Enfance (suite)

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Pour la plus part des gens boire n'est pas si grave, certains autorise leurs adolescents à boire en leurs compagnie, en ce disant qu'un verre n'a jamais tué personne. Ou comme on m'a dit depuis des années ce n'est pas avec un verre qu'on devient alcoolique... Certes mais personne ne commence par une bouteille !

Les gens réagissent tous différemment avec l'alcool. Mon père lors des repas de famille partait dans les histoires de Napoléon (c'était un grand fan) mais quand personne n'étais présent il était souvent violent physiquement. Ma mère quand a elle devenait méchante verbalement (violence psychologique) et passait son temps à rabaisser les gens, surtout moi.

Les paroles les plus souvent employés par ma mère étaient "tu est un accident", "tu est une bonne a rien", "tu est nulle", "tu ne trouvera jamais un homme"....
J'avais 2 options, lui prouver qu'elle avait tort, ou lui prouver qu'elle avait raison. J'ai pris la 2eme option inconsciemment.
Car oui j'ai essayée de faire mon possible à l'école, mais ce n'était jamais assez bien, peu importe les notes. Donc je travaillais de moins en moins...

Lors des fréquentes bagarre entre mes parents je m'isolais dans ma chambre pour éviter que cela me retombe dessus, souvent mon grand père montait me chercher en entendant le raffut. Je passais donc la journée chez lui.
Malheureusement personne ne me parlait réellement, savoir mon ressenti, comment je vivais... J'aurai aimée, car pour moi tout était de ma faute, sans ma venue au monde sûrement qu'ils ne ce battrait pas, ou ils serai sûrement plus heureux sans moi...
Donc ce qui devais arriver, arriva. J'ai essayée de me couper les veines...

La mère m'a conduit chez une pédopsychiatre, mais ma mère devant le médecin a décrété que mon "problème" venait d'une de mes sœur qui selon elle était jalouse de moi... Donc en me laissant seul avec la psy je n'ai rien dit. Toutes les questions étaient orientés vers cette sœur (qui ne vivait pas à la maison et avait un garçon) puis j'avais tellement peur de parler et qu'elle le répète à ma mère que je n'ai jamais parler...

Jamais personne de ma famille n'a pris le temps de me parler, de me pauser des questions.
Je ne sais même pas si quelqu'un est au courant de cette affaire....

Bref mes études avançait du mieux que je pouvais, j'évite mes parents le week-end, sinon c'est insultes, rabaisser, frappé... Sans aucune raison.

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