Chapitre 8: Le bonheur est revenu, enfin.

67 7 0
                                    

                                                                                 8

J'attendais un mot, une phrase, un sourire qui aurait pu réanimer mon coeur si froid. Je souhaitais détourner un regard, m'abandonner dans des bras et me perdre dans des draps. Le calme ma ensuite habité et j'ai été heureuse, mon esprit, mon âme, mon coeur avait trouvé la paix. Une paix si délicieuse que j'en repris, encore et encore.

Depuis des semaines, mon coeur s'emprisonnait dans ses tourments et ses peines, mon âme s'envolait et voyageait tandis que mon esprit, lui, ne cessait de penser. Tard dans la nuit, mes pensées se mélangeaient, des cauchemars surgissaient et quelques rêves, me reposaient. Une nouvelle journée débuta et je ne fis rien de différent mais pourtant, plus rien n'était comme avant. Il y avait dans lair, quelque chose (je-ne-sais-quoi) de rassurant. Il y avait dans le ciel, un dégradé de couleurs pâles qui formaient un très joli tableau. Les gens semblaient sourire, aimer et sintéresser les uns des autres.

Vraisemblablement, certaines choses avaient changé mais certainement pas celles, auxquelles je pensais. Soudain, un beau matin, le regard que je portais au monde se transforma. Je nai cessé d'observer mais de profiter, je n'ai plus souris mais ris, je n'ai pas réfléchi mais j'ai fait. Doucement, je m'oxygénais de nouveau. J'aspirais l'air qui, autrefois, me manquait tant. J'ai habité mon corps et pris pleine possession de mes pensées qui autrefois, vagabondes, s'en fuyaient.

Je vous avouerais que toutes sortes de sentiments avaient pu, autrefois, m'habiter mais celui-ci, celui qui m'habitait, celui-là, me fit renaître, vivre. Mon coeur semblait être porté par un doux cousin, mon âme si légère et pure et mon esprit, libre. Il y avait comme de longues ailes qui faisaient comme une traine derrière moi, elles se dépliaient dans le vent et se fermaient, de temps en temps.

Des années avaient passées tout comme les drames, qui eux, se suivaient. J'ai voyagé, rencontré, aimé mais je ne m'étais trouvé, retrouvé. Après de sombres années, enfermé dans mon imaginaire, bloqué par mes tourments, attristé par la peine, je crains mêtre perdu dans le noir.

Aujourdhui, en ouvrant les yeux, j'ai aperçu cette douce lumière que les Hommes idolâtre tant. Cette lumière avait non seulement, transpercée mon corps mais ainsi, que tous mes autres organes. Elle donna la chaleur nécessaire pour réchauffer mon coeur froid, elle brula les chaînes faites de fer qui entouraient mon âme, elle me libéra de tout ce vacarme.

J'ai continué ma route, seule. Je n'ai ressenti que paix et joie, le bonheur était de retour et il était bien.

Des pensées enivrantesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant