02.
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Le temps passer a une vitesse folle. Lorsque j'eusse terminé ma formation, comme Amayda me l'avait ordonné de faire j'ai directement rejoins la police où elle travaillait. J'ai pris du service assez tôt et j'ai donc très vite pu faire mes preuves. Tout ce passait pour le mieux, je partais en même temps au travail et on rentrer en même temps. Elle était fière de moi, de ce que j'avais accompli.
Mais plus les jours passer, plus je voyais son état se dégradé, doucement mais sûrement. Ça a commencer par des simples maux de tête répétitif. Et les jours devinrent des années.
Tokyo, Japon
21 juillet 2003, 11h18.
—Amayda était toujours en vie, Dieu merci. Elle avait commencé une chimiothérapie qui ne lui a pas vraiment été bénéfique puisqu'elle ne mange quasi plus et vomit souvent du sang. Le traitement n'améliorait rien. Son état commençait sérieusement à me faire peur. C'est comme si je voyais son corps se dégradé de jours en jours sans ne pouvoir rien faire. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle devait bientôt s'envoler pour la France afin de résoudre une affaire. C'est le procureur lui-même qui lui a confié cette affaire et l'ai mise en tête de liste.
Et comme le hasard fait bien les choses, bien sûr le procureur c'est Greg. Je comprend mieux maintenant pourquoi elle voulait à tout prix se rapprocher de lui. En parlant d'eux, ils n'ont jamais finit ensemble. Greg est marié et a trois enfants, il tromper sa femme avec Amayda. Bien sûr, elle était au courant de tout. A chaque fois qu'ils se voyaient, il lui donner une grosse somme d'argent. J'essayais pourtant de la convaincre de se trouver un mari afin d'assurer sa descendance. Mais depuis qu'elle a le cancer, elle ne croit plus en rien. Même ses parents ne sont pas venu une seul fois la voir. Je veux bien que ce soi froid entre eux, mais quand même.
J'avais un peu mal de tête avec tout ce qui s'enchaînait, j'ai donc pris un comprimé en même temps que Amaya m'avait conseillé de prendre.
- Comment vas-tu, aujourd'hui ?
Voyant que je ne répond pas, elle poursuit.
- Mon départ est prévu pour dans deux semaines.
- Je pense pas que ce soi une bonne idée que tu y ailles. Tu sais, il vaut mieux que tu termines ta chimiothérapie ici. T'es presque en phase finale, donc ne perd pas ton temps dans des affaires étrangères et cherche plutôt à guérir.
Elle m'a attraper la main puis m'a regardée d'un air attristé.
- Mei, je ne vais pas guérir et tu le sais.
Une larme coule sur le long de ma joue.
- Ne dis pas ça, quoi que les médecins on pu dire, tu vas guérir c'est sur et certains. Parce qu'ils ne sont pas Dieu pour décidé ainsi.
Elle m'a adressé un faible sourire.
- Tu as de l'espoir, c'est bien.
Son visage n'est plus aussi rayonnant qu'autrefois et elle a aussi énormément maigri. Je dirais même qu'elle est à 2 doigts de l'anorexie. Elle ne se nourris quasi plus, c'est toujours moi qui doit la forcer à manger. Et ça, ça me brise le coeur.
Elle tousse lourdement avant de me regarder à nouveau.
- Promet moi une chose.
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«Le monde du crime ne meurt jamais»
Azione«Notre amour était plus criminel qu'Il ne l'était»