour une geiko - mais elle n'avait trompé personne et surtout pas Kazama -, c'était indigne de lui.

Il était sur un toit dans la concession du clan Shinsengumi, personne ne l'avait  remarquer. De ses yeux de couleur sang,
la surveillait. Il se disait qu'il perdait beaucoup de temps et en plus de sa conscience,  Kyuujyu le lui avait dit. Mais Chizuru  en valait la peine. Elle ne pourrait rêver d'un parti mieux que lui (son narcissisme était toujours là), il ne comprenait vraiment pas pourquoi elle s'entête à lui résister.
C'est si évident qu' elle est fait pour lui.
En parlant de Chizuru, sa future épouse : elle prit un cheval accompagnée de quelques membres de Shisengumi et ils partirent hors de la concession.
Kazama descendit du toit où il était installé et va prendre son cheval, caché un peut plus loin.
Il les suivit discrètement depuis 20 minutes. Ils s'arrêtèrent en ville, et descendirent de leurs chevaux. Elle parla quelques minutes avec eux avant de continuer seule.

Les deux onis étaient mélanger à la foule, à plusieurs mètres l'un de l'autre.
Chizuru s'arrêta devant un petit commerce et y acheta des fruits.
Kazama plissa les yeux : il avait un pressentiment. Il décida d'épier Chizuru d'un œil plus vigoureux, tant qu'il aurait ce sentiment d'angoisse qui lui donne des picotements dans la nuque.

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Chizuru marchait dans la rue bruillante. C'était une magnifique journée, ciel était bleu, un beau temps pour se promener. Elle aurait voulu que Toshizo l'accompagne, mais celui-ci avait refusé, prétextant trop de travail. Chizuru s'inquiétait toujours autant pour lui, ce qui agaçait véritablement son capitaine. Mais elle avait de bonnes raisons de s'alarmer, son capitaine s'enfermait derrière ses occupations de chef, mettant de côté sa santé. Mais pas aujourd'hui ! Se dit Chisuru, joviale. Elle allait le préparer un merveilleux repas, ses plats préférés. Et qu'importe ce qu'il prétextera, Chizuru avait bien l'intention de lui forcer à avaler sa nourriture. Cette pensée la fit sourire.

- Chizuruu, chantonne soudainement une voix.

Elle s'arrêta et fronça les sourcils. D'où vient cette voix ? Elle regarde autour d'elle, mais rien. Elle remarqua maintenant qu'elle était dans une partie plus éloignée, il n'y avait aucun passants, c'était totalement vide et il y régnait un silence qu'elle n'aimait pas.

Puis soudainement, elle les vit : des rasetsus. Ils étaient deux. Ils étaient vêtus d'habits de pêcheurs, ce qu'il devait être avant leur transformation.
Leur attention n'était pas sur Chizuru. Elle lâcha ses courses et s'avança discrètement. Ils grognaient et c'est là qu'elle vue que les rasetsus encerclaient un femme et son enfant, un petit garçon.

- Hé ! fit Chizuru pour attirer leur attention sur elle.

Ils tournèrent leurs têtes, leurs yeux dans le blanc, la vurent et coururent vers elle. Quand ils furent à une bonne distance, à sa hauteur, Chizuru sortit son katana. Elle décapite le premier de sa lame aiguisée, un autre vient en charge. Chizuru lui enfonce l'arme dans le ventre et la retire. Mais le monstre reste toujours debout et autant agressif. Avec les rasetsus, la seule manière de les tuer, était de les trancher la tête. Et c'est ce qu'elle fit quand il voulu la t'attaquer de nouveau.
Elle arrive à la hauteur de la mère et son fils.

- Allez-vous bien ? demande Chizuru, inquiète.

- Oui... souffle t-elle, encore tremblante,  serrant l'enfant contre sa poitrine. Merci beaucoup mawemiiselle.