chapitre 1

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Chapitre 1

Eh gnagnagna.

Toujours la même rengaine.

Pourquoi est-ce-que tu ne parles pas? Pourquoi es-ce-que tu ne traines pas avec tes amis? Pourquoi est-ce-que tu portes que des vêtements sombres?

Est-ce-que je leur en pause moi des questions bordel?

NON, alors qu'il arrête tous de me casser la tête avec leur réflexion à deux balles! Et après, ils se demandent pourquoi je ne leur parle pas, c'est pour éviter ce genre de comportement trop intrusif. Les gens sont de plus en plus à même de vous décortiquer sous toutes vos facettes, et si, par malheur, vous leur ouvrez une brèche, ils tenteront de creuser encore et toujours plus jusqu'à vous mettre complètement à nu.

Je ne comprends pas leur besoin de tout savoir d'une personne, d'être curieux à ce point en ce qui concerne les autres.

Me mêler de toutes leurs petites affaires, ne fais clairement pas partie de mon passe-temps favori. Plus je reste en dehors de tout ça et mieux je me porte.

L'université est vraiment le lieu idéal pour ces nanas à potins qui passent leur temps à juger ou à critiquer Pierre-Paul-Jacques.

De toute façon, elles ne sont vraiment utiles que pour être baisées pendant les soirées, ou histoire de décompresser un temps.

elles ne s'intéressent à moi qu'à cause de mon nom, je suis le grand Kyle Parker, le seul et unique fils de Monsieur Parker le « tout puissant ».

Mon père est aujourd'hui l'un des hommes les plus fortunés de Miami grâce à ses nombreuses actions, et notamment, dans l'immobilier. Mais, avant de revêtir son costume de chef d'entreprise, dans sa folle jeunesse à l'université, il était un grand joueur de hockey.

Bien évidemment, papoounet a voulu que son fils chéri suive le même chemin pour qu'ils deviennent ensuite associés dans l'entreprise qui aurait été rebaptisée, « Parker&son ».

Vous vous imaginez le tableau que cela ferait, un mini lui a coté, un sourire trônant sur son visage d'ange et un bel avenir qui l'attend. Des fleurs, des paillettes et plein de licornes qui dansent autour d'eux et bienvenu au pays des Bisounours.

Il aurait aimé que je devienne comme lui, charmant et parfais en apparence, mais complètement hautain et dédaigneux en réalité. En clair, le pire faux-cul au monde.

Bien sûr, si je ne suis pas encore son bras droit à vingt-deux ans, c'est qu'il s'est passé quelque chose. J'ai poussé une gueulante pour lui faire comprendre que je ne voulais pas emprunter ce chemin tout tracé. Malgré tout, je me retrouve dans son ancienne université, la même qui lui a permis de lui créer un nom et qui détruit le mien.

Je suis son fils, sa progéniture, le fruit de ses entrailles, alors, selon ces personnes, et d'autant plus pour ceux que j'appelle « la bande de nazes », je suis censé réussir aussi brillamment que lui, tout ce que j'entreprends.

J'en ai déçu plus d'un lors de mon arrivé.

Tous les visages étaient tournés vers moi quand on a annoncé mon entré. Les étoiles et autres fanfreluches ont disparu de leurs regard à l'instant où je suis entré.

J'ai faillit exploser de rire, les mâchoires sont tombées, les coeurs dans les yeux des filles se sont brisés, les fronts se sont froncés.

Haha! J'ai adoré ruiner l'admiration qu'ils me portaient avant même de m'avoir rencontré. Comme quoi, il faut toujours se méfier de celui que l'on ne connaît pas.

Ils ont vu entrer un mètre quatre-vingt de muscles et de tatouages. Je ne veux pas me lancer des fleurs mais, je sais que je plais assez. Cheveux noirs, yeux dépareillés qui attisent la curiosité, l'un est bleu t l'autre noisette, enfin, j'ai des tatouages un peu partout, les bras, le cou et la colonne vertébrale. J'ai ce don d'attirer l'attention et vous savez quoi, je déteste sa putain.

J'aimerais tellement passer inaperçu, me fondre dans la masse. Depuis tout petit je suis au coeur de l'attention de tout le monde. Et pourtant, ce n'est pas comme si je cherchais à me mettre sur le devant de la scène. Je suis toujours au fond des salles, à suivre le cours d'une oreille ou de dormir. Je ne communique pas, pas même au sport. Oui, s'il y a bien une chose que je lui dois, c'est ma passion pour le hockey, mais là encore, je n'ai aucun esprit d'équipe. Je ne reste pas après les matchs, je m'entraine seul. De toute façon, les autres membres de l'équipe savent que si j'ai le palet, il finira automatiquement dans le but adverse. Le coach est l'une des seules personnes à qui j'adresse quelques mots, je pense que c'est aussi parce qu'il comprend mon attitude et il ne force pas.

Il ne passe pas un jour sans que j'envoie bouler des ribambelles de personnes, certains comprennent d'un simple geste de la main tandis que d'autres ont besoin...comment dire...d'un petit coup de pouce, comme un mauvais regard ou, que je les dégage fortement sur le côté.

Franchement, ça me casse les couilles de leur servir de mascotte, de figure de réussite. Je suis comme une bête de foire.

J'aimerais qu'on me laisse dans mon coin, qu'on me fiche la paix.

Je veux être seul.

Qu'on arrête de me forcer...




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j'espère que ce premier chapitre vous plaira. 

il est peut être un peu court mais, il sert plus d'introduction à l'histoire. pour vous présenter Kyle. 

le deuxième arrive prochainement. 


I hope that u'll love the first chapter. I know, it is a bit short but it's because it's more for introducing and to presenting Kyle. 


the second one coming soon. 

I belong to youWhere stories live. Discover now