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Prologue

Saint-Tropez, France
31 décembre 1999, 23h30.

Les rues agitées, les yachts arrivant à bon port, les jeunes dames sur leur talon aiguille tenant la main de leurs amies en criant des paroles de chanson à tue-tête, les proches qui se retrouvent en terrasse de ces restaurants chic et les clients de boîte de nuit déjà arrachés avant même que la soirée n'aie commencé, ce n'était pas un soir comme les autres. C'était le soir du nouvel an.

La fête battait son plein lorsque nous franchissions le seuil de la porte. Je n'allais pas boire, ou peut-être si. Mais une chose était sûr ce soir là : c'est que j'allais m'éclater.

J'ai pénétrée dans l'enceinte du bâtiment accompagnée de mon amie qui m'a très vite  abandonnée pour rejoindre son plan cul. C'était un multi-millionaire plein aux as. Et je dois avoué qu'il était charmant. Ils étaient tous bien habillée, vêtu de la tête au pieds d'Hermès et de Burberry. Tout à coup, je me demandais si j'avais fait un bon choix de tenue.

Je me suis mise à boire, cette soirée me faisait tellement déprimé qu'elle me noyé dans ma propre déprime.

- Veuillez rejoindre la salle de bal, monsieur B-..

À l'autre bout de la salle se tenait un homme en costume, le majordome me semblait-il.

J'avais tellement bu que je peiné à comprendre ses mots. Je n'avais rien compris à sa phrase.

Je m'apprêtais à faire marche arrière, lorsque nos regards se sont croisé. Cet homme. Il tenait son discours sans me quitter des yeux.

Était-ce le coup de foudre ? Ou alors, se demandait-il ce qu'une femme comme moi pouvait bien faire là ?

Ça n'a duré que quelque secondes, mais qu'est-ce que c'était bon. J'ai couru vers les toilettes, que j'avais remarquée en arrivant, la boule au ventre. j'ai vomi et cracher tout ce que j'avais en moi.

Je sais pas ce que j'avais, j'aurais peut être dû faire plus attention à mon état ce soir là car c'était le plus important.

En sortant des toilettes, une quinzaine de minutes plus tard, je m'apprêtais à sortir mais j'ai revue cet homme. Cette fois, il monté les escaliers en trombe. Je l'ai donc suivi jusqu'au toit. Bien que j'avais mal à la tête, mes yeux ne voulaient plus se décroché de lui. Me demander pas pourquoi. Il était adossé au mur, le regard dans le vide. Je me suis doucement approché de lui, en regardant moi aussi.

- On se connaît ?

Il se tourna vers moi.

- Je crois vous avoir déjà vu.

Monsieur Brown.

Monsieur Brown

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«Le monde du crime ne meurt jamais»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant