-Eloïse-
Je ferme la porte de la chambre d'hôtel, hé bien oui moi aussi je veux manger. Les vacances en amoureux sont génial , j'ai déjà envie de rentrée à la maison . Je n'aurais jamais imaginé que ma première fois allait autant l'intéresser. Je prends l'escalier parce que oui , je veux toujours embellir mon fessier. J'arrive à la cafétéria, la femme de l'accueil s'est faite remplacer par un mec maintenant heureusement qu'elle est rentrée chez elle celle-là.
Ah bah non. Visiblement elle a vraiment envie de se rapprocher de Yo. J'entre dans la cafétéria, je fais bien en sorte que Yoann remarque que je l'ai vu avec madame la réceptionniste, j'attrape de quoi manger au buffet et je monte à nouveau dans la chambre. J'espère que c'est une blague il me fait la gueule mais ça ne le dérange pas de manger avec une autre. J'ai pris l'ascenseur cet fois pour plusieurs raisons :
1 - Je suis hyper énervé ;
2 - Monter des marches rapidement avec le petit déjeuné s'est compliqué ;
3 - Mon copain flirte quand même avec une autre femme au cul sûr-développer ;
4 - Je suis fatiguée.J'ouvre avec difficulté la porte de la chambre d'hôtel , je dépose mon plateau sur la table basse devant le canapé. Je croque dans mon croissant tout en remplissant ma valise. Je peux pas rester là , je peux pas rester là pour nous déchirer encore plus. Je marche d'un pas décidé dans les couloirs de l'hôtel. J'arrête pas de réfléchir tout se décompose dans ma tête. Tout nos moments passer ensemble passent dans ma tête et quoi que l'on fasse on ne pourra jamais être sans nos prise de tête. On s'aime à se détester et je ne veux pas en arriver là.
-Yoann-
Je l'ai vu remonter à toute vitesse à cause de la réceptionniste. Si seulement elle savait que j'en ai strictement rien à faire de cette femme. Tout est difficile à gérer, ça me fais mal d'être loin d'elle. La situation me pèse. Mais ma fierté est difficile à dissoudre. Bordel elle a couché avec mon meilleur ami. Oui c'était il y a longtemps, oui on n'étais pas ensemble mais quand même.
Finalement peu importe bordel, je l'aime plus que tout au monde et je peux pas m'imaginer sans elle. Je me lève brusquement de la table de petit déjeuné. Je peux pas la laisser en haut s'imaginer des choses stupides sur moi et la réceptionniste. Je cours presque jusqu'à notre chambre. Elo est là en train de marcher ses valises à la main dans le couloir.
Moi : « Qu'est-ce que tu fais ici avec tes valises ? Si c'est à cause de la réceptionniste je n'ai rien fait et je ne lui ai même pas demandé de se mettre à côté de moi. Puis pour Jérôme, je te dis pas que ça ne me fais rien, je te mentirais. Mais pour te garder je ferrais tout ce qui est en mon possible.»
Eloïse : « Je m'en vais , je peux pas rester ici et briser encore plus notre couple, pour la réceptionniste ça m'est égal, elle était juste une goutte sur notre parcours. On passe notre temps à se disputer sur tout et n'importe quoi Yoann. On ne peut plus continuer comme ça. Je t'aime , je t'aime plus que tout au monde mais nous deux on ne peut plus continuer. Je veux pas vivre constamment dans la jalousie de mon côté comme du tien on se fais du mal, et je ne veux plus te faire du mal. »« Nous deux on ne peut plus continuer » cette phrase résonne encore et encore dans ma tête. Ça ne peut pas être ça , la fin de notre histoire ne peux pas être comme ça. Ça ne peut simplement pas être la fin. Je l'aime comme un fou.
Moi : « Je t'aime comme un fou Eloïse, tu peux pas me laisser, ce n'est pas fini nous deux. Je peux pas te laisser m'échapper, tu es la femme de ma vie, c'est avec toi que je veux fonder ma famille , c'est avec toi que je veux être.»
Eloïse : « Je t'aime aussi Yoann plus que tout. Mais je n'arrête pas de réfléchir, et je t'assure que c'est ce qui a de mieux pour nous. Même si ça me déchire le coeur de l'avouer. Moi aussi, je veux tout ça avec toi. Mais on ne peut pas.»
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Roommate
FanfictionAh , les joies de la coloc. Entre fou rire et prise de tête, toute ma vie va être bouleversée. Les bons comme les mauvais moments nous marquent à vie quoi que l'on fasse les souvenirs ressurgissent toujours, pour le meilleur et pour le pire. // Bie...