Chapitre 2
Qui dit lundi matin, dit vouloir envoyer mon réveil en plein dans le mur. Ma nuit a été très courte, voire même inexistante. En effet je ne pense pas que dormir trois heures puisse être qualifié de nuit, alors, appelons selon une sieste alors.
Ça commence à faire un petit moment que mes nuits se raccourcissent à vue d'oeil.
Souvent, j m'endors aux alentours de minuit, puis phase de dodo qui s'achève trois à quatre heures plus tard. Mes cernes se creusent au fur et à mesure et pour aujourd'hui, ils sont relativement mauves, tirant légèrement vers le noir. Je suis fatigué et donc à bout de nerfs.
À fleur de peau, je sens que je peux d égarer au quart de tours, que ces vautours essayent de m'emmerder et je leur fais manger le sol.
Normalement, ils sont relativement calmes si tôt le matin, les choses se gâtent à la pause-déjeuner où une dizaine de petites pestes s'avancent jusqu'à ma table pour me demander « sensuellement », de manger avec elles, rajoutez à ça des battements de cils, enfin de faux cils pour être exact. Eh ouais cocotte, personne n'est assez con pour savoir que des cils font cinq centimètres tout en étant incrustés de strass.
Pour sûr, je les envoie bouler mais quand les premières partent, les secondent les succède.ils y aussi les mecs qui appellent à devenir populaires et qui espèrent le devenir plus rapidement en devenant le premier à devenir mon ami.
Et toute cette merde dure tout le déjeuner. Souvent, je sors avant même d'avoir fini mon plat pour aller me poser dans un endroit reculé de l'école. Un coin tranquille que j'ai découvert en cherchant à m'isoler de toute cette foule.
D'ici, je les observe tous comme ils le font pour moi au quotidien.
J'ai même dressé une liste des différent profils, hum hum, alors il y a:
Les pots de peinture qui en rajoutent une couche. Les sportifs (et notamment ceux de mon équipe) qui se prennent la tête pour savoir qui a les plus gros muscles, ou qui font le concours de celui qui a baisé le plus de fois la copine de l'autre. Les couples, parlons-en, ils s'explorent mutuellement la bouche avec quelques mains baladeuses. Le gang des nazes. Eh enfin, les mec cheloues qui fument, cette odeur âcre que j'ai assez sentie pour l'avoir en horreur, en gros les types qui ne sont pas fréquentables. Ils sont un peu comme moi finalement, même si je préfère rester seule.
Voilà la brochette de personnes que referme l'université.
Bon, ce n'est pas tout ça, mais je sois allé en cours moi, même si l'envie n'y est pas. Je dois quand même valider Mona année pour pouvoir me casser le plus vite possible d'ici.
Je sors de mon lit et pars en direction de ma seule et unique salle de bain. N'empêche, je suis le seul à avoir une chambre étudiante aussi grande. On dirait presque un mini-appartement puisque j'ai deux chambres moyennes, une salle de bain rien que pour moi et une mini-cuisine bien pratique quand je veux rester cloitrer chez moi.
Le tout est neutre, du gris, du taupe, du blanc, peu de mobilier pour décorer mon antre.
Au moins ici, je suis chez moi, je peux trainer en caleçon sans que personne ne me scrute. J'y suis détendue et surtout moi-même.
Enfin bref, je prends une bonne douche chaude, me brosse les dents, un coup de parfum et je suis prêt à m'habiller. Là encore, pas tout un tralala pour savoir quoi mettre. Un sweat et un jean noir. Rien de mieux que du noir pour tenter de ne pas attirer l'attention. Je passe rapidement ma main dans ma chevelure sombre et pars en direction de mon premier cours en prenant mon sac au passage.
En arrivant, il n'y a personne dans la cour, ce qui est rare en ce lundi. J'avais plutôt l'habitude de voir une horde de personne sur l'herbe à discuter avant d'intégrer leur classe. Aussi, j'entendais des murmures à mon propos et j'en mettais un terme en lançant un mauvais regard tout en rabattant ma capuche sur ma tête.
Mais là, absolument rien, on dirait qu'une apocalypse a éradiqué toute l'espèce humaine pendant la nuit.
Oh putain le rêve quoi.
Je continue ma route vers l'entrée, gravis les quelques marches et passe les portes.
Putain de merde.
Toute l'école s'est donnée rendez vous dans le hall. Ils sont tous agglutinés à piailler sur je ne sais quel sujet.
Je tente de me frayer un chemin dans toute cette foutue foule pour atteindre l'autre côté où je pourrais récupérer un semblant d'espace vital.
Je bouscule et pousse quiconque se trouvant devant moi sans m'excuser et vous savez quoi, je n'ai aucune once de remords. Je passe et c'est comme ça, que quelqu'un cherche à me boucher la route recevra mon poing en signe de bonjour. Je ne suis pas d'humeur à faire dans la dentelle.
Ils commencent sérieusement à me saouler de devoir les éviter. Putain de gens à la con.
C'est quand j'attends environ la moitié de ma trajectoire qu'un mec me retient par le bras. Je le retire de son emprise dans la seconde et me retourne pour lui donner ce qu'il mérite.
Mon poing part mais il est arrêté par la main de Tom. c'est un gars qui fait du hockey avec moi, il est chiant à souhait mais je un des seules que j'arrive à tolérer. Je lui adresse peu la parole et il ne me force pas à le faire davantage. En plus il sait lui aussi me remettre en place. Mais bon, là il me gêne grave.
Je lui envoie mon autre poing qui atterrit en plein dans sa mâchoire. Sa tête se tourne à cause de l'impact et il lâche un juron.
« Merde, Kyle t'est malade ou quoi.
Je lui lance un regard mauvais pour lui indiquer que je ne suis pas d'humeur aujourd'hui et qu'il intérêt à m'expliquer ce qu'il se passe et fissa.
Bon, disons qu'il ne sait rien passez, tu n'es au courant de rien?
Je secoue la tête.
Une nouvelle est arrivée, certains disent que c'est un canon, enfin le gang des nazes dit ça, les autres disent qu'elle est sans plus. Enfin bref, en gros il y a une nouvelle, elle vient de Philadelphie.
Je hausse les épaules. Tout ce remue ménage pour ça. Il leur en faut peu ici pour leur chambouler la vie. C'est juste une pimbêche de plus qui entrera dans ma liste. Peut-être que je me la ferais pour voir ce dont est capable une fille de Philadelphie.
Attends, tu ne sais pas tout, et je pense que le reste va t'intéresser.
Aller accouche Tom, putain.
Elle est venue seule, c'est-à-dire qu'elle a besoin d'un logement universitaire. Sauf que, tout est déjà plein dans ce foutu campus. Donc, et je dis bien DONC, elle doit trouver un lieu où se loger. Et c'est là que tu interviens bro', ils ont décidé de l'installer dans ta piaule parce que c'est la seule qui a une deuxième chambre. Alors, bon courage pour gérer ça Kyle. »
Sur ce, il se détourne pour s'éloigner de moi.
Attends quoi, comment ça elle va intégrer ma chambre.
C'EST QUOI CE PUTAIN DE BORDEL ENCORE!!
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et voilà le second chapitre.
nos personnages vont enfin ce rencontrer mais pas dans les bonnes conditions apparement.
J'espère que vous l'aimerez
à bientôt!!
the chapter number two is finally done
our characters gonna meet each other but not in good conditions lmao.
I hope u'll like it
see u soon!!
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I belong to you
Romancehey toi, oui toi derrière ton écran. j'aimerai te proposer quelque chose. Ou plutôt, j'aimerai partager avec toi ces quelques phrases qui vont devenir, je l'espère, un roman. un synopsis décris toujours plus ou moins la même chose, alors laisse m...