[One Shot Football]

De Jong ~ TATOUAGE [1]

Lisez bien la photo en média

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C'était le dernier match de la phase de groupe en Champion's League, et Frenkie et ses coéquipiers savaient parfaitement qu'il leur fallait gagner contre leurs concurrents du Bayern pour être les premiers de leur groupe et finir dans le bon chapeau. Une défaite ou un match nul ne leur enlèverait pas la qualification, car le Benfica et Athènes étaient déjà loin derrière, mais le premier chapeau assurait un match "plus facile" pour les huitièmes. En plus, ils étaient à domicile, avec le soutien de toute la Johan Cruijff Arena... Ils avaient les moyens de renverser le Bayern.
Sur le visage de ses coéquipiers et amis, Frenkie lisait la même détermination que sur le sien. Mais lui ressentait aussi une certaine émotion au fond de son ventre, comme une anxiété ou de l'excitation, il ne pouvait pas trop savoir. Bien sûr, il était toujours un minimum anxieux ou excité avant n'importe quel match, mais là, c'était différent.

Machinalement, Frenkie se frotta la cheville droite, bien cachée sous ses chaussettes. De toute manière, en dessous, il avait une bande, au cas où par hazard il devrait enlever sa chaussette pendant le match, à raison d'une blessure.

Il ne voulait surtout pas que quelqu'un voit son tatouage. C'était une chose que seule son âme sœur devait connaître, selon lui. Une phrase qu'eux seuls partageraient, car c'est grâce à elle qu'il reconnaîtrait la personne qui partagerait le reste de sa vie. Mattijs lui avait montré la sienne, une fois, un peu avant de rencontrer Annekee, mais Frenkie s'était toujours refusé à le faire, même à ses coéquipiers, qui pourtant savaient très bien où son tatouage était. Il se grattait tout le temps là étant stressé, et en plus il gardait sa bande même sous la douche.
L'échauffement était déjà passé, et Frenkie ajusta une dernière fois sa chaussette avant de se préparer à aller vers le couloir. Ce match changerait l'issu de tirage au sort dans quelques jours, et peut-être aussi l'issue de leur saison.

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Malheureusement pour Frenkie et ses coéquipiers de l'Ajax, deux heures plus tard, ils avaient fait match nul contre les bavarois. C'était un bon score malgré tout, 3-3 et ce malgré l'expulsion de Wöber, puis d'un bavarois une dizaine de minutes plus tard. Mais pour Frenkie, ce nul sonnait comme une légère défaite. Son match avait été moyen, il avait eut beaucoup de mal à se concentrer, et sa cheville l'avait démangé tout le match.

Il y pensait bien trop, il le savait bien, mais parfois la petite phrase ne pouvait pas sortir de son esprit, et la confrontation de ce soir était une de ces occasions. Frenkie en avait rêvé la nuit précédente, de croiser par hazard dans la rue une inconnue, qui aurait prononcé exactement les quatres petits mots inscrits sur sa cheville, faisant disparaître son tatouage et lui permettant de repérer qu'elle était son âme sœur. Il savait bien que malheureusement , ça ne serait pas aussi facile. Ça n'était pas sûr qu'il dise le tatouage de son âme sœur au moment où elle dirait le sien, et en plus son statut de "star" rendait compliqué de rencontrer beaucoup d'inconnues.

Bref, Frenkie était morose. Matthijs avait essayé de lui parler, mais Annekee l'avait appelé pour le consoler après le match, et il n'avait pas résister à l'appel de son âme sœur. Peu à peu le vestiaire s'était vidé, et quand enfin Frenkie était sortit de la douche, un étrange silence résonnait. Il entendait seulement le bruit étouffé du parkage bavarois qui chantait toujours. Il y avait des règles et les supporters adverses pouvaient rester ici assez longtemps pour éviter les risques de bagarres.

Cinq minutes plus tard, Frenkie avait enfin enfilé le costume qu'ils étaient tenus de mettre pour aller jusqu'à leurs voitures, afin que les photographes ne les voient pas en survêtement trop large. La cravate, par contre, il avait abandonné : pas sûr que les photographes seraient encore là quand il sortirait, de toute manière.
Alors qu'enfin il allait se lever du banc, déterminé à arrêter de se morfondre au sujet d'une âme sœur qu'il ne rencontrerait peut-être qu'à 75 ans, des voix énervées résonnèrent dans le couloir.

