Un cadeau empoisonné-partie 1

Un cadeau empoisonné-partie 3

-La nuit fut longue très longue, cette interrogation m'empêcha de dormir pendant quelques heures, elles me parurent durées des éternités. À un certain moment de la nuit, je regarda le radio-réveil qui indiquait 5h32 du matin, j'avais sans doute dû dormir 2 ou 3 heures tout au plus car la nuit fut passée plus vite que je l'aurait imaginé. Dès à présent réveillée, je pus remarquer que notre chien avait bien... grandi ! Quoi grandi ! Mais... je...ne comprends pas, la veille au soir il faisait une taille de moins qu'à cet instant présent. Ce chien m'épatait de plus en plus.

-Une fois bien réveillée, je sortis du lit en sentant une odeur d'oeufs pourris, cela m'inquiéta pas plus que ça. Puis je sortis de la chambre discrètement pour ne pas les réveiller. Une fois dans la cuisine, je me prépara un petit déjeuner basique : pain tartiné de beurre, café avec 2 carrés de sucre. Pendant que mon café chauffait j'alluma la télévision, et regarda les informations matinales, oui très matinales pour le coup !

-Les gros titres titraient : "Une vague de disparition dans les rues lavaloises "
Ce titre m'intrigua beaucoup et je décida donc d'augmenter le volume pour mieux écouter. Une journaliste parlait rapidement dans une des rues où c'était passé les disparitions. Cette femme d'âgée d'un peu plus de 30 ans, avait le teint pâle, d'éblouissant yeux verts et de longs cheveux bouclés qui descendaient au delà de ses épaules. Ses paroles étaient rapides mais très compréhensibles, elle expliquait que pendant cette nuit, quatre chats du quartier où elle se trouvait, avaient disparu entre 1 heure et 4 heure du matin.

-Je fus prise encore une fois d'une question  complètement idiote, et cette question était la suivante :"Et si, par je ne sais quel moyen, la croissance de Leviathan serait dûe au soit disantes disparitions des chats ?" Mais oui !  Tout se recollait dans ma tête. Les disparitions n'en sont pas, ce sont plutôt des meurtres qu'aurait perpétué Léviathan. Cette hypothèse  était très largement loufoque mais plus rien ne m'étonnait chez ce chien. Alors pourquoi pas ? Après tout.

-Une brillante idée me vient à l'esprit. Je décida donc d'aller à la porte d'entrée pour vérifier si il y aurait de potentielles touffes de poils. Mais dans mon périple je fus interrompu  par un détail qui attira mon attention. Des poils venaient tout droit d'une fenêtre qui était entre ouverte, et elles étaient accompagnées par de longues traînées de sang qui étaient encore vives. Il serait donc passé par la fenêtre !? On habitaient au 4ème étage ! Étrange et encore plus surprenant que ce que j'aurais pu imaginer. Ce chien me faisait dès à présent flipper ma race ! (Pardonner moi l'expression)