Depuis mon retour de cet enfer, tout avait changé, et c'était indéniable, moi aussi j'avais changé. La Iglesia m'avait changé et Kate Argent c'était chargé du reste. Elle m'avait fait quelques chose: elle m'avait transformé en monstre.
À première vu...
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J'offrais un léger sourire au blondinet en le saluant.
Celui-ci me regarda un moment sans rien dire avant de m'inviter à entrer. La maison semblait vide et j'entendais le cœur du blondinet, battre à une vitesse folle.
-Salut. Me salua-t-il à son tour en passant sa main derrière sa nuque. - Je heu, Scott n'était pas à la maison et je, je n'avais pas vraiment envie de me retrouver seule. Commençais je gênée. Pour tout te dire j'ai pensé que t'aurais peut-être envie d'un peu de compagnie aussi. Mais si je te dérange, j-je peux repartir hein.. Finis-je par m'exclamer.
- Non, non, tu me dérange pas du tout. Se précipita-t-il. On peut réviser ou regarder un film si tu veut?
Je lui offrais alors un sourire sincère tandis qu'il m'invitait à monter dans sa chambre. Pénétrant donc dans celle-ci, je me mis à l'inspecter quand quelque chose attira mon regard.
Musique: Cain by cousin marnie.
Posée sur sa table de chevet se trouvait une feuille chiffonné. Et même si c'était impolie, ma curiosité me forçait à m'avancer.
Je l'attrapais entre mes doigts avant de délicatement la déplier, m'asseyant sur le lit de Liam. Mon regard dévisagea instantanément son contenu, dans mes mains se trouvait une des listes noirs: celle où apparaissait mon prénom.
- Il va pas te manger chérie, c'est qu'un bout de papier! Rigola soudainement une voix.
Les battements de mon coeur s'accélérèrent tandis que je relevais mon regard en déglutissant. Perchée sur ses bottes à talons et les cheveux toujours aussi sauvagement détachés, Kate me faisait face, me surplombant de toute sa carrure.
- Ho, ne me regarde pas comme ça voyons!
Elle afficha un mou vexée qui déforma son vissage parfait, sa silhouette commença a tourner dans la chambre tel un predateur zn quete d'une proie, avant d'inspecter les livres rangés sur une étagère. Son doigt glissa sur chaque ouvrage avant de les faire tomber par terre avec une nonchalance provocante.
De mon côté j'essayais tant bien que mal de contrôler ma panique, ma poitrine se soulevait irrégulièrement faisant battre mon coeur chaque seconde plus rapidement et chacun des claquements de ses talons résonnait dans ma boîte crânienne comme un coup de marteau, me forçant à mettre mes mains sur mes oreilles.
- Quoi je t'ai pas manqué c'est ça, Grâce? Se tourna-t-elle vers moi.
Mon nom dans sa bouche me valu un frisson désagréable. Il était impossible qu'elle soit là, pourtant je la voyais comme je me voyais.