"Nijs, mais t'es complètement con ma parole ! Bordel, tu crois vraiment que l'infirmière va pouvoir faire quelque chose ? À ce stade là il fallait appeler les pompiers!

-Eh, parle autrement Hubrecht. T'as bien failli virer du stade l'âme sœur de Van de Beek, l'autre fois.

-Je crois que là c'est un peu plus grave, imbécile. Hé, la tire pas par le deuxième bras comme ça ! "

La curiosité aiguisée, Frenkie sortit à la hâte du vestiaire pour ne pas louper le groupe d'au moins deux hommes et une femme. Il tomba directement sur deux stadiers et une jeune femme blonde et toute pâle qui avait l'air perdue et répétait quelques mots dans sa barbe. Les deux hommes ne s'étaient pas aperçus de sa présence et continuaient de se disputer, aussi Frenkie haussa la voix pour les faire taire.

"Il se passe quoi ici ?

-Oh ! Monsieur De Jong. Excusez nous... La jeune femme s'est blessée, on sait pas trop quoi faire.

-Lui demander comment elle va serait peut-être le premier pas." fit Frenkie d'un ton sévère avant de passer du néerlandais à l'anglais pour s'adresser gentiment à la jeune femme, qu'il devinait être allemande au vu de son maillot jaune.

" Qu'est ce qui t'arrive ?"

La supportice bavaroise ne répondit pas tout de suite, continuant de répéter incessamment les mêmes mots, perdue dans un autre monde à cause de la douleur.

"Ich hab' Handgelenk weh, ich hab' Handgelenk weh, ich hab' Handgelenk weh..."

Pendant quelques secondes, Frenkie resta bouche bée, incapable de dire quoi que ce soit. Il avait très bien comprit, même s'il ne parlait pas couramment allemand. S'il y avait bien une phrase dont il connaissait la signification, c'était celle ci. " J'ai mal au poignet" en néerlandais. En effet, en baissant le regard vers les mains de la jeune femme, son poignet avait un angle qui était tout sauf naturel. Frenkie resta planté là quelques secondes, sans savoir quoi faire. Il venait de rencontrer son âme sœur, qui avait prononcé les quatres mots allemands qui avaient torturés une bonne partie de ses nuits et journées, et elle était gravement blessée.
Puis, il prit les choses en main, chassant les stadiers.

"Ok, je m'en occupe, retournez aider à évacuer le parkage, je vais l'emmener à l'hôpital."

Puis il expliqua calmement à la jeune femme où il l'emmenait, avant d'emprunter un chemin détourné pour arriver à sa voiture sans passer par l'étape des photographes. L'hôpital d'Amsterdam n'était pas si loin, et sur le trajet il réussit à apprendre que sa magnifique âme sœur s'appelait Johanna, et qu'elle pouvait lui parler en anglais, en allemand et en espagnol, mais pas en néerlandais, ce qui leur faisait une langue et demi en commun.
Frenkie hésita quelques secondes au court du trajet à lui avouer qu'ils étaient âmes sœurs, mais il n'aurait pas su comment lui dire, alors qu'ils n'avaient échangés qu'une dizaine de mots, et qu'en plus elle venait de s'endormir dans le fauteuil en cuir de sa voiture, sûrement sous l'effet de la douleur.

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J' espère que ça vous a plu ! J'explique ici plus en détails. L'histoire Tatouages de @avgsilva est genre une des meilleures que j'aime le plus au monde ect... Le principe, c'est celui décrit en anglais sur le screen dans le média de début de chapitre. Toute personne a une âme sœur qui va prononcer la phrase tatouée sur une partie de son corps, et c'est comme ça que les âmes sœurs se reconnaissent, mais elles ne prononcent pas toujours la phrase de l'autre au même moment.
J'ai essayé de l'expliquer un peu dans l'extrait tout en dérivant pas trop. Vous l'aurez comprit, une deuxième partie va arriver pour que Frenkie prononce le tatouage de Johanna, mais ça sera seulement en deux parties. Je pense faire plusieurs mini histoire tatouage (ça sera précisé dans le titre de partie). Il y a des joueurs que vous imaginez bien dans cet univers ?
Hésitez pas à donner votre avis et corriger mes fautes j'ai écrit ça à l'arrache depuis mon portable mais ça me trottait l'esprit