Note 2

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                                                                             Note 2

Un soir, mon coeur semblait lourd. Il débordait d'amour, était rempli de larme et comptait d'innombrables peines. Ce même soir, je pris le train. Assise alors dans un café, j'observai. Il y avait ces personnes, voyageant en solitaire, qui grâce à leur musique pouvait s'évader. Il y avait ceux qui ne manquait un instant pour dévorer un plat. D'autres qui, dans la nuit, exprimait leurs peines et fondaient en larmes. Il y avait ceux qui n'était jamais à l'heure et qui parfois, n'arrivaient à avoir le train.

Des centaines de personnes se sont côtoyées en un seul soir et peu sont celles qui ont communiqué, échangées, observer. Quelques fois, j'assistais à des coups de foudre et d'autres, à des coups de blues.

Des coeurs ensevelis d'amour, de larmes et de peine.

Des pieds de gare remplis d'au revoir et de haine.

Nous étions de ces personnes qui se quittaient sans pour autant se connaître.

Nous nous aimions de tout notre être.

Mon train était à l'heure, pour une fois. Je ne le manquais pas. Je m'asseyais et m'endormis.

Des pensées enivrantesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant