Prologue

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Les idéologies utopiques peuvent toutes être illustrées par ce proverbe "à vouloir trop bien faire on finit par ne faire que le mal", et c'est précisément sur ça que porte cette fanfiction.
Dans un monde futur, mais pas si lointain, le gouvernement, rendu bien plus puissant par le redressement du pays après les crises financières, a pris une décision importante, une décision "pour le bien de tous". Un test est fait au début de l'adolescence et renouvelé jusqu'à sa fin, à 14 et à 19 ans sur les enfants. Mais il ne s'agit pas seulement d'un test de QI, ou d'un test visant à remplir quelconque statistique sur l'obésité des jeunes, ou l'âge des premiers rapport. C'est un test qui va jusqu'à questionner chaque contusion, chaque foulure, chaque bleu qu'a pu avoir un enfant, un test qui retourne dans le passé profond de chacun.

Siège de la Haute autorité de la santé- Interview du Président

"Est ce que vous avez la moindre idée de combien coûte ce test Henry? Croyez moi vous ne voulez pas le savoir, vous ne me verriez plus du même œil"

"Mais puisqu'il nous coûte si cher, pourquoi l'avoir adopté? Aucune société n'en a jamais eu besoin, ça n'a même pas effleuré l'esprit de la plupart des hommes. Alors pourquoi vous? Qu'est ce qui a fait que vous pendant toute votre vie, votre jeunesse, votre carrière, et même jusque dans vos rapport avec les autres la seule chose que vous ayez visé, ce qui dirigeait tout vos mouvements c'était la création concrète aujourd'hui et dans le futur la postérité de ce procédé... Comment l'appelez vous déjà?"

"La vérification en direction des enfants et des adolescents"

"Oui, voilà, ce procédé de vérification, pourquoi tant d'obstination?"

"Je ne comprend pas ce que vous voulez dire par obstination, chaque homme possède ses valeurs, son but, moi ce qui a dirigé une grande partie de ma vie c'était ce désir de mettre un place ce procédé, de le faire entrer dans la société comme un plus inestimable, d'en faire un fait habituel face auquel chaque individu sera mis au minimum,deux fois dans sa vie. Pour moi la création d'un tel procédé était inévitable, tout ce que j'ai fait c'est mettre le doigt sur un manque naturel, lorsque l'on regarde en arrière, en contraste avec tout ce à quoi mes prédécesseurs ont eu à faire face, nous vivons dans une époque calme, nous ne sommes pas en guerre, nos frères ne sont pas dans les tranchées, dans des camps, ou encore dans une zone à haut risque, nous sommes en paix, aussi bien relationnelle avec les autres pays qu' économique, la crise n'est plus au jour. Cela veut aussi dire que nous n'avons plus d'excuse pour ne plus nous préoccuper des problème internes..."

"Il y a donc bien des problèmes, qui pour vous pourraient se résoudre par ce procédé ? Pourriez vous nommer ces problèmes?"

"Ce n'était qu'une exposition générale de la situation politique actuelle Henry, elle ne s'applique pas uniquement à votre remarque, pardonnez moi si je vous ai égaré en chemin je vais revenir au sujet. Le fait est qu'aujourd'hui nous sommes en mesure de concentrer nos intérêt sur d'autres points, qui, par nécessité, ont étés oubliés par nos prédécesseurs. La vérification est l'une des conséquence de cet élargissement de point de vue. Comme vous le savez sûrement ce procédé se calque sur une ancienne action, comme le disait l'Art. L. 541-1 du code de l'éducation, au cours de leurs sixième, neuvième, douzième et quinzième années, tous les enfants étaient obligatoirement soumis à une visite médicale au cours de laquelle un bilan de leur état de santé physique et psychologique était réalisé. En lien avec cette action de prévention, divers examens médicaux étaient réalisés au fil de la scolarité des enfants, jusqu'à leurs 16 ans, c'est à dire jusqu'à leur deuxième année de secondaire. Il s'agissait de prévoir pour mieux protéger l'enfance. Le problème avec ces programmes c'est qu'ils avaient pris la poussière, pour le dire de façon triviale, ces visites médicales consistaient en la pesée des enfants, leur mesurage, la vérification du carnet de santé, et quelques questions, en tout et pour tout."

"Mais il y a bien des problèmes, pour qu'une décision telle que celle ci soit adoptée à l'unanimité par tous les membres du parlement, et tous les politiques, même l'opposition ne se permet que très peu de la critiquer"

"Oui la brièveté de ces entretiens ne permettait pas la prévention, ni puisqu'il vous faut des problèmes, la protection des enfants. Le fait qu'ils étaient prévus à l'avance ajoutait encore à leur inefficacité."

"Ils étaient devenus inutile dans la protection de l'enfance, c'est donc ce que vous chercher à..."

"Si vous me permettez, vous parlez de protection de l'enfance, mais et c'est là que repose ce problème que vous me demandiez d'expliciter plus tôt, cette protection de l'enfant ce n'est pas tant ce dont il était question dans l'ancien programme, bien qu'il était écrit que la protection de l'enfance à pour but de prévenir les difficultés auxquelles les parents peuvent être confrontés dans l'exercice de leurs responsabilités éducatives et d'accompagner les familles, ce qui expliquait l'implication des professionnels du social dans ses examens médicaux, la plupart des examens se déroulaient sans la présence de ce personnel, dans le trois quart des cas, cette prévention se concentrait sur les vaccins, la drogue, l'alcool, la sexualité, ou divers autres thèmes, mais presque jamais l'enfant n'était mis face à du personnel dédié uniquement à lui, dont le but est de s'assurer que rien ne le trouble, que tous ses besoins fondamentaux, physique, intellectuels, sociaux et affectifs soient remplis, sans qu'il n'y ait aucun trouble extérieur, ou intérieur. Je vais vous faire plaisir Henry et devenir complément explicite, trouvez vous cela normal qu'il n'y ait pas un seul adolescent de 14 ans qui n'avoue pas avoir pensé au suicide, que 6 sur 10 ont déjà essayés, que certaines maladies ne sont détectées qu'au moments où elles sont devenues fatales, que certains parents sont encore en liberté alors que leurs enfants sont changés à vie par une enfance de troubles, je ne parle même pas des enfants battus Henry, je parle de tous ces enfants qui ont peurs de rentrer chez eux, pas forcément parce que leurs parents les touchent physiquement comme des bourreaux sans cœurs, mais parce qu'ils savent qu'ils sont enclins à s'énerver facilement, et que quand ils s'énervent ce que ces enfants ressentent est pire pour eux que la douleur des coups, trouvez vous ça normal qu'aujourd'hui encore des jeunes sont victimes d'harcèlement et d'injustice à cause de leurs couleurs de peau, leur sexualité, ou leur sexe, trouvez vous ça normal que des jeunes filles se rendent malades en s'empêchant de manger mais que personne ne trouve les mots pour les soutenir et sans qu'elles même trouvent les mots pour expliquer les raisons de leur mal, trouvez vous cela normal que des enfants de 11 ans connaissent la drogue mieux que vous et moi la connaîtrons jamais ? Moi je ne trouve pas ça normal Henry, et je ne veux plus de ça dans mon pays, voilà pourquoi je suis "obstiné" comme vous le dites si bien, voilà pourquoi je passe chaque seconde de ma vie à mettre en place ce programme coûteux, à vérifier la formation de ses gens qui auront la vie de la jeunesse entre leurs mains, et qui saurons distinguer les troubles chez les enfants, qui saurons que même s'ils ne sont pas extrêmes, chaque trouble au bien être représente une infraction à la loi. Voilà la raison de la création de ce programme, le mal fonctionnement, le problème de notre société. La nonchalance face au mal. Maintenant je souhaiterais saisir cette occasion pour introduire le nom de cette nouvelle profession, les agents sociaux médicaux, plus communéments appelés SM."

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Voilà, première fanfiction postée, prologue un peu long et ennuyeux mais je voulais donner une idée du contexte de l'histoire, avis? Critiques ? Envies ? Conseils ?

Vérification // larryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant