Chapitre 5
Pleine lune, plus, vent qui percute la fenêtre, plus, orage, plus une pisseuse qui se lève toute les trente secondes pour faire je ne sais quoi. Eh vas-y que je vais dans la cuisine, que je vais dans le canapé pour allumer la télé, que j'ouvre les placards en quête d'un truc à manger. Comment je le sais? Parce que j'ai entendue le grincement éreintant de l'aluminium d'un paquet de chips, ainsi que le bruit d'une main qui cherche son due à l'intérieur de celui-ci.
Mon humeur de ce matin est plus qu'exécrable. Je le sens.
Je suis parti directement vers l'école, sans prendre le temps de déjeuner ou d'acheter un café. Résultat, il est dix heures et je suis mort de faim, et mon isolement est augmenté puissance dix-milles. Le seul moyen de me faire redescendre est d'aller baiser un coup. Jusque là, je vais devoir prendre mon mal en patience et veiller rester éloigner du monde et de la socialisation pour ne pas leur dire d'aller se faire foutre.
Je ne suis pas aller au hockey non plus au risque de les encastrer uns par uns dans la glace ou de leur faire bouffer le palet, je n'étais pas décider.
Mon téléphone affiche dix-huit heures et je n'ai pas du tout envie de rentrer à la maison et me taper la préparation du repas et tout le reste. J'ai toujours besoin d'évacuer ma haine et l'idée d'aller voir Cristal me parait plutôt pas mal. Le seul hic, je devrais me farcir ces histoires garnies de tous les potins qu'elle a pu dégoter. Ah oui, aussi, je serais obliger d'entendre ses mille et uns sous-entendus sur le fait que je devrais me mettre avec elle, comme quoi toutes nos aventures sont spéciales et bla-bla-bla. Comme si, après avoir tiré mon coup, une révélation me tomberai dessus, comme quoi elle est en réalité la femme de ma vie et que je devrais rester avec cette nana pour le restant de mes jours. Ce n'est clairement pas dans mes plans de me caser avec qui que soit, et si la fille avec qui je couche n'est pas d'accord avec mes principes, j'irai demander à sa copine si elle veut la remplacer.
L'engagement est une connerie qui ne provoque que des emmerdes. La preuve, un couple sur quatre divorce, si ça, ça ne montre pas que l'amour n'est qu'une perte de temps qui ne provoque que de la destruction et de la tristesse.
La preuve, j'aimais ma mère, mais maintenant, plus je suis loin, et mieux je me porte, plus je m'éloigne de ce milieux ainsi que de ce genre de personne, et meilleur est ma vie.
Enfin en générale sauf aujourd'hui.
Je n'ai pas vraiment envie de m'imposer tous ces tracas supplémentaires. J'ai juste envie de me vider la tête comme il se doit. Néanmoins, une dernière option s'offre à moi, aller voir une pute. Elle au moins elle ne me fera pas chier avec le fait que je me casse direct. Une pipe, une liasse et le tour et jouer. Rien de plus simple.
Quoi qu'une flemme fulgurante s'est éprit de mon corps et rien que de me dire qu'il faut que j'aille en chercher une à cette heure là et qui me convienne, parce qu'il faut qu'elle m'éveil un minimum, me fatigue déjà.
Donc, n'étant pas motivé plus que ça, je décide d'aller dans le deuxième endroit qui me permet de me défouler, la salle de sport du club. Vu l'heur qu'il est, je suis quasiment sûr qu'elle sera vide, ce qui est parfait. Je pourrais me vider la tête comme je le veux sans me faire espionner par les neuneus qui espèrent faire amis-amis avec moi. J'enfourche ma moto, la seule véritable et irremplaçable femme de ma vie, et pars dans mon sanctuaire.
Après avoir laisser mes affaires au vestiaire et d'avoir troqué mon fétiche sweat noir et mon jean contre un short d'entraiment, juste mon short. Torse nue.
J'entre dans la salle bétonnée parsemée de machine en tout genre, de sac de frappe et même un distributeur de produit bourrés de protéines. J'attrape une bouteille d'eau et me dirige vers les sacs de frappe.
YOU ARE READING
I belong to you
Romancehey toi, oui toi derrière ton écran. j'aimerai te proposer quelque chose. Ou plutôt, j'aimerai partager avec toi ces quelques phrases qui vont devenir, je l'espère, un roman. un synopsis décris toujours plus ou moins la même chose, alors laisse m...