31- J'avais pas dis que c'etait sans danger!

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Le temps de monter dans ma voiture, nous étions partie pour Shiprock, soit le Nouveau Mexique

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Le temps de monter dans ma voiture, nous étions partie pour Shiprock, soit le Nouveau Mexique. D'ailleurs, il ne fallut pas longtemps pour que le paysage désertique qui m'étais si familier défile sous nos yeux.

C'était si étrange cette sensation grandissante, celle qui semblait voltiger dans mon estomac a l'approche de Shiprock, celle de s'y sentir tout aussi à la maison qu'à Beacon Hills. Oui, c'était étrange, pourtant c'était agréable.

Voyant un sourire naître sur mes lèvres, Masson sembla se questionner intérieurement, avant d'enfin oser parler.

« — Alors, qu'est ce qu'on va faire, là-bas, exactement?
- On va chercher l'aide de.. quelque chose, grimaçais-je.
- De quelque chose? M'imitait-il, sous mon absence de réponse clair.
- Tu verras bien, en tout cas, ce n'est plus très loin. »

Dans la poussière que faisait le véhicule, nous pouvions enfin apercevoir notre destination finale, et, bientôt nous y étions définitivement. Masson presque figer sur son siège, semblait aussi ébahit par l'endroit qu'effrayé.

« — La voiture ne va pas plus loin, déclarais-je en ouvrant la portière. On va devoir marcher. »

Hochant simplement la tête, Masson me laissait à peine le temps de récupéré mon sac à dos sur la banquette arrière, qu'il était déjà parti en avant. Revenant rapidement sur ces pas d'un air faussement géné.

« — C'est dans quelle direction ? »

Mon rire résonna un moment dans la ville abandonnée, alors que je rejoignais le brun pour lui montrer le chemin.

« — C'est là, un peu plus loin. »

Et en moins de temps qu'il n'en aurait fallut, le bâtiment nous était visible, toujours debout et dans son piètre état habituelle.

« — Alors c'est ici, soufflait une nouvelle fois Masson, impressionné.
- Oui, bienvenue à La Iglesia: le temple de Tescatlipoca. »

Jusque là je n'avais pas douté de mon idée, pourtant, et malgré mon attirance irrévocable pour ces ruines, à l'instant j'avais un doute. L'endroit semblait déserté, apparaissant simplement comme la ville fantôme qu'elle était, mon ouïe sur-développée elle même ne remarquait rien d'autre que le son du vent contre les pierres des bâtiments.

« — Entrons, intimais-je alors à Masson, avant de pénétrer par la grande porte. »

Alliant le geste à la parole, nous étions tout les deux entrée pour déambuler dans les sombres couloirs de la Iglesia, puis dans la salle de rituel. Effleurant du bout des doigts les os qui trainaient par là, je déposais mon sac sur l'hôtel dans une nuée de souvenirs.

Je me rappelais de la première fois où je m'étais reveillé, blessée, avant que Kate ne me transforme en me transperçant sauvagement la poitrine, d'un pincement au cœur. Puis, la fois où je m'étais enfuie et de nouveau le combat que nous y avions mené pour retrouver Scott et Kira, ce soir de pleine lune là.

Oui, de nouveau, j'y étais, touchant mon but du bout des doigts, en espérant que la situation ne m'échappe pas. Alors, c'est avec appréhension que je sortais de mon sac le livre que j'avais, il y a longtemps, emprunté a Masson.

« — Alors, qu'est ce qu'on vient faire ici? Tu cherche un object ensorcelé? Un truc utile contre l'Anuk-ite ? »

Pouffant de rire, je ne remarquais pas les quelques petits débris qui roulèrent jusqu'à mes pieds.

« — Je suis pas magicienne Masson, continuais-je en grimaçant. Je suis-
- Un Jaguar-garou, oui, je sais. Mais, après tout, on en sait pas grand chose, peut être que tu.. »

Le nez d'abord plongé à chercher l'un des paragraphe que j'avais pu lire, je mettais un temps à réaliser que la phrase de Masson c'étaient perdus dans le silence ambiant, avant de relever activement la tête. Mais c'était déjà trop tard, je n'avais pas été assez vigilante et me voilà violemment projeté en arrière, contre un tas de vieux débris. J'avais à peine le temps de me relever que, déjà, j'étais envoyée à l'autre coin de la pièce, aux côtés de Masson.

« — Je croyais que t'avais dis que c'était sans danger! S'écriait-il, alors que je reprenais mes esprits.
- J'avais dis que c'était au Nouveau Mexique, j'avais pas dis que c'était sans danger! »

Dans mon exclamation, je le poussait à mon opposé, le forçant à esquiver les coups de nos assaillant vers qui je tournais ensuite la tête. De près de deux mètres de haut et vêtus de peaux de bêtes, il n'y avait aucuns doutes sur leurs identités: nous faisions fasses à deux guerriers fauves.

« — Tu voudrais pas prendre ce qu'on était venus chercher pour qu'on puisse partir le plus vitre possible! Me pressa mon acolyte, paniqué, en s'armant d'une vielle planche qui traînait par la.
- Le problème, c'est que c'est eux, qu'on était venus chercher!
- Attends, quoi? S'étouffa-t-il.
- Surprise..! »

Évitant de justesse une autre attaque, je faisais sortir mes griffes. Bientôt je sentais mes yeux changer et ma peau se tacheter de bleue. Des lors, je me précipitais vers le premier des guerriers fauves, le cœur battant puissamment, en tentant de l'éloigner de mon ami.

Ma mission me semblait bien plus simple quand j'étais encore dans la voiture: comment étais je sensé m'imposer comme leur chef, que devrais-je faire?

Alors que le deuxième s'avançait vers Masson, je tentais de griffer l'abdomen du premier, l'éloignant un moment pour m'occuper de l'autre. Réussissant de peu à le retenir, j'ordonnais à Masson de retourner à la voiture, avant de me prendre un coup sur la tête.

Tanguant entre la vision de mon ami qui s'enfuyait et celle des deux mastodontes qui me faisait face, je me relevais avec agilité pour sauter sur l'hôtel au centre de la pièce. D'un tour de bras, j'envoyais l'un d'eux valser contre le mur, avant de bloquer l'attaque de l'autre. Je n'arrivais pas à réfléchir, et tandis que le premier revenais à la charge, je perdais l'avantage, me retrouvant plaquer contre la pierre froide. De ses deux grosse mains, il m'enserra les poignets, avant d'y planter sauvagement ses griffes de bête.

Pensant ressentir la douleur, je fermais les yeux, mais jamais je ne l'avait senti me blesser. C'est alors que de l'obscurité, m'apparaissait plus clairement la scène. Je me voyais d'un point de vue extérieur, comme si ,soudain, je m'étais éclipsé de mon corps pour vagabonder dans la pièce. Puis, de nouveau, je bougeais: mes yeux s'ouvraient pour éclairer l'endroit de leur vert éclat tandis que je me relevais pour rugir si violemment que j'en étais re-propulsé dans mon corps.

A ce moment là, j'avais compris que nous n'étions plus ennemies, que nous ne l'avions jamais été: les Bersekers et moi. Ils m'avaient aidés à le comprendre, et m'avaient appris comment les appeler: d'un hurlement, simplement, comme un alpha le ferait avec sa meute.

Dés le moment où je reprenais conscience de mon corps, les deux guerriers m'avaient lâché, avant de se reculer peu à peu dans l'obscurité de la Iglesia. Ils avaient d'ailleurs bientôt disparus quand, une batte de baseball entre les mains, Masson avait franchit le seuil de la pièce en courant pour se précipiter vers eux.

D'un simple mouvement, les bersekers c'étaient décalés et Masson c'était pris le mur de plein fouet, se relevant confus et en position d'alerte alors qu'un rire m'échappait.

« — J'ai trouvé ce qu'on était venu chercher, lui souriais-je finalement. Alors, je crois qu'on peut rentrer. »

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Nightmare | TeenWolfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant