****Mame Lèna
Je suis vraiment dépassée par tant d'audace de la part de l'homme qui commence sérieusement à m'agacer:Pape Amidou.
Vous vous imaginez qu'il a débarqué chez moi à l'improviste prétextant qu'il voulait me parler:comme si c'était normal.
Et ma mère, telle que vous la connaissez,a insisté...non elle a plutôt exigé qu'on se pose dans ma chambre pour plus de "tranquillité".
Encore une fois j'ai accepté sans broncher pour ne pas la contrarier:je suis plus capable de prendre mes propres décisions.
Après qu'elle m'ait passer une engueulade l'autre jour, elle m'a fait la tête pendant toute une semaine et Dieu sait combien j'ai galèré pour obtenir son pardon.
J'ai dépensé une petite fortune sans exagérer en chaussures, bijoux et voiles pour ne plus voir ce regard de mépris qu'elle me servait au quotidien.
Lui offrir des cadeaux n'est pas chose nouvelle sauf que cette fois ci c'était pour un but précis.
Quand Pape avait franchi la porte du salon il y a une heure, j'étais à la fois surprise et gênée qu'il me trouve dans cette tenue décontractée.
Figurez vous que je venais juste de prendre un bain et j'avais mis une petite robe en soie légère vue qu'il faisait un peu chaud pour me prélasser au salon.
Je me suis précipitée à monter me changer après avoir brièvement répondu à son salutation.
Mais ce qui m'énervait au plus haut point c'est que monsieur ne s'est pas du tout gêné à me mater.
Une fois dans ma chambre, j'enlevais rageusement ma robe en me jurant de plus le mettre si c'est pour que cet idiot puisse en profiter pour se rincer l'oeil.
J'exagère pas je vous assure, je comprends juste pas comment on peut débarquer comme ça chez les gens sans prévenir:un vrai idiot quoi.
Je redescendais après avoir mis une robe fluide mais ample de couleur beige, légère et beaucoup plus présentable.
Je trouvais Pape confortablement assis sur le canapé face à ma mère qui était toujours sur sa natte de prière:ils étaient dans une discussion plutôt animée.
Je me dirigeais vers le canapé au fond pour m'asseoir, n'ayant nullement l'intention de me poser à côté de qui vous savez comme un couple amoureux.
Mais j'ai même pas eu le temps de poser mon fessier que ma mère m'interpella sur un ton autoritaire comme la plupart du temps d'ailleurs:
-Lèna amènes le dans ta chambre vous y serez plus à l'aise.
J'avalais difficilement ma salive pour me contenir, à l'entente de ses mots, pour ne pas exploser de colère.
Compte tenu des événements passé kay j'ai pas mon mot à dire lorsqu'il s'agit de son cher et tendre"fils" alors autant céder.
Cela ne sert à rien de contester de toute façon.
Je le demandais dans une voix inaudible de me suivre dans ma chambre,les yeux rouges de colère.
Et monsieur se contentait de me suivre docilement avec un sourire narquois:wallah si seulement j'avais un revolver à la place des yeux, il serait déjà mort tellement je le foudroyais du regard.
Une fois dans mon enceinte privé, je lui ai même pas laisser le temps de s'asseoir que je laissais exploser ma colère après avoir pris la peine de fermer la porte pour pas donner l'occasion à ma d'épier.
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LES CHOIX DU COEUR
General FictionIl arrive parfois que le coeur fasse un choix auquel nous ne sommes pas du tout d'accord.Mais une fois cela arrivé,tous les efforts pour refouler ses sentiments selon réduits au néant car oui tout comme on ne choisit pas sa famille on ne choisit pas...