Memento Mori

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Heureusement qu'elle fini par nous rattraper,
Cette fichue réalité, celle qui nous remet les idées en place.
Bien en ordre, carrées rangées.

Memento Mori.

Souviens-toi que tu vas mourrir,
Souviens-toi que tout et ephemère,
Que tout peut partir en fumée ;
Du brasier ardant de ce que nous étions, il ne reste que des cendres.

Finie la folie de mes nuits amoureuses
Retour à la réalité, rationnelle et organisée,
Plus pâle et calme, routiniere, rassurante.
Je dansais avec le passé. 

On a tellement tourné en rond
que j'ai souhaité le vide...
Le vide et le noir de la nuit infinie.
Les yeux fermés, l'esprit brouillé,
Je voulais...  

Je voulais y retourner.

Je voulais te rattraper.

Je voulais arrêter. 

Je voulais continuer.

Je voulais. 

.

.

.

Tellement. 

Naïvement.

Mes souvenirs dansent une valse avec pensées.
Ils aiment jouer, provoquer le chaos en moi.
Surtout la nuit, là où je peux me cogner contre les meubles, les murs, mes espoirs... 

Le pire c'est que tu me mène toujours par le bout du coeur,
Tu continueras jusqu'à que la réalité te crame lui aussi.
Le passé crame tout, avec toutes ces couleurs,
Ces images, ces souvenirs, ces contre-façons de joie...

Il consume tout... Memento Mori.
Et ne nous laisse même pas les cendres.
Il ne nous reste plus que la réalité,
Le froid,
La glace,
Toute terne et si calme...
Qui elle au moins, me permet d'avancer.

Sous la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant