Chapitre 9.

61 7 0
                                    

J-13.

Il n'était pas là à mon réveil, il était dans son matelas. Je crois qu'il attendu que je dorme pour retourner sur son matelas. J'en sais rien. Il s'est peut-être levé plus tôt que moi. Je n'ai pas quitté le mur du regard depuis que je suis réveillé (à par pour voir où se trouvais Alexandre), j'ai peur de le voir se moquer de moi. Je n'apprécierais pas et je lui balancerais des choses vraiment horribles à la gueule. Je ne comprend pas vraiment tout ce qui se passe. Il a besoin de moi comme peluche quand il a mal à la tête et qu'il a froid, mais quand c'est moi qui ai besoin de lui, il n'y a plus personne alors que c'est lui qui se préoccupe le plus de moi, que moi vis-à-vis de lui. Il est tellement étrange ce gars.

Je ne veux plus jamais repensé à hier, c'est tellement honteux pour moi. Autant que j'ai déjà vue Alexandre pleurer, se blottir dans mes bras par peur, jamais je l'est vue comme lui m'a vue hier. Mon dieu, quel honte. Je crois que j'ai perdu toute trace de virilité. Comment on peut se sentir en sécurité avec un gars qui fait une crise de panique dès qu'il se sent trop proche de quelqu'un ? Le pire c'est que ça ne m'est jamais arriver. C'est juste avec lui. C'était tellement... dégueulasse à vrai dire. J'aimerais bien me renseigner sur ce qu'est une crise de panique mais mon cellulaire est resté chez moi, enfin... dans le salon -puis à cette heure-ci il n'aurait plus de batterie, il n'y a pas de livre médicale, et le seul qu'il sait quelque chose à propos de ça, c'est Alexandre. Autant crever que lui parler. Bordel, j'ai vraiment honte de moi. Comment j'ai pu perdre le contrôle de mon corps aussi vite ? Je n'oublierais jamais son regard inquiet envers moi, comme si il avait l'habitude mais en même temps étais complètement perdu. Ses yeux bleus de merde qui me regardaient avec insistance.

Il doit bien se foutre de moi tiens, je suis sur qu'il attend avec impatience que je me retourne pour pouvoir rigoler de ça. De la manière dont je me suis blottis contre lui, on aurait dit un putain de gamin qui avait peur de perdre sa maman, mais bordel que c'est cliché ! Une vraie tapette. La manière dont je les supplier de rester. Il va s'en faire à cœur joie de me le foutre dans la gueule. Le pire ? C'est que j'avais vraiment peur de rester seul, que si j'aurais pus recommencer, je me serrais exactement accrocher de la même manière à lui. J'avais besoin d'entendre son cœur battre, j'avais besoin qu'il soit là pour moi. J'avais besoin qu'il me prenne dans ses bras, mais je me suis juste blottis contre lui. J'avais besoin de ne pas m'endormir seul, c'est la première fois que sa m'arrive. J'ai cru que j'allais mourir. Mourir d'une crise de panique. On peut mourir d'une crise de panique ? Je ne pense pas, je ne sais pas. Je devrais demander à Alexandre, mais j'ai tellement peur, ne serais-ce que le voir. Je suis vraiment faible, oui. Je ressemble tellement à un petit garçon. J'ai voulu craquer hier, j'avais envie de lui dire toutes mes craintes, et pleurer une bonne fois pour toute. Heureusement que je me suis retenus. J'aurais vraiment eu la honte, je me serais sans doute tuer à cause de ça. J'aurais ressembler qu'à une merde, parce que bordel c'est ce que je suis. C'est de sa faute à lui, il n'avait pas à venir me voir. Il n'avait pas à venir chez moi pour ce putain de devoir à la con, on l'aurait fait chacun de notre côté comme j'avais proposé et tout regrouper à la fin. Voilà qui était une idée de génie, mais non, monsieur le professeur remarque le regroupement de dernière minute, et sait le différencier des travailles d'équipes. Comme si on allais devenir ami. Il doit être drogué ce prof. Jamais je pourrais être ami avec ce connard d'Alexandre. J'ai la haine contre lui. Plus que jamais. Je me sens seul, j'aurais du aller chez mon connard de père lors du voyage de noces de ma mère et mon beau père, ou alors j'aurais du aller chez un membre de la famille, grand-mère, oncle, tante, peut importe. Je ne me serais pas retrouver seul avec Alexandre. Au pire des cas, il se serait caché avec nous, mais on aurait pas été seul. Ça aurait été bien que je soit avec des membres de ma famille. On aurait pus se rappeler certain moment, des Noëls, des fêtes, des anniversaires, mais non, je suis enfermé ici avec Alexandre et mes pensées noirs. J'ai envie de crever, ici. Tout de suite. Ne jamais affronter le monde réel. Ne jamais voir le regard d'Alexandre se foutant de ma gueule. Je préfère mourir plutôt qu'accepter mon triste sort de perdant, de faible. La mort est tellement une issus facile. Mais je ne peux pas. Pas avec Alexandre dans la même pièce que moi. Il se ferait un plaisir d'annoncer que j'étais qu'un faible. Tout se rapporte à Alexandre. Il me fait vraiment chier celui-là. Je respire profondément et met sur le dos. J'ai peur de me tourner entièrement, j'ai peur de ce qu'Alexandre va me dire. Il oserais me parler de ça ? Bien sur. Mon ventre gargouille, en me donnant l'impression qu'on venait de me mettre une ceinture en la serrant à son maximum. Je n'ai pas la force de me lever. Je ne veux pas. J'aurais l'impression que je devrais affronter le monde, alors que c'est juste Alexandre

Help us - Siphagiel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant