03.
-Voilà 5 jours qu'Amayda est morte. 5 jours que je me suis renfermé sur moi-même. Mon travail m'a accordé une semaine de congé, le temps que je m'en remette. Seulement une putain de semaine.
Comme si en 168 heures allaient me permettre d'oublier son existence et faire mon deuil.
J'avais du mal à m'habituer à son absence. Des fois je la voyais carrément dans mes rêves, mais quand j'essayais de la toucher.. elle disparaissait. J'aurais aimé lui dire au revoir, lui dire tout ce que j'avais sur le coeur et a quel point je l'aimais.
J'aurais tellement aimée la toucher une dernière fois, sentir une dernière fois le parfum qu'elle porter si bien. Juste lui faire un dernier adieu et la laisser ensuite partir.
Je la remercierai jamais assez pour tout ce qu'elle a fait pour moi.
Voilà 5 jours que je porte le même débardeur, le même short. Que la maison est sale. Des mégots traînent carrément au sol.
Je m'y attendais à sa mort, j'en avais déjà pleurer des nuits entières, mais je ne pensais pas qu'elle viendrait la chercher aussi tôt. Elle était en phase terminale de son cancer, je ne pouvais que prier et espérée qu'elle soit entendu.
Et chaque fois j'ai l'impression que c'est qu'un cauchemar, que je vais me réveillée le matin et qu'elle sera en face de moi. Son rire ravageur et sa petite fossette qui faisait tout son charme me manquent.
C'est terrible de se dire que c'est seulement lorsqu'on perd quelqu'un qu'on se rend compte de l'impact qu'il avait dans nos vies.
Les jours sont passer tellement lentement, mais j'ai vite repris du service. Malgré que j'étais sale jusqu'à la moelle, j'ai fait l'effort d'y allée. Le regard des gens était le cadet de mes soucis.
Lorsque je suis arrivée au poste, j'avais droit à des milliers de "toutes mes condoléances".
J'en voulais pas de leurs condoléances, c'est pas ça qui allait la ramener à la vie.
Je me suis installée à mon bureau, à moitié endormi. J'avais encore une fois pas dormi de la nuit à cause d'un de mes nombreux cauchemar.
Et les poches sous mes yeux étaient tellement profond, que tout le monde me regarder avec compassion.
La journée passe et mon patron ne m'autorise pas à allée patrouillé tant que mon état ne s'améliorerait pas, jugeant que je risquerai de faire n'importe quoi. Donc je suis obligée de rester au bureau. Et ce, jusqu'à nouvel ordre.
Sur le chemin du retour en sortant du poste, je me sentais suivie, mais en me retournant il n'y avait personne. La rue était déserte et inhabitée. J'ai donc accélérée le pas et suis rentrer chez moi saine et sauve.
Je me suis forcer à manger et c'était comme ça pendant des jours. Des fois j'allais carrément me coucher sans mangée.Je me lavais vraiment plus du tout, j'avais droit à des petits commentaires de mes collègues par ci par ça par là mais sans plus.
Les jours passèrent et devinrent des mois.
Ça faisait maintenant 1 mois qu'Amayda nous a quittés. Un mois que je me sens constamment suivi sur le chemin du retour pour rentrer chez moi.
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«Le monde du crime ne meurt jamais»
Acción«Notre amour était plus criminel qu'Il ne l'était»