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Tokyo, Japon1 janvier 2000, 11h18

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Tokyo, Japon
1 janvier 2000, 11h18.

Je me réveille en sursaut avec un énorme mal de crâne, la gueule de bois est puissante. Je me frotte frénétiquement les yeux avant de regarder autour de moi. Je suis dans une spacieuse pièce et les murs sont tous brodé de couleur or. Je ne reconnais pas cette endroit et ça m'étonnerait que j'aurais pu m'offrir une telle chambre avec mon salaire de misère. Je lève doucement ma couverture, je presse ma main contre ma bouche de façon théâtrale lorsque je remarque que je suis nue. Mais il n'y a personne à côté de moi..

Je quitte ma torpeur de la nuit, toujours avec un mal de crâne atroce et enfile mes sous-vêtements qui étaient éparpillés dans la pièce. J'ouvre la grande porte qui mène directement au salon et tout le reste de l'habitat. Je comprend vite que c'est une chambre d'hôtel lorsque je remarque la carte de visite sur la table.

- Il y a quelqu'un ?

Personne ne répond. Les fenêtres donnant sur le balcon sont grande ouverte, je m'avance vers celle-ci. Vue sur le port pittoresque de Saint-Tropez. Incroyable. La brise de vent claque contre mon visage, je referme rapidement.

- Je pense qu'il n'y a personne à part moi, marmonnais-je presque en grinçant des dents.

Je m'avance doucement vers la dernière pièce ; la salle de bain. Un énorme bain trône au milieu de la pièce. À ma grande stupeur, il y a deux aspirines poser sur le lavabo avec un verre d'eau et un petit mot "mange moi".

J'hésite quelque instants avant de finalement les avaler. De toute façon, je suis déjà dans une chambre présidentielle en n'ayant aucun souvenir de la nuit dernière. Je me regarde rapidement dans le miroir, mes cheveux sont ébouriffés et mes poches sous les yeux sont encore plus tracés que d'habitude. Je me passe un peu d'eau sur le visage puis j'enfile ma robe et mes talons qui traîner encore au sol. J'ai pu remarquée que « quelqu'un » avait oublié son zippo sur la table basse du salon. Je le range dans mon sac et me décide à sortir telle une voleuse. La personne qui tient cette chambre pourrait revenir d'une minute à l'autre et je crains que je n'ai pas envie de voir apparaître un homme hideux avec qui j'aurais pu passé la nuit, bien que la petite attention de laisser des comprimés était mignonne.

Il n'y a personne dans les couloirs à cette heure-ci, ils dorment probablement encore tous.

Je prend l'ascenseur, descend au zéro toujours avec la tête qui tourne. Putain mais j'ai pris quel dose d'alcool hier soir ? Je m'accroche au rebord de l'ascenseur en jouant avec mes pieds.

Lorsque les portes s'ouvrent enfin, je presse fermement mes affaires contre ma poitrine en essayant de détourner mon regard des quelques personnes présent dans le hall d'entrée. Le bruit de mes talons claquant au sol, interpelle quelque visiteur, mais ils détournent vite leur regard en constatant mon état d'ébriété.

«Le monde du crime ne meurt jamais»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant