Observant la lande alentours, déserte, solitaire,
Malmenée dans une éternelle vague de destruction ;
Je cherche ma place, moi, simple poupée de verre
Tandis que je disparais dans les limbes de mon imaginationL'incendie de mes émotions consument le fardeau qui m'écrase
Les cendres teintent ma peau et se mêlent à mon âme,
À mes yeux d'étincelle et mes cheveux couleur de flamme,
L'odeur du feu, la chaleur et la fumée m'embrase.Mais la chaleur partie, vient la solitude et son vent glacial.
Comme des lames aiguës et froides mutilent mon corps sans cesse,
Quand une ancienne voix résonne comme une lointaine caresse
Je me perds et m'abandonne dans cette langueur abyssale.Le temps défile et le ciel se drape dans son manteau pastel
Allongée sur le sol, regard tourné vers la voute céleste
Le coeur calciné, ma destiné figée, j'aperçois un destin funeste
Quand tel le phoenix légendaire je renais et déploie mes ailesJe m'envole et me laisse dériver dans ce ciel d'obsidienne,
La toile noire des cieux épouse mes formes de jeune femme,
Tandis que la vitesse et la liberté sèchent mes larmes
Confiante j'avance dans la brume avec une joie certaine.Le soleil flamboyant défait les ténèbres du soir,
Ainsi après avoir soigner mes maux
Je me dirige vers un horizon nouveau.
Et en moi enfin sonne la triomphante symphonie de l'espoir.

VOUS LISEZ
Sous la Lune
PoesíaReceuil de poèmes, des textes en vers ou en proses écrits pendant des insomnies.