Chapitre 4: Avoir vécu

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Certes, on a passé nos vies à s'effondrer dans les draps et à se noyer dans l'alcool et ce ne fût pas le plus sain des choix mais on se pardonnera d'avoir vécu.

Ce ne fût pas la première fois que mon réveil fût si lent et si douloureux. Je me retrouvais là, à moitié assise, à moitié je-ne-sais-comment. Mes draps étaient froissés, ma chambre désordonnée de la veille et ma tête tournait terriblement.

Il y avait un désordre sans nom, sans limite : tout était désordonné, les cheveux, la chambre et le coeur. Le coeur se noyait dans sa peine, affrontait ses démons et pleurait certaines disparitions. Les cheveux emmêlés donnaient à voir, une soirée agitée. La chambre ne faisait que témoigner de la folie qui avait pu prendre place.

Encore une fois, j'étais dépité, fatigué. Je ne comprenais pas ce que je faisais, mes motivations, mes objectifs. Je me retrouvais alors, avec de multiples questions qui me tourmentaient. Avais-je gâché ma vie pour de telles futilités ? Ne serait-ce pas le moment de sagir ? Faudrait-il prendre conscience de certaines réalités et si oui, lesquelles ?

Un jour, nous nous demandons si, les décisions que nous avions prises étaient les bonnes, si elles nous avaient permis dévoluer. Un beau jour, nous nous imposons des questions et cherchons leurs réponses.

Que la vie nous pardonne d'avoir abusée de ces charmes et qu'elle nous rende notre âme. Nous n'avons tué ni sur ni mari et pourtant, nous restons les prisonniers de la vie.

Des pensées enivrantesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant